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Être une femme - Michel Sardou

1/7/2010

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Michel Sardou fait son grand retour ce mois-ci avec le nouvel album « Etre femme (2010) ». Le titre donne tout de suite le ton assez direct qu’on lui connaît. Mais qu’y a-t-il donc derrière cette chanson que certains qualifieraient de copie et mise à jour d’un tube des années ‘80? Un cri? Un appel?

Avant de faire cette chanson, l’artiste s’est arrêté pour dresser un petit bilan. Voir où on en était arrivé, 30 ans après sa première version, 50 ans après les années ‘60. Et il découvre que beaucoup de femmes en ont marre. Elles n’ont plus le temps de faire quoi que ce soit, le « boulot, boulot, boulot, ... », comme il le dit lui-même, prend tout leur temps.

La maternité était selon Simone de Beauvoir une entrave à la Liberté que les femmes pouvaient espérer acquérir un jour... D’où la distribution massive de la pilule et le remboursement quasi total de l’avortement. Mais n’est-ce pas contre nature?

On nous a promis l’Egalité. Quelle égalité? Nous sommes différents, hommes et femmes. Et alors? Tant mieux!

Revenons-en à l’Amour alors, si tout nous a déçues. Pouvoir aimer et pouvoir compter sur quelqu’un! Essayons de combiner notre force et notre ambition pour aimer ceux qui sont autour de nous et d’être aimés par eux. Femme de n’importe quelle année, femme pour aimer et être aimée!

Anne-Chantal                      

Dans un voyage en absurdie
Que je fais lorsque je m’ennuie,
J’ai imaginé sans complexe
Qu’un matin je changeais de sexe,
Que je vivais l’étrange drame
D’être une femme, D’être une femme.

REFRAIN
Femme être une femme

Depuis les années 80,
Les femmes sont des hommes à temps plein
Finies les revendications
C’qu’elles ont voulu maintenant elles l’ont
ce sont toutes des femmes accomplies
Sans vraiment besoin d’un mari
Femme capitaine de société
Elles ont d’autres chats à fouetter
de conseils d’administration
de longs diners en réunion
passer en coup de vent chez le coiffeur
se maquiller dans l’ascenseur
elles rentrent épuisées tous les soirs
la télé elles veulent plus la voir
à peine la couv’ d’un magazine
et un cachet qui les assassine

REFRAIN

Quant à l’amour elles n’y pensent plus
Juste un amant qu’elles n'revoient plus
d’ailleurs c’est un acte manqué
quand leurs portables se mettent à vibrer
pour la nostalgie d’autrefois
faudrait du temps elles n’en ont pas
elles y reviendront évidemment
avec le premier cheveux blanc
trente années se sont écoulées
ont-elles perdu ce qu’elles ont gagné
Elles étaient femmes en 80
et femmes jusqu’au bout des seins
Question salaire ca ne va pas mieux
Celui d’un homme coupé en deux
On les enfume de parité
mais qui promet l’égalité

REFRAIN

Je sais que beaucoup en ont marre
mais s’il n’est pas encore trop tard
il suffit de r’trouver l’adresse
du type gâché dans leur jeunesse
un homme gentil qu’elles ont laissé
au bord des occasions manquées
refaire sa vie et pourquoi pas
être une femme et belle à la fois
l’amour d’automne c’est encore mieux
laisser un homme faire ce qu’il veut
et puis s’endormir contre lui
jeter les dossiers aux orties
Se dire qu’au fond ce sont les femmes
Et mon Dieu ce n’est pas un drame
Femme de n’importe quelles années
Femme pour aimer se faire aimer

REFRAIN

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Nous n'aurons pas d'enfants - Michel Sardou

1/3/2010

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Attention, cette chanson existe aussi en version courte (càd sans le dernière paragraphe...). Ca change évidemment toute la chanson!
Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant
Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant

S'il doit vivre pour vivre et n'être qu'un passant
Et s'il n'est pas poète et s'il n'a pas d'argent
Il risque de pleurer plus souvent qu'à son tour
Et de nous reprocher à jamais notre amour

Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant
Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant

Et puis nous n'avons rien en plus de notre amour
Qu'une rue sans soleil et fenêtre sur cour
Si le coin le plus sombre est une chambre d'enfant
Il grandira dans l'ombre à l'ombre des vivants
Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant
Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant

