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#158 - "Et si j'étais né à Leidenstadt"

11/4/2017

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Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand?
 
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent
 
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir, tendre une main
 
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
 
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Cachés derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou le plus beau?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un
troupeau?
S'il fallait plus que des mots?
 
Si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand?
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très
longtemps
D'avoir à choisir un camp
C’est vrai, ce n’est clairement pas le dernier tube. Simplement une des chansons que m’a proposées la lecture aléatoire de YouTube. Un jour, justement, où je perdais courage devant les atrocités rapportées par les médias. Un bon choix, finalement, puisqu’il y est question d’un lien solidaire entre personnes confrontées à un conflit inhumain qui les dépasse. Et nous, quelle sera notre attitude face à l’inhumanité ambiante ?
Si j’étais née en 1950 à Paris, aurais-je su résister à cette perturbation terrible des consciences de mai 1968 ? Si j’étais née en 1975 à Bruxelles, aurais-je refusé de suivre les hordes de femmes revendiquant l’avortement comme une nécessité voire un droit ?
Soyons honnête : je ne sais pas. Ce serait trop facile de dire oui. Nous sommes tous nés quelque part à une époque donnée. Notre mission de rendre témoignage à la vérité est de toutes les époques, mais sa concrétisation s’inscrit dans cet ancrage dans l’histoire. Mon histoire sera différente de la vôtre. Pour ma part, je suis née après l’entrée en vigueur de la loi de 1990 introduisant la dépénalisation de l’avortement en Belgique, dans le contexte d’une pression sociale énorme en faveur de l’avortement. Nous sommes toute une génération à avoir refusé de nous défiler, et à avoir au contraire relevé le défi de combattre pour la vie. Il ne sera pas dit que tout le monde se taisait quand on criait au meurtre. Nous n’avons pas voulu trouver d’excuse pour nous abstenir de venir en aide aux plus petits. Tuer un enfant n’a jamais été et ne sera jamais un bon acte. Devant l’effroi que peut susciter le spectacle de notre société en ruines sur lesquelles semblent régner les bourreaux et leurs complices, encourageons-nous mutuellement à faire bouger les choses. Nous ne parviendrons pas à renverser la tendance du jour au lendemain. Mais essayons déjà de mettre la main à la pâte, de rester debout et de faire face au courant mauvais entraînant la masse à sa perte. C’est déjà un témoignage. Déjà un premier pas, s’il faut plus que des mots.

Anne-Chantal
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#157 "On écrit sur les murs"

11/4/2017

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On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
 
Partout autour de nous,
Y'a des signes d'espoir dans les regards
Donnons leurs écrits car dans la nuit
Tout s'efface même leur trace
 
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
 
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
 
Des mots seulement gravés pour ne pas oublier pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain nos visages, métissages
 
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l 'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
 
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Lancé par Unicef France, « Kids United » est un groupe de six enfants qui reprennent « les plus belles chansons célébrant la paix et l'espoir ».
L'espoir de quoi ? Quelle paix ? Si vous le voulez, on peut se battre pour la paix. Mais qu'est-ce que la paix ? L'absence de violence ? Commençons par cette définition négative : outre les conflits armés, pensons aux violences faites à l'enfant à naître, arrêtons de faire violence au corps humain par la contraception, arrêtons de faire violence à l'amour lui-même en prônant l'infidélité sous toutes ses formes, cessons notre égoïsme qui tue doucement mais sûrement les personnes seules.
Mais la paix, c'est bien plus que ça, c'est aimer inconditionnellement tous nos semblables. Selon Saint Augustin il faut pouvoir ordonner nos affections à la vérité des êtres. Que met-on en premier ? L'être humain par sa dignité ou mon petit confort personnel ?
Le prix est élevé, mais les grands idéaux ne sont pas bons marchés, c'est ce qui fait leur beauté.
Vouloir la paix à se prix là, c'est se battre. Se battre non plus « contre », mais « pour » : se battre pour que l'enfant dont la mère vit difficilement sa grossesse ait le meilleur avenir possible, se battre pour que tous les enfants du monde puissent vivre dans des foyers où règne l'amour de leurs parents, c'est se battre pour pouvoir offrir à chaque personne mourante un accompagnement personnel jusqu'au terme naturel de sa vie.
Contrairement à des reflexions infondées, mais répétées à l'envi, être pro-vie ce n'est pas vouloir mettre à tout prix des enfants au monde et empêcher à ceux qui en ont marre de se tuer. C'est au contraire être prêt à donner (de) sa vie pour que chacun puisse vivre de cet amour vrai tout au long de sa vie, jusqu'à son terme naturel.
Mais quand on regarde les journaux, l'espoir d'y arriver (un jour) se dissipe comme la rosée au soleil. Heureusement, notre espérance ne réside pas dans les faits, mais dans l'être. Dans la vérité elle-même. Ce n'est que parce que la vie humaine est sacrée, qu'elle l'est dès la conception, que je me battrai, même au prix de ma propre vie s'il le faut.
Ainsi ce n'est que si nous comprenons bien les mots « paix », « espoir » et « aimer » dans ce sens que le refrain mérite d'être chanté.
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#154 - L'opportuniste