Et si un jour peut-être nous écartant de tout
Il devenait sans cesse un prétexte entre nous
Je ne saurais pas lui dire que je ne t'aime plus
Je ne saurais pas lui dire qu'il ne me verra plus

Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant
Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant

Ces mots je les ai dit et répétés cent fois
Ces mots je les ai crus j'avais peur quelque fois
Qu'ils ne volent à jamais ce qui nous appartient
Mais quand l'enfant paraît je crois qu'on l'aime bien

Pour ceux qui aiment les chansons récentes, je suis désolée de  les décevoir, mais cette fois-ci ce sera donc une chanson plus ancienne. Un genre de chansons dont retrouve facilement la rengaine et qu’on entonne sans même plus faire attention aux paroles.

Alors cette fois-ci j’ai fait attention. Et voila comment la chanson atterrit dans le Jeunespourlavie.org. !
je trouve ça une belle chanson, dans le sens que Sardou a beau énumer toutes les excuses (qu’il croit valables) il doit bien avouer que ça ne sert à rien... la peur doit faire place à un bonheur, à la vie, à l’espoir. Et c’est justement grâce à cette fin que cette chanson à toute son importance. Cette belle fin qui montre comme la vie peut être belle. Une belle fin, un « Happy End » et tout semble rétabli.

Je me suis toujours imaginée (à tort ou à raison, qui me le dira ?) que soit la maman découvrait qu’elle était enceinte, soit que l’enfant naissait. Mais de toutes façons l’enfant pointe le bout de son nez et la lueur d’espoir apparaît en même temps que la phrase « quand l'enfant paraît je crois qu'on l'aime bien »

Mais d’un autre côté cette phrase me nargue et j’ai envie de répliquer : « Et pourquoi -qui pourrait me donner une raison valable pour me faire affirmer le contraire- ne l’aimerait-on pas ? »

Pendant les  neuf mois qui précèdent sa naissance, ne regarde-t-on pas ce qu’il représente, ce qu’il deviendra (« s'il n'est pas poète et s'il n'a pas d'argent », « Il risque de pleurer plus souvent qu'à son tour », « Si le coin le plus sombre est une chambre d'enfant », .... bref tous ces « si » qui mettraient Paris en bouteille) au lieu de regarder qui il est vraiment ?

Alors quand l’enfant est là, on le voit tel qu’il est, alors bien sûr qu’on l’aime bien ! Comment pourrait faire autrement ?

On devrait le regarder plus souvent et surtout mieux : il n’y a pas plus fragile que lui et en plus, pas plus confiant... Alors que Sardou enchaîne les diverses excuses pour ne pas avoir d’enfants, les répète cent fois, l’enfant paraît tout simplement et il doit conclure que« quand il paraît, je crois qu’on l’aime bien. »

Ce qui prouve que tôt ou tard, l’amour finit toujours par vaincre...

Anne-Chantal                      

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Juste Après - JJ Goldman

1/9/2009

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Elle a éteint la lumière,
Et puis qu’est-ce qu’elle a bien pu faire ?
Juste après ?

Se balader, prendre l’air ?
Oublier le sang, l’éther,
C’était la nuit ou le jour ?
Juste après ?

Deux, trois mots d’une prière,
Ou plutôt rien et se taire,
Comme un cadeau qu’on savoure,
Qu’a-t-elle fait ?

Un alcool, un chocolat,
Elle a bien un truc comme ca
Dans ces cas-la.

Le registre, un formulaire,
Son quotidien l’ordinaire,
Son univers.
A-t-elle écrit une lettre ?
Fini un bouquin peut-être ?
Une cigarette ?

Qu’est-ce qu’on peut bien faire,
Après ca ?

Elle y est sûrement retournée
Le regarder respirer,
Puis s’est endormie.

Comme dormait cet enfant,
Si paisible en ignorant,
Qu’on en pleurait jusqu’ici.

Mais qu’est-ce qu’on peut bien faire,
Après ca ?

A force de se poser inlassablement la question « mais qu’est-ce qu’elle a bien pu faire juste après ? », J.-J. Goldman nous fait nous poser une autre question : « mais qu’a-t-elle bien pu faire avant qui rende cet après  si intéressant ? ». Cette chanson a beau être un classique, on ignore souvent ce qui se cache derrière le texte.