11/4/2017

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Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
Je fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution !
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration !

Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste
De retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon
Il y en a marre ! Marre de toutes ces personnes qui ont de grands principes mais se dérobent trop facilement quand il s’agit d’en parler autour de soi, ceux qui trouvent des excuses pour ne pas défendre, même dans les cas compliqués, la vie à naître ou les personnes en fin de vie. Marre de tous ces gens soi-disant engagés, prenant de grands airs pontifiants pour vous décrire la société et tous ses problèmes sans remettre en question leur propre (in)action. Marre de toutes ces personnes qui sont chagrines devant ces mêmes problèmes et croient qu’il suffit d’un sentiment vague de paix et de tolérance pour que tout aille mieux.
Rien de très réjouissant ? C’est vrai. Et je me rends compte, en toute lucidité, que je fais partie des gens que je critique…
Mais ce qui me consterne le plus est de voir que beaucoup d’entre nous ont une solution et ne font rien. Les uns par manque de temps, les autres parce qu’ils ne le ‘sentent’ pas. Se retrousser les manches ? Pas pour nous. En gros, ils retournent leur veste.
Il ne faut pas être politicien pour retourner sa veste. Détourner notre regard de la souffrance d’autrui est une façon de retourner notre veste. Ne pas mettre davantage de moyens en œuvre pour rendre service à notre prochain est une autre façon de retourner notre veste.
L’opportuniste est celui qui « règle sa conduite selon les circonstances du moment, que l’on cherche à utiliser toujours au mieux de ses intérêts. » Cette définition peut nous aider à réfléchir. En ce temps pascal, il n’est pas mauvais de faire un examen de conscience approfondi. Quels sont les intérêts qui règlent notre conduite ? La recherche de la vérité ou la « bonne réputation » à sauvegarder ? Les personnes à sauver ou le job à assurer ?
Il faut donc que nous prenions clairement conscience du rôle que nous avons à assumer. Il ne suffit pas de nous dire pro-vie pour en avoir fait assez. Il est d’une urgence rare de défendre la vérité, toute la vérité. Qu’attendons-nous pour agir et déployer enfin ces talents qui n’attendent que nous pour fleurir ?
Courage !

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 #153 : Coldplay - Viva la Vida

13/2/2016

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I used to rule the world
Seas would rise when I gave the word
Now in the morning I sleep alone
Sweep the streets I used to own

I used to roll the dice
Feel the fear in my enemy's eyes
Listened as the crowd would sing
Now the old king is dead long live the king
One minute I held the key
Next the walls were closed on me
And I discovered that my castles stand
Upon pillars of salt and pillars of sand

I hear Jerusalem bells a-ringing
Roman cavalry choirs are singing
Be my mirror, my sword and shield
My missionaries in a foreign field
For some reason I can't explain
Once you'd gone there was never
Never an honest word
And that was when I ruled the world

It was a wicked and wild wind
Blew down the doors to let me in
Shattered windows and the sound of drums
People couldn't believe what I'd become
Revolutionaries wait
For my head on a silver plate
Just a puppet on a lonely string
Oh who would ever want to be king?

I hear Jerusalem bells a-ringing
Roman cavalry choirs are singing
Be my mirror, my sword and shield
My missionaries in a foreign field
For some reason I can't explain
I know St Peter won't call my name
Never an honest word
But that was when I ruled the world

Oh oh oh oh ohh oh [x5]

Hear Jerusalem bells a-ringing
Roman cavalry choirs are singing
Be my mirror, my sword and shield
My missionaries in a foreign field
For some reason I can't explain
I know St Peter won't call my name
Never an honest word
But that was when I ruled the world
Viva la Vida !
Le titre de la chanson a eu pour moi un effet très enthousiasmant : Vive la vie ! Il n’en demeure pas moins que la noirceur du reste des paroles a de quoi déconcerter. Contrairement à toutes les règles, j’ai voulu interpréter la chanson en fonction du titre, de façon optimiste, interprétation que je vous livre ici.
Le narrateur commence fort : « I used to rule de world ». « J’avais l’habitude de diriger le monde ». Le mystérieux souverain qui se livre ici avait le monde à ses pieds. C’était son affaire, son métier. Même les mers étaient sous son emprise. 
Mais très vite, le ton change : le temps a filé, ponctué par les cloches de Jérusalem. Les choeurs romains (l’occupant ?) l’attestent : l’ancien souverain est seul, désormais. Il balaie les rues des villes qu’il possédait naguère. Il a perdu tout son pouvoir. Alors que tout semblait clair et solide, tout se désagrège. Comment ne pas entendre en écho « Tu es poussière et tu retourneras en poussière ? » « Vanité des vanités, tout n’est que vanité », « Memento Mori ». La sagesse aurait pu être utile au roi déchu, car on devine très vite que durant son règne, rien de bon n’a été accompli. 
La vie a passé. La mort approche. « L’étape suivante » se profile : le Jugement Dernier. A grand pouvoir, grandes responsabilités, et l’heure arrive où il faudra rendre des comptes. Le roi de Coldplay semble convaincu qu’il ne sera pas parmi les élus. « Jamais un mot honnête » quand il dirigeait le monde. Lâcheté, coupable aveuglement, « raison que je ne peux expliquer » ? « Je sais que Saint Pierre n’appellera pas mon nom. » 
Si vous cherchez une explication à ce texte énigmatique, celle que vous propose Wikipedia est sans doute trop plate : il serait fait référence à Louis XVI. Je préfère voir dans l’histoire de ce souverain désabusé une image de l’impasse dans laquelle nous pourrions aboutir en suivant le même chemin que lui. Et une invitation à choisir résolument une autre voie.
S’il est vrai que le vent mauvais et sauvage veut nous pousser où l’on ne voudrait pas vraiment aller, pourquoi n’avons-nous pas la discipline de faire ce qui est bon ? Que dirons-nous à notre Jugement dernier ? Je ne savais pas ? Coldplay le rappelle : nous avions Rome et Jérusalem, les missionnaires, ... Comme le héros de Coldplay, nous devons nous souvenir que tout pouvoir qui puisse nous être donné nous sera retiré. Il est donc indispensable de réfléchir à comment utiliser ces dons. Que dirons-nous quand des comptes nous seront demandés ? 
« Sois mon miroir, mon épée et mon bouclier ». Nous sommes faits pour rendre compte à la Vérité. Nous devons la défendre. Nous devons l’aimer et en vivre. Rien de moins que cela. Même Colplay abonde en mon sens : Le titre de la « face B » de Viva la Vida est « Death Will Never Conquer » (La Mort ne régnera jamais »).

Lire le JPV-magazine #153 en ligne ? C'est par ici !
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#151 : Les guetteurs - "les guerriers pacifiques"

12/2/2016

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Les temps vont changer, le peuple va se lever,
La mort ne va plus être glorifiée.
Nous avons forcément loupé quelque personnalité,
Quelque sainteté à force d’exterminer,
Ces enfants, ces innocents.
Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer.
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !
Le monde s’est handicapé par cette société,
Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer.
Je veux démontrer que la vie est une beauté,
Que la paix est une réalité,
Non pas un symbole, non pas une parabole,
Une réalité il faudrait l’appliquer !
Le monde s’est handicapé a force de tuer,
Il s’est privé de nombreux bienfaits.
Des discours d’honneur et de fraternité,
Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité.
De ces enfants qui n’ont rien demandé,
A part vivre sous le ciel étoilé.
Vous qui vous plaignez des assassins,
Toi qui en est là, tu en es un !
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !
Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien pour toi ?
Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien mais pourquoi ?
Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !
Paroles & Musique : François-Joseph Ambroselli.
Arrangements : Les Guetteurs
(c) 2014 Rejoyce Musique.
Visitez le site des guetteurs en cliquant ici
Lire le JPV-magazine #151 en ligne ? C'est par ici !