Comme les paroles ne nous révèlent pas grand-chose, ce sera la clip qui nous en dira un peu plus long (pour les intéressés il est sur YouTube : Jean-Jacques Goldman- juste après)
En un premier temps, un message apparaît :

« Je suis tombé sur ce documentaire
par hasard, une nuit en zappant.
 Happé par les images violentes,
 presque complaisantes,
puis miraculeuses pour cette femme
 et son quotidien de vie ou de mort. ».

Après on voit surtout une horloge, avec son « tic-tac »incessant et des yeux, parfois mouillés, des paysages, ... toutes des choses qui à première vue n’ont pas beaucoup de rapports entre elles. Et c’est là que Goldman pose toutes ces questions. Des questions auxquelles on n’a pas (encore) de réponse.
Et tout à coup la musique s’arrête pour faire place au tic-tac rapide de l’horloge. On assiste à une naissance. Les yeux sont fixés sur les gestes précis du médecin et de l’infirmière. Mais voilà qu’ un problème survient. Et la confusion se devine dans toutes sortes de détails : l’infirmière s’acharnant à réveiller le bébé, les yeux qui s’agrandissent, l’aiguille de l’horloge qui n’avance plus.
On voit les gestes toujours déterminés de l’infirmière qui semble s’acharner à faire vivre cet enfant, et surtout cette aiguille qui n’avance toujours pas. Elle part mais elle revient aussitôt. Comme si elle était indécise quant à la suite des évènements. C’est plus angoissant que si elle restait sur place. Et cet enfant qui ne veut toujours pas ouvrir les yeux ! Tout semble happé par les mouvements de l’infirmière. Et petit à petit le rouge remplace le blanc de l’horloge...
Soudain, presque miraculeusement, la musique repart, l’aiguille repart elle aussi, le médecin soupire... d’aise en même temps que les yeux de la petite fille s’ouvrent. Et on se sent à nouveau respirer.
A ce moment seulement on commence à comprendre le questionnement du chanteur.

Tout cela se passe en Afrique, au Zaïre. Le matériel utilisé n’est peut-être pas des plus modernes, mais là au moins ils ont la volonté de faire vivre leurs enfants (et avec quels résultats): « Ce que vous allez voir, vous ne le verrez jamais ailleurs. Parce que chez nous quand un bébé naît à moitié mort, il y a couveuse, réanimation et tout le tremblement. Ici rien. »

Pour ceux qui veulent voir le reportage ou qui veulent en savoir plus long sur l’origine du clip, n’hésitez pas à faire le détour par YouTube (« juste après-origines du clip »).
Je remercie en tout cas notre « ami » sur facebook qui a eu la lumineuse idée de poster le reportage !

« Mais qu’est-ce qu’on peut bien faire après ça ? » Témoigner de la beauté de la vie évidemment :)

Comme quoi, Facebook et YouTube peuvent apporter de bonnes choses.

Anne-Chantal


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L'amitié - Les enfoirés

1/5/2009

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Sommes-nous si prêts que ça à accepter la vraie différence des gens et à les rejoindre en profondeur ? N’avons-nous pas, au contraire, cette habitude de nous limiter à des relations superficielles qui enferment l’autre dans l’image que nous nous en formons? « Zappant » sur la différence, nous tombons finalement dans l’indifférence.

La pseudo-amitié est devenue omniprésente. Si telle personne est bien vue, tout le monde se précipitera autour d’elle et fera de son mieux pour s’entendre avec elle. Rejetant au besoin les autres dans l’oubli. C’est ainsi que nos contacts sociaux fonctionnent. Où sont passés ces gens venus des nuages avec soleil et pluie comme simple bagage, qui ont fait la saison des amitiés sincères, la plus belle saison des quatre de la terre ?

C’est la dure loi de notre jungle sociale : ceux qui ne se sont pas pliés au « politiquement correct » ou à la règle d’or d’être « comme tout le monde » sont exclus, classés et bannis avec l’accord tacite de la société.