​Après "les Veilleurs" et "les Sentinelles" voici les ... "Guetteurs" !
Ce que guette ce quatuor d'une vingtaine d'années ? Ils l'annoncent fièrement dans une de leurs premières chansons intitulée "Guetteur" : "attendre l'heure, [...], la lueur, mon sauveur".
"Guetteur" semble être le programme de leur oeuvre. Ils y expliquent comment ils veulent vivre pour le Christ. Après avoir tout reçu de Lui, ils en attendent tout mais sans som-brer dans un pacifisme exploité. Au contraire, ils veulent tout donner pour exaucer ainsi leur voeu "de faire partie de la maison du coeur", un voeu qui les pousse ... à devenir guet-teur. L'envoi est une invitation claire à tous ceux qui se ren-dent compte que la société s'effondre, invitation à se joindre à eux et "devenir guetteur" !
De la musique clairement engagée, comme il sied au reggae. C'est ainsi qu'ils l'annoncent d'ailleurs sur leur site, se récla-mant d’un courant conciliant le reggae français et la mystique, mais également "l'emblème d'une génération qui guette une aube nouvelle : celle de la justice et du bien, celle de la civilisation de l'Amour".
Vaste programme donc qui trouve écho dans "Guerriers pacifiques", la chanson que j’avais l’intention de vous présenter dans ce numéro.
Avec une assurance claire, ses interprètes annoncent la fin de l'hécatombe infantile : "Les temps vont changer, le peuple va se lever, la mort ne va plus être glorifiée." Comment a-t-on pu tomber si bas et comment se relever sans ceux qu'on a tués ? Car parmi tous ces êtres supprimés dans le sein mater-nel devaient forcément se trouver les héros qui nous man-quent aujourd'hui…
Des guerriers au langage clair, c'est sûr : "Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité. De ces enfants qui n’ont rien de-mandé, A part vivre sous le ciel étoilé. Vous qui vous plaignez des assassins, Toi qui en es là, tu en es un !"
Mais leurs revendications ne doivent pas être taxées de vio-lentes pour autant. Ce qu'ils demandent, c'est au nom de toutes les victimes, qu'ils sont eux aussi ("Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer. Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! "), mais ils le demandent surtout au nom de l'amour, comme le rappelle clairement le refrain.
Autre preuve de leur douceur dans la force de leur combat ? Leurs dernières paroles sont une pensée pour la femme en-ceinte, qui nous rappelle sa fragilité, et qui lui rappellent qui elle porte en elle : "cela ne signifie donc rien pour toi ?
Anne-Chantal
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#149 - Le monde où tu vas M. Sardou

3/1/2015

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Le monde où tu vas
Mon garçon
Je n'le connais pas
Et je le crains
Moi j'ai été el'vé
Avec les idées d'après-guerre

Tes grands-parents
Etaient certains
Que leurs enfants
Feraient mieux qu'eux
Comm'les ruisseaux font les rivières
Aujourd'hui c'est la route à l'envers

Le monde où tu vas
Mon garçon je m'y perds

Je te laisse mes chansons
Mon chapeau mes livres et mes prières
Et une jolie maison où j'ai aimé ta mère

J'ai détesté l'école
Qui me l'a bien rendu
Mais j'ai fait l'métier
Que j'ai toujours voulu
Je n'crois pas qu'un diplôme
M'eut été nécessaire
Le monde où tu vas
Mon garçon je m'y perds

Essaie d'être un homme idéal
A tes risques et périls
Attelle ton char à une étoile
Entreprends des rêves inutiles
Tâche au moins d'avoir un projet
Le monde où tu vas je le hais

Allez salut
Je vais dormir
J'ai la fatigue un peu amère
Je m'fais l'effet
D'être un martien
Un rev'nant d'un passé lointain

Le monde où tu vas
Mon garçon
Je n'le connais pas
Et je le crains
Moi j'ai été el'vé
Avec les idées d'après-guerre

Ce n'est ni la chanson la plus drôle, ni la plus porteuse d'espérance que j'ai choisie. Je l'écoutais un soir de découragement, prête à suivre Sardou dans ces tristes perspectives. Heureusement, un sursaut d'espérance m'en fit prendre le contrepied. Je vous le partage pour qu'il puisse peut-être vous être un petit encouragement.

« Le monde où tu vas, mon garçon, je ne le connais pas et je le crains. » Face à lui, j'éprouve un premier réflexe d'appréhension. Si je n'ai pas été élevée dans « les idées d'après-guerre » au sens historique du terme, je l'ai été quelque peu dans le sens où toute génération a vécu sa propre guerre avant de la passer à la génération nouvelle. Si la guerre du respect absolu de la vie humaine semble avoir été perdue (quelles législations dans tant de pays!), l'heure n'est toujours pas à baisser les bras.

La vision que Sardou présente est celle du ruisseau qui suit, inéluctablement, le courant vers le bas. Si « la nature suit son cours » il ne faut pas oublier que le saumon remonte le courant pour donner naissance à ses petits. Là réside mon espérance : nous ne sommes pas des êtres passifs. Ce qui nous caractérise est l'amour qui est en nous. Parfois il semble bien enfoui, mais ce n'est qu'une apparence. Il n'attend parfois qu'une étincelle pour allumer le brasier.

Quand on en connaît la force, nous savons que c'est lui, l'amour, qui peut révolutionner le monde. Attention, je ne parle pas de flatterie ou fausse sensibilité, de pitié fallacieuse, … mais de la force du véritable Amour. Celui qui aime pour construire, pour faire grandir, celui qui est là pour soigner. Oubliez-en la contrefaçon qu’on vous propose; elle ne mérite pas l'attention qu'on lui porte.

« Je ne crois pas qu'un diplôme m'eût été nécessaire. » Aujourd'hui, c'est souvent nécessaire. Mais pas dans tous les domaines qui comptent vraiment. Le bonheur n'a pas besoin de diplôme. Une parole aimable, un service rendu, faire grandir ses enfants : diplômé ou pas, vous pouvez le faire. Mieux encore : diplômé ou pas, il est nécessaire que vous le fassiez ! Pas besoin de diplôme pour être heureux ou aimé.

Que cela ne soit donc jamais un motif de découragement : vous êtes un expert en humanité par la vertu même de votre existence. Depuis votre naissance vous exercez à chaque seconde vos qualités humaines. Si par hasard vous vous rendez compte que vous auriez pu faire davantage, cette expérience en est une de plus, et voilà un nouveau départ ! Les chutes que vous avez connues sont autant de bonnes expériences. On a tous dû passer par les fautes de français avant de comprendre la logique de cette langue belle et difficile. Il en va de même dans tous les grands domaines de la vie si nous gardons l'esprit et le coeur éveillés.

Vous avez donc tout au fond de vous de quoi rendre meilleur « ce monde que je ne connais pas ». De quoi dissiper mon premier sentiment d'inquiétude. J'ai confiance en nous, ensemble nous pouvons y arriver. Ensemble nous ne connaîtrons pas cette fatigue amère. En changeant notre monde, nous rendrons l'amour actuel pour ne jamais sembler être des revenants d'un passé lointain.

Noël nous le rappelle : l'Amour a un visage, Il change notre existence pourvu que nous nous laissions saisir par lui, et par lui le monde entier peut changer !

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#148 SOS (Indila)

1/11/2014

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Indila c’est la chanteuse du moment. Qualifiée de « Nouvelle Najouah Belizel » elle a in palmarès qui pourrait en impressionner plus d’un. S.O.S. est le troisième single de son album « Mini World » et d’emblée, un tube incontournable de l’été et son troisième grand succès. S.O.S., c’est une chanson facile à fredonner, avec le côté un peu dépriment qui est typique d’Indila. C’est en voyant le clip que je me suis rendue compte de la portée des paroles. Dans ce clip, il y a plusieurs personnes qui ont en commun la souffrance. Entre-autres le vieillard abandonné et seul, l’enfant en chaise roulante qui ne réalisera pas son rêve de ballerine, la femme enceinte ou encore l’homme qui regarde les voies de train depuis un pont comme si c’était son seul secours.
« Je suis tombée tellement bas que plus personne ne me voit. » « Je suis rien, je suis personne » « Le silence tue la souffrance est loi. L'entends-tu? Est-ce que tu le vois? Il te prends et fait de toi un objet sans éclat. » Ces phrases reflètent une réalité du quotidien. Quand la souffrance s’installe, elle fait de nous des objets invisible. La société dans laquelle nous vivons, encore plus à cause de l’euthanasie nous pousse à dire que lorsque nous souffrons ou que nous sommes souffrance, nous ne sommes plus rien, plus personne. Et alors que la personne sait qu’elle n’est « plus rien, ni personne » elle adresse encore un dernier S.O.S. elle ne veut pas être rien, elle veut être entendue. Souvent, une demande d’euthanasie, une tentative de suicide est tout simplement – et c’est assez contradictoire – un appel à l’aide, à de l’attention. « C'est un SOS, je suis touchée, je suis à terre. Entends-tu ma détresse, y'a t-il quelqu'un? Je sens qu'j'me perds. » Ce S.O.S. C’est à chacun de nous qu’il est adressé. Et c’est chacun de nous qui doit y répondre et montrer qu’il y a plus que la souffrance en ces gens. Et qu’ils ne sont pas rien, ils sont quelqu’un. 