Aujourd’hui, on n’écoute plus son prochain. L’aider à trouver une solution à ses maux, vous n’y pensez pas ? Par contre, on se bousculera pour l’aider à se couler dans le moule. Malaise, défiance généralisée, regards qui se détournent ou qui au contraire se font scrutateurs au point de devenir insupportables... Parfois nos contemporains ne se bornent même plus à éviter les personnes différentes. Dans l’indifférence totale ils les suppriment, par exemple dans le cas de l’avortement dit « thérapeutique ». Ou ils les laissent glisser vers le suicide. Simple et efficace, mais pas sans bavure, quoi qu’en disent les gens. Et le pire est que personne ne semble réagir. Parce que ceux qui le font seront, à leur tour, au mieux ignorés, et au pire placés sous un mauvais jour.

Nous qui nous savons appelés à témoigner de la vérité au quotidien (et pas qu’une seule fois par an, tels les enfoirés lors de leur spectacle), montrons que nous sommes plus forts que l’indifférence. Armés de l’amitié vraie et du respect mutuel que nous avons choisis comme source d’inspiration pour notre action, nous pourrons repartir au fond des nuages et de nouveau sourire à bien d’autres visages.

Anne-Chantal

Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simple bagage
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre

Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage.
Dans leur cœur est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse!!

Alors ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras

Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autre visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse.

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Qu'il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne.
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines

Alors peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois.

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Qu'il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne.
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines

Alors peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois

Alors peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois.

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Millésime - Pascal Obispo

1/3/2009

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Sur les coteaux en pentes
Les vallons amoureux
Un rayon de soleil
Est passé sur nous deux
J'attendais de ce ciel
Qu'il me fasse juste un signe
Et je vois mon château
Sortir du cœur des vignes

{Refrain:}
Tu es mon millésime
Ma plus belle année
Pour ce bonheur en prime
Que tu m'a donné
Je suis à jamais ta terre
C'est ça être père

Après autant d'amour
La saison des vendanges
On récolte le fruit
Le meilleur des mélanges

 
(oh oh)
La bouche est ronde et pleine
Et le nez si discret
Quel prénom allait-on bien pouvoir te donner?

{au Refrain}

Je ne sais pas de quoi
Notre histoire sera faite
Mais je me sens porté
Un jour est une fête
Quelques notes légères
Les regards qui caressent
Et je gagne en amour comme en gagne en noblesse

C'est ça être père...
C'est ça...
C'est ça être Père...

C’est le printemps, le temps pascal. Il faut beau, chacun devrait être heureux. Pourtant, tout le monde ne l’est pas. Tous ont l’air stressé. Ils courent à travers la ville avec un agenda dans la tête. Pas une minute à perdre, il faut toujours faire mieux et plus vite. Bien sûr c’est important d’avoir beaucoup de projets, beaucoup d’ambitions. Mais ne passons pas à côté du plus important.

Et si on s’arrêtait en s’extasiant devant la beauté, si on s’émerveillait devant la gentillesse, le sourire des gens, si on se réjouissait devant leur disponibilité au lieu de s’énerver parce que rien n’avance ?

C’est vrai qu’il y a plein de choses à faire, mais il ne faut pas avoir peur de savoir refuser des choses pour se consacrer pleinement à celles qui en valent vraiment la peine.

Dans notre vie, il arrive que les événements ne se produisent pas au moment voulu : « Ah non, pas maintenant, je n’ai vraiment pas le temps ! » Or si on y réfléchit, on n’aurait jamais eu le temps à un autre moment non plus. De même quand on est enceinte. Parfois on aurait aimé que l’enfant ne vienne pas aussi vite. On regarde son agenda et on se dit que comme il naîtra en été, ça n’ira pas : il y a les vacances, le congrès untel, etc. Mais des congrès il y en aura d’autres, alors que cet enfant est unique, c’est génial. Alors si on se disait plutôt, en ayant toujours son agenda à la main, que ce sera chouette, qu’il naîtra pendant les vacances scolaires, qu’on pourra bien fêter son anniversaire, qu’il n’ira pas à l’école ce jour-là, etc. N’est-ce pas mille fois mieux ?

Pascal Obispo, dans la chanson, s’émerveille de toute la beauté qu’il perçoit, des mille et une choses qui rendent la vie agréable quand on y fait attention, qui montrent qu’on est heureux. Ainsi, il voit les coteaux en pente. Il aurait aussi bien pu observer que quand on se promène à vélo de par ces coteaux en pentes (pas forcément en descente), c’est beaucoup moins agréable. De son enfant aussi il ne voit que les beaux côtés : un petit nez discret (il aurait pu dire qu’il trouve le nez trop petit). « Il s’assied déjà » alors qu’il est peut-être en retard par rapport aux autres enfants. Obispo a choisi le bonheur. Il est heureux. « C’est ça être père » : s’émerveiller de tout à chaque instant.

Je ne veux pas dire qu’il faille arrêter le temps. C’est impossible. Ni tout subir béatement. Mais au contraire, continuons, confiants, sur notre lancée. Faisons-nous les humbles instruments, les petites pierres qui savent que le maître de l’ouvrage leur trouvera, au meilleur moment, la place qui leur revient dans l’édifice qu’il construit.

Anne-Chantal

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Si tu n'étais plus là - Sheryfa Luna

1/1/2009

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Tu sais j'ai tellement peur de le perdre
que j'en dors plus la nuit.
Il est le seul que je vois dans mes rêves,
celui qui partage ma vie.
Je sais je lui pose trop de questions,
mais c'est plus fort que moi.
Je sais je dois faire attention,
pour qu'il ne s'éloigne pas de moi.

Refrain:(x2)

Qu'est ce que je deviendrais,
qui me consolerais,
à qui je parlerais,
si tu n'étais plus là.
Si un jour tu t'éloignais,
dis moi ce que je ferais
comment je survivrais,
si tu n'étais plus là.
Je sais à quel point je veux lui plaire,
je ferais n'importe quoi,
je fais trop souvent le contraire,
de ce qu'il attend de moi.
Je sais je lui pose trop de questions,
mais c'est plus fort que moi
Je sais je dois faire attention,
pour qu'il ne s'éloigne pas de moi

Refrain:(x2)

Si un jour tu t’éloignais,
dis moi ce que je ferais
comment je survivrais,
Qu'est ce que je deviendrais,
qui me consolerais
oh oh oh oh oh
oh oh oh oh oh

Refrain:(x2)
Si tu n'étais plus là
Si tu n'étais plus là
Si tu n'étais plus là...
Comme quoi, prendre le métro, ça a parfois du bon pour alimenter la réflexion. L’autre jour, la personne assise en
face de moi écoutait justement « Si tu n’étais pas là » de Sherifa Luna. Chanson dont j’ai facilement reconnu l’air
à force de l’avoir entendue. Et cette chanson m’a fait songer à toutes sortes de choses, comme : que ferions nous si telle ou telle personne n’existait pas ? Aurions nous été ceux que nous sommes aujourd’hui ? Certaines personnes enrichissent notre existence, mettent de la couleur et donnent du relief à notre parcours. D’autres le façonnent, lui impriment un nouvel élan. Nous avons besoin d’eux et eux ont besoin de nous.

Et si aujourd’hui nous nous adonnons à ces réflexions, c’est parce que nous avons eu la chance de vivre. D’autres
ne peuvent même pas se poser la question. Pourtant, Dieu sait s’ils auraient pu enrichir notre vie. Qu’aurions nous été alors ? Qui aurions-nous rencontré ? Avec qui aurions-nous ri ? Mais aussi : qui aurions-nous aidé, visité, secouru, écouté ? Avec qui aurions-nous parlé ? Notre parcours aurait été sans doute tout à fait différent.

Cette chanson me rappelle ce que nous raconte aussi le film « It’s a wonderful life » (avec James Stewart, Donna
Reed, Lionel Barrymore). C’est l’histoire d’un homme, Georges, qui a passé sa vie à aider les autres. Au fur et à
mesure que le temps s’écoule, il doit abandonner ses rêves. A la fin, il croit que tout est fini, foutu, et tente de se
suicider. Un ange lui montre alors ce que la ville aurait été sans lui : pauvre et malheureuse. Ce que je veux dire
par là, c’est que nous n’avons pas toujours l’impression de changer quelque chose, que personne n’entend ou n’écoute. Pourtant, il ne faut pas nous laisser abattre. Nous sommes là pour quelque chose et les gens ont besoin de nous. Nos propos et nos actes ne tombent pas toujours dans le vide, ils tombent parfois dans la bonne terre et ils ne demandent alors qu’à germer.