A la fin du clip vidéo, Indila ouvre une bouteille d’où s’échappent des petites lueurs. Et tous les gens qui étaient à bout donnent encore une chance à la vie. Soyons ces lueurs, et n’hésitons pas à être toujours prêts à défendre la vie.

C'est un SOS, je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y'a t-il quelqu'un?
Je sens qu'j'me perds
J'ai tout quitté, mais ne m'en veux pas
Fallait qu'j'm'en aille, je n'étais plus moi
Je suis tombée tellement bas
Que plus personne ne me voit
J'ai sombré dans l'anonymat
Combattu le vide et le froid, le froid
J'aimerais revenir, j'n'y arrive pas
J'aimerais revenir

Je suis rien, je suis personne
J'ai toute ma peine comme royaume
Une seule larme m'emprisonne
Voir la lumière entre les barreaux
Et regarder comme le ciel est beau
Entends-tu ma voix qui résonne? (qui résonne)

C'est un SOS, je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y'a t-il quelqu'un?
Je sens qu'j'me perds
Le silence tue la souffrance est loi
L'entends-tu? Est-ce que tu le vois?
Il te prends et fait de toi
Un objet sans éclat
Alors j'ai crié, j'ai pensé à toi
J'ai noyé le ciel dans les vagues, les vagues
Tous mes regrets, toute mon histoire
Je la refais

Je suis rien, je suis personne
J'ai toute ma peine comme royaume
Une seule larme m'emprisonne
Voir la lumière entre les barreaux
Et regarder comme le ciel est beau
Entends-tu ma voix qui résonne?

C'est un SOS, je suis touchée, je suis à terre
Entends-tu ma détresse, y'a t-il quelqu'un?
Je sens qu'j'me perds
[x3]

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#145 Ose! Yannick Noah

5/1/2014

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« Presque rien ». Que faut-il pour que quelque chose se lance? Regardez la Manif pour tous à Paris. Un groupe d’amis partageant au départ un idéal commun. La Marche Pour la Vie? Les Veilleurs? Idem. Une étincelle qui s’envole au hasard et peut tout changer.
Mais attention! Il ne faut pas se ruer tête baissée. Il faut écouter. L’avis des uns, des autres, ou le silence parfois. Mais surtout, écouter les âmes, les consciences. Regarder les autres, comment ils pensent et agissent. Mais aussi considérons cechemin que nous devons parcourir. Ne le parcourons pas seuls! Partageons-le, partageons nos joies, nos peines mais aussi nos enthousiasmes, nos idées, … C’est ensemble que nous pouvons faire de grandes choses. L’étincelle ne fait rien toute seule. C’est parce que quelque chose (ou quelqu’un) prend le relais qu’elle met le feu aux poudres!

Et puis surtout: osez! osons!

Osons avancer! Même si parfois l’inconnu nous fait peur. Parfois il est simplement l’heure. On peut et on doit tout changer, inverser les mentalités!

Bon, les « p’tis gars ». Je crois très sincèrement qu’il est l’heure. N’attendons pas que nous ayons crashé pour réagir, mais essayons dès à présent de rebâtir, de redonner à ce monde toutes ses couleurs, sa vraie valeur!

Osez!
Osez… défendre la vie!
Osez… devenir membre de Jeunes Pour la Vie
Osez… rejoindre l’équipe de rédaction!

Osez... rejoindre les Veilleurs Debout!
Osez... lancer de nouveaux de nouveaux endroits
Osez… venir à d’autres moments!
Osez… écrire à vos députés
Osez… vous démener de façon originale!
Osez… faire connaître vos opinions!