Non, vraiment, ne nous laissons pas abattre et proclamons à travers le monde cette belle expérience qu’est la vie,
défendons-la et n’oublions pas de remercier les gens autour de nous pour toutes ces belles couleurs dont ils parent notre existence, souvent à leur insu !
Anne-Chantal
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Tu es mon plus beau Noël - Johnny Halliday

25/12/2008

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J’avais oublié
A quel point on se sent petit
Dans les yeux d’un enfant
Plus rien ne compte,
Juste sa vie
J’avais mis de côté
Tous ces instants
Qu’on croit acquis
Ces instincts qu’on découvre
Avec toi je grandis moi aussi...

Et voilà qu’à nouveau
Je fais des projets dans ma vie
Pour te laisser du beau,
Rien que de l’amour mais aussi
Je me prends à rêver
Qu’un jour, tu voudras partager
Ce qui de près ou de loin
Dans ma vie a compté

refrain: Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n’ai jamais eu
Tu es l’amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus


Tu es mon plus beau Noël
Celui que je ne n’attendais pas
Ce merveilleux cadeau tombé du ciel
Celui dont rêvent tous les papas

Il y a tellement de choses
Que j’aimerais te raconter
Pour te donner la force,
Le courage de tout affronter
Si je peux te transmettre
Ce formidable goût d’aimer
De tous les hommes je serai,
Le plus heureux,
Le plus comblé.

refrain

Je serai pour toi le père
Celui sur qui tu peux compter
Tout ce que tu espères
Je promets de te le donner

refrain

Toi mon amour, ma vie
Mon étincelle
Je suis le plus heureux
Tu vois...

Noël, cette belle fête qui nous ouvre à l’amour, l’espérance, la confiance et la paix, est un point culminant de notre année liturgique. Même si ce n’est pas la fête la plus importante, elle nous touche de façon différente. Et n’est-ce pas plusieurs fois par an que nous pouvons la revivre ? En effet, chaque naissance ne souffle-t-elle pas la chaleur de Noël ? L’arrivée de chaque enfant n’allume-t-elle pas dans tant de foyers différents les quatre cierges de l’Avent ?

Le premier cierge symbolise la paix. Quand on voit dormir un tout petit enfant, ne se demande-t-on pas parfois comment il est possible de vivre à ce point dans la paix, alors que le monde qui l’entoure en est tellement éloigné ? C’est le signe peut-être qu’il faut retourner en enfance pour accéder au Royaume.

Le deuxième représente la confiance. Lorsque nous sommes confrontés à la confiance sans faille d’un enfant, à notre tour la confiance nous gagne. Nous aurons, c’est sûr, la force de le protéger si jamais quelque chose devait lui arriver. C’est le sentiment maternel ou paternel, qui n’est pas réservé aux seuls parents mais aussi aux proches, frères et sœurs, oncles et tantes et amis... « Je serai pour toi le père, celui sur qui tu peux compter ». Le troisième évoque quant à lui l’amour. Quand on voit un petit enfant on a l’impression qu’il rayonne d’amour. Par contagion le monde autour de lui est plein d’un amour qui gagne tout l’entourage. « Je fais des projets dans ma vie pour te laisser du beau, rien que de l’amour ».

Et le quatrième cierge, enfin, figure l’espérance. Avec un enfant on apprend à redécouvrir le monde comme nous l’avons fait à l’époque de notre propre enfance, loin de toute appréhension. Un enfant reçoit dans la confiance l’héritage parental. Ce n’est pas d’abord une question d’argent mais surtout tout un environnement éducatif dans les domaines culturel, religieux, sentimental, etc. «Ces instincts qu’on découvre avec toi je grandis moi aussi.», « Il y a tellement de choses que j’aimerais te raconter pour te donner la force, le courage de tout affronter si je peux te transmettre ce formidable goût d’aimer de tous les hommes je serai, le plus heureux, le plus comblé ».

Dans notre combat pour la vie, nous pensons avec tristesse à tous les avortements qui privent autant de foyers de la lumière, de la chaleur, de la paix, de l’amour, de l’espérance, de la confiance... N’est-ce pas comme refuser de fêter Noël? Pourtant, nous le savons, chacun peut s’ouvrir sans peine aux quatre lumières de Noël qui éclairent, dans les plus profonds recoins de notre personnalité, ce qu’il y a de meilleur en nous.

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mAjuscule : Les Passagers

1/11/2008

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Si on parlait un peu d'amour
Sans faire de détour
Roméo, Juliette et compagnie
Mi-réels, mi-utopie.
Nos rêves sont de rencontrer l'Amour
Avec un A !
Nos cauchemars sont de trouver un amour
Avec un a !...
minuscule, minuscule
Nous essayons de rester naturels
Mais nos joues nous trahissent
Nous sommes capables de tout tenter
Pour pouvoir l'approcher.
Majuscule
Majuscule
Majuscule
Nos cauchemars sont de trouver un amour
...minuscule
Nous croyons que Dieu nous a
donné
Le pouvoir d'aimer jusqu'au
bout de l'alphabet
Liant nos vies sous un trait vertical
Nous nous aimerons en lettres
capitales
[Refrain]
En commençant à bâtir ensemble
Nous découvrons nos limites
En voulant nous garder l'un pour
l'autre
Nous marquons notre engagement
[Refrain]
mAjuscule (Les Passagers)
Photo
Aujourd’hui dans notre société, les sentiments sont bafoués. Surtout à l’heure d’internet et de MSN où l’on peut prendre n’importe quelle identité derrière son clavier, la frontière entre l’amitié et l’amour devient de plus en plus floue. Les engagements liés à l’amour sont déclarés rétrogrades.
Pourquoi ? On ne veut plus s’engager de peur de se tromper, de ne pas savoir faire face, etc. L’engagement gratuit se fait de plus en plus rare, comme on peut le voir partout. Pourtant n’est-ce pas la plus belle preuve d’amour que d’offrir sa vie pour ceux que l’on aime ? 
Les jeunes ont aussi peur de s’engager dans le mariage, dans un amour durable, lorsqu’ils voient tous ces ménages qui se disloquent après quelques années. Il faut avouer que les statistiques peuvent faire peur, quand on pense à se marier. « Si eux n’ont pas réussi, et nous, alors ? » C’est pour mettre fin à ce cercle vicieux que nous lançons un groupe de jeunes motivés avec « Respect Youth Love » (www.respectyouthlove.be) un projet sur l’amour durable. Nous proposons de nous servir d’Internet, pour prouver que malgré tout le mal, quoi que l’on puisse dire, de bonnes choses circulent. Il s’agirait en l’occurrence d’un concours de films faits par des jeunes,
pour présenter « l’amour vrai ». Ils pourraient ensuite être placés sur YouTube ou inspirer des cours de langues ou de religion (donc, ceux qui sont intéressés, allez voir sur le blog : www.jeunespourlavie.skyrock.com).
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Mystère de la vie : Les Passagers

1/7/2008

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Photo
Nul ne connaît le mystère de sa naissance
Un jour on débarque sur terre
Neuf mois au chaud, puis c'est le grand saut
Projeté dans l'Univers
Petit miracle fragile et vulnérable,
Nous naissons tous sans défense
Une vraie personne à la première bouffée d'air
Un petit caractère

Une seconde, une minute, puis les heures qui défilent
Une journée, une semaine, puis les mois qui s'enfilent


Nul ne connaît les détours de la vie
Avec toutes ses fantaisies
Équilibriste sur la grande corde raide
Au vertige les espoirs cèdent
Joies et peines se succèdent en cabrioles
Les émotions s'affolent
Amour et haine se bousculent sur un perchoir
Pas d'échappatoire

Une seconde, une minute, puis les heures qui défilent
Une journée, une semaine, puis les mois qui s'enfilent


Combien d'années pour faire une vie
Une vie qui me rapproche d'un paradis
Combien de choix sont devant moi
Je me sens comme une proie
Rien ne dépend seulement de moi
Tout repose sur un Dieu infini et droit
D'un simple claquement de doigts
Il décide que mon heure est là
Et mon souffle s'enfuit sans un bruit

Une seconde, une minute, puis les heures qui défilent
Une journée, une semaine, puis les mois qui s'enfilen
t