Osez... rejoindre la Marche Pour la Vie
Presque rien
Juste un pas
Et venir plus près
D'autres liens
D'autres voies
Au moins essayer

L'étincelle
Qu'on reçoit
D'un premier regard
L'étincelle
Vient de toi
S'envole au hasard
Et peut tout changer
Alors

Ose, ose
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur
Ose, ose
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs

Presque rien
Un silence
Qu'il faut écouter
Un chemin
Une chance
Qu'on peut partager

Pas de doute
Pas de peur
Tu peux avancer
Fais ta route
Il est l'heure
Tu dois essayer
Tu dois tout changer

Ose, ose
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur
Ose, ose
Redonne à ce monde
Toutes ses couleurs

Presque rien
Une route
Tu peux avancer
Presque rien
Un regard
Tu peux essayer
Alors tu peux tout changer

Ose, ose
Redonne à ta vie
Sa vraie valeur
Ose, ose
Redonne à ce monde
Toutes ces couleurs
Redonne à ce monde
Toutes ces couleurs

Ose, ose
Redonne à ta vie ses couleurs
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Dégénérations - Mes Aïeux

18/11/2013

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Ton arrière-arrière-grand-père, il a défriché la terre
Ton arrière-grand-père, il a labouré la terre
Et pis ton grand-père a rentabilisé la terre
Pis ton père, il l'a vendue pour devenir fonctionnaire

Et pis toi, mon p'tit gars, tu l'sais pus c'que tu vas faire
Dans ton p'tit trois et demi bien trop cher, frette en hiver
Il te vient des envies de devenir propriétaire
Et tu rêves la nuit d'avoir ton petit lopin de terre

Ton arrière-arrière-grand-mère, elle a eu quatorze enfants
Ton arrière-grand-mère en a eu quasiment autant
Et pis ta grand-mère en a eu trois c'tait suffisant
Pis ta mère en voulait pas ; toi t'étais un accident

Et pis toi, ma p'tite fille, tu changes de partenaire tout l'temps
Quand tu fais des conneries, tu t'en sauves en avortant
Mais y'a des matins, tu te réveilles en pleurant
Quand tu rêves la nuit d'une grande table entourée d'enfants

Ton arrière-arrière-grand-père a vécu la grosse misère
Ton arrière-grand-père, il ramassait les cennes noires
Et pis ton grand-père - miracle ! - est devenu millionnaire
Ton père en a hérité, il l'a tout mis dans ses RÉERs

Et pis toi, p'tite jeunesse, tu dois ton cul au ministère
Pas moyen d'avoir un prêt dans une institution bancaire
Pour calmer tes envies de hold-uper la caissière
Tu lis des livres qui parlent de simplicité volontaire

Tes arrière-arrière-grands-parents, ils savaient comment fêter
Tes arrière-grands-parents, ça swignait fort dans les veillées
Pis tes grands-parents ont connu l'époque yé-yé
Tes parents, c'tait les discos ; c'est là qu'ils se sont rencontrés

Et pis toi, mon ami, qu'est-ce que tu fais de ta soirée ?
Éteins donc ta tivi ; faut pas rester encabané
Heureusement que dans' vie certaines choses refusent de changer
Enfile tes plus beaux habits car nous allons ce soir danser...
Cette chanson met en avant toute une panoplie d’«évolutions » délétères. L’avortement n’est qu’un des aspects de la « dégénérescence» illustrée, et c’est assez éclairant. Car l’avortement n’est pas un fait isolé. Il s’accompagne de toute une vague de changements en bioéthique (nous l’avons vu en Belgique comme dans nombreux autres pays du monde: la loi dépénalisant l’avortement ouvre la porte aux autres lois dépénalisant l’euthanasie, autorisant la recherche sur les embryons, ...) mais surtout, il est lié à une façon de vivre en société.

Depuis des années notre comportement est de plus en plus individualiste et ceci se traduit de diverses manières, ainsi que veut l’exprimer cette chanson. Cette chanson évoque donc l’individua-lisme qui détruit toute une société. Le but n’est pas de critiquer qui que ce soit, ni la jeunesse ac-tuelle ni les générations passées, mais surtout de nous réveiller alors qu’il est encore temps. Nous avons en nous ces rêves d’une vie meilleure. Qu’attendons-nous pour les réaliser?