Nul ne connaît le mystère de sa naissance
Un jour on débarque sur terre
Neuf mois au chaud, puis c'est le grand saut
Projeté dans l'Univers

A la naissance, nous sommes tous bien comparables. Même si les détails d’origines et de poids sont bien présents et si ces particularités ne feront qu’augmenter aux cours de notre vie, nous sommes tous en effet un « petit miracle fragile et vulnérable» et « sans défense ». N’est-ce pas émouvant ? Nous ne savons pas à quoi nous attendre, mais nous naissons, sous la protection de nos parents en qui nous mettons notre confiance. Nous n’avons guère le choix, pourriez-vous me dire. Bien sûr, et c’est ce qui fait toute l’importance de la charge qui incombe aux parents. Et ce n’est pas que l’enfant qui fait instinctivement confiance aux parents. Dieu leur fait confiance Lui aussi, c’est un fait. Dès lors, devant cette tâche si noble, comment répondre par un refus à cette confiance sans limite ?

Cet enfant, si petit soit-il, est une vraie personne dès la première bouffée d'air qu’il respire, et même avant, dès le sein maternel, il est « un petit caractère » qui ne cessera pas de s’affirmer. Combien d’enfants n’ont-ils pas survécu comme par miracle à des situations les plus désastreuses ?

Il est vrai que l’avenir de l’enfant qu’une mère porte en elle est parfois incertain, qui dira le contraire ? De là à le lui ‘épargner’, il y a néanmoins une sérieuse marge. Quel avenir est sans nuages à l’horizon ? Chaque avenir est lourd de choix, de difficultés, mais il ne faut pas l’oublier, de tellement de bonheur ! Ce bonheur, nous devons le faire partager à tous, même à ceux que nous ne connaissons pas, à ceux qui veulent qu’on leur donne une chance, à ceux qui ont besoin que d’un mot pour que leur vie continue…

L’enfant grandit, tout doucement et les années passent ([Une seconde, une minute, puis les heures qui défilent] [Une journée, une semaine, puis les mois qui s'enfilent]) et l’enfant apprend à jouer l’ «équilibriste sur la grande corde raide », à ne jamais perdre espoir, à faire ses choix, difficiles ou pas,…  Et un  jour il devra lui-même dire oui à la vie, continuer, inlassablement parce que la vie est belle et mérite d’être vécue et partagée !

Les passagers, les auteurs de cette chanson, en ont encore bien d’autres dans leur répertoire. Ils n’attendent que votre visite sur leur site : www.lespassagers.org

Ils nous feront l’immense plaisir et honneur d’être parmi nous le 18/10 lors de notre journée pour la vie et se produiront devant nous le soir vers 8heures.
Nous vous invitons donc, d’ores et déjà, à réserver cette date et nous espérons avoir le plaisir de vous voir !

Anne-Chantal

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Si j'étais quelqu'un - C. Dion  

17/10/2007

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Avec La Fondation Jérôme Lejeune 
Nathalie Nechtschein , jeune femme poète et porteuse de trisomie 21, a écrit un recueil intitulé "Ma différence".  Son talent a attiré l’attention de Jean-Jacques Goldman  qui a choisi son poème, Si j’étais quelqu’un, pour figurer dans le nouveau CD de Céline Dion : D’elles
« Je suis née trisomique 21. Moi, je dis que c'est une étiquette que les non-handicapés m'ont donnée.  Et puis d'abord qu'est-ce que ça peut leur faire à eux si je le suis ? Ils nous ont attribué des noms : handicapés légers, profonds, débiles, arriérés et des tas d'autres préjugés. Moi, je me suis battue de toutes mes forces pour essayer de leur prouver qu'ils peuvent se tromper. Je n'ai jamais eu envie d'être un échec pour la société. J'ai envie de vivre comme tous les autres. Parfois, je trouve les soi-disant normaux bien plus handicapés que moi.... » Nathalie Nechtschein.
« C’est le texte qui m’a le plus touchée. Où commence et où se termine la normalité et de quel droit lui donnons-nous des frontières » Céline Dion

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    Anne-Chantal

    Etudiante en littérature, Anne-Chantal vous livre à chaque fois que l'actualité lui laisse un peu de place dans le périodique, un commentaire sur une chanson qui l'a touchée! A suivre :)

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