Dès lors, demandons-nous de quelle façon nous nous engageons au quotidien en faveur de la vie. Tout comme un rien suffit parfois à changer le monde dans un sens, le faire bouger dans l’autre sens demande également des petits gestes. Un sourire suffit parfois, une aide à la vieille voisine, un coup de téléphone à des personnes qui sont seules. Je sais, c’est un cliché, mais c’est vrai. N’avez-vous jamais expérimenté qu’un sourire ou un mot gentil change votre journée? Qu’un appel vous rende le courage? Et si c’est le cas pour ceux qui mènent une vie active, qu’est-ce que cela représente pour ceux qui sont seuls et n’ont que votre sourire pour ensoleiller leur journée? Essayez. Essayons! Vous verrez!

Anne-Chantal
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Les petits pieds de Léa

1/11/2012

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Je ne te connaissais pas,
Mais tu me faisais rire aux éclats 
Avec les petits coups de souris 
Que tu donnais derrière mon nombril

Même sans te connaître,
Je t’aimais si fort, déjà
J’avais dans tout mon être
Tellement envie de prendre soin de toi

Pourquoi les petits pieds de Léa
Ne feront jamais leurs tout premiers pas
Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas

Petit frisson dans l’univers
Comme si la vie changeait d’idée
En un coup de vent de poussières
Le bonheur s’est envolé 

J’aurais tout donné
Pour que tu grandisses dans mes bras
Le mauvais sort avait pointé
Le malheur, c’était donc ça…


Pourquoi les petits pieds de Léa
Ne feront jamais leurs tout premiers pas
Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas

Couché aux creux de mes mains
Un petit être si léger 
Mais tellement, tellement pesant 
Dans mon cœur de maman

Aucune trace de petits doigts
Ni de bisous soufflés
Par la fenêtre pour ton papa
Quand il partira travailler

Et ça lui brise le cœur 
De regarder l’arbre en fleurs
Qu’il avait planté en pensant
Vous voir pousser en même temps

Pourquoi les petits pieds de Léa
Ne feront jamais leurs tout premiers pas
Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas

Mon Dieu dites-moi pourquoi
Je ne lui aurai chanté qu’une seule fois
«Bonne nuit cher trésor, ferme tes yeux et dors»

Il vient d’arriver, tout chaud, tout beau, le dernier album de Céline Dion, paru le 30 octobre 2012 !
En écoutant une de ses chansons, Les petits pieds de Léa, je n’ai pas pu m’empêcher de la partager avec vous! Une pure merveille... même si les larmes ne sont jamais loin !
En cherchant un peu sur YouTube, j’ai pu découvrir une vidéo montrant le contexte de la chanson. Ce n’est pas Céline Dion qui l’a écrite suite à ses propres expériences, mais une maman qui en a eu besoin pour pouvoir surmonter sa souffrance. Quand on lui a demandé son avis sur la chanson, la réaction de Céline Dion a été immédiate : « Oui, je vous la chanterai ». Tellement immédiate qu’elle s’est rapidement reprise, croyant que le but n’était pas qu’elle la chante : on ne lui demandait que son avis après tout. Mais tout s’est enchaîné et la maman est ravie : “Ce que je trouve génial dans le fait que ce soit Céline Dion qui chante cette chanson-là, c’est qu’elle va être entendue par des milliers de personnes. C’est comme si la courte existence de la petite Léa était gravée à jamais et puis ça met un baume sur mon coeur de maman..”
Ce qui m’a le plus touchée, c’est cette image du papa. On parle toujours de la maman qui souffre après la mort de l’enfant. Quant à la souffrance paternelle, elle reste souvent oubliée. Et justement, en m’imaginant le père qui a planté cet arbre avec tant d’amour et de fierté et qui devra passer devant lui tous les matins, tous les soirs sans que personne ne l’attende de l’autre côté de la fenêtre...
Et puis il y a cette douceur... Il n’y a aucune haine, aucune violence, ... Seulement une peine, une douleur éprouvée, durement, mais partagée en douceur. La berceuse qui accompagne la chanson en est d’ailleurs un bel exemple...
Ainsi que le disait une présentatrice dans le reportage : « c’est comme si tu avais donné une petite voix à tous les petits anges qui n’avaient pas de voix... C’est pas une chanson palmarès, c’est une chanson qui fait du bien”... Une chanson qui fait du bien!
Merci Céline Dion!

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    Anne-Chantal

    Etudiante en littérature, Anne-Chantal vous livre à chaque fois que l'actualité lui laisse un peu de place dans le périodique, un commentaire sur une chanson qui l'a touchée! A suivre :)

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