... et ô surprise, ce ne sont pas des vieux cathos nostalgiques du francisme!
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Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l’euthanasie aux enfants malades arrive à la Chambre des représentants. Un passage en force qui pose question, deux jours après une manifestation contre les dérives possibles de la loi. La proposition de loi étendant l’euthanasie aux mineurs malades a été votée par le Sénat le 12 décembre 2013, suivant la procédure parlementaire. C’est maintenant à la Chambre d’en débattre. Celle-ci dispose désormais de soixante jours pour modifier le texte. La Chambre des représentants devait débattre de ce sujet lors de la réunion de sa commission Justice à 14h15. Les experts espèrent en particulier que la procédure de contrôle des euthanasies sera réévaluée avant toute extension de la loi. Un passage en force? Cette programmation est-elle un hasard? Ou une tentative de brusquer l’agenda sur un dossier qui devient éminemment sensible? Le week-end dernier a vu se lever un début de mouvement citoyen dénonçant le manque de contrôle de l’euthanasie, ainsi que le rôle très ambigu du lobby de l’ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité). Alors que la session parlementaire touche à sa fin, n’aurait-il pas été plus judicieux d’abord de répondre aux graves soupçons pesant sur la commission de contrôle, quite à reprendre le débat sur l’euthanasie des enfants malades après les élections? Mais ce choix d’une réflexion mesurée ne semble pas du tout partagé par les députés PS, MR et Ecolo qui voudraient par-dessus tout assurer l’extension de la loi de 2002. A l’heure du rapprochement entre le politique et le citoyen, ce décalage entre un agenda idéologique et les vrais problèmes de la population n’est guère un signal positif pour la démocratie. M. B. Lire aussi : Belga
- Bespreking euthanasie voor minderjarigen kan snel gaan in de Kamer (De kans is reëel dat de Kamercommissie Justitie deze maand nog instemt met de voorstellen rond euthanasie voor minderjarigen die eerder al groen licht kregen van de Senaat. CD&V, cdH, Vlaams Belang en MR hadden nog aangedrongen op extra hoorzittingen, maar vingen bot. Ook advies van de commissie Volksgezondheid komt er niet. … Ook wilde Kamerlid Sonja Becq graag nog het Metaforum van de KU Leuven horen, dat zich twee jaar lang multidisciplinair boog over het vraagstuk van de wilsbekwaamheid. De voorstanders van de verruiming wilden daar echter niet van weten. "Er is toch heel wat werk verzet in de Senaat: zeven dagen lang hoorzittingen met 35 mensen", argumenteerde PS-Kamerlid Karine Lalieux. En ook Open Vld-collega Carina Van Cauter wilde zo snel mogelijk met de eigenlijke bespreking van start gaan. …. Opvallend was dat ook MR-Kamerlid Marie-Christine Marghem aandrong op extra hoorzittingen, hoewel haar partij in de Senaat bij de felste pleitbezorgers hoorde. Zo wilde ze graag de Dutch Society for Pediatrics horen, net als de Nederlandse professor Eduard Verhagen die mee aan de wieg stond van het "Protocol van Groeningen" over euthanasie onder de twaalf. Nederland is immers het enige land met gelijkaardige wetgeving.) De Standaard p. 40: De twee maten van Down (Lezersbrief: “Het lijkt soms alsof er niks ergers bestaat dan Down. Onze ervaring is gelukkig anders. Maar als onze kinderen met hun Down-kind voor medische taxatie gaan, wordt het ineens een stuk minder erg. Geen 66 procent-erkenning, de grens om het statuut van gehandicapte te verwerven. Dan is het kind plots een heel stuk minder 'problematisch'. Feitelijk kost dat kleintje natuurlijk veel energie, medische zorg en opvang. Er is een grote discrepantie in het debat. Een baby met Down is aborteerbaar, zonder discussie. Maar als het om tegemoetkomingen gaat, is Down ineens helemaal niet zo problematisch meer. Twee maten. Laatste punt. Moet een samenleving jaarlijks 55 miljoen euro investeren in een veralgemeende bloedtest bij 66.000 zwangere vrouwen? Om er uiteindelijk ongeveer 30 extra Down-kinderen uit te halen die niet geboren zullen worden? Want er zullen altijd ouders kiezen voor behoud van hun kind, een recht dat ze sowieso hebben. Zijn er dan geen andere prioriteiten, gelet op de wachtlijsten in de zorgsector, zeker voor kinderen en jong-volwassenen met zwaardere fysieke en psychische aandoeningen? Wij menen van wel.”) François Hollande annonce l'euthanasie Dans sa recherche d'économies (50 milliards tout de même), François Hollande a annoncé la loi permettant l'élimination de ceux qui coûtent trop cher (il ne l'a pas dit comme cela, mais la relation de cause à effet est frappante). « Je souhaite qu'il [le texte de loi] puisse être fait sans polémique, sans division [sic] […] Il s'agit de permettre à toute personne majeure atteinte d'une maladie incurable, provoquant une souffrance psychologique ou physique insupportable de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité » Lire aussi: 20minutes
FIN DE VIE – C’est la seule annonce sur les sujets de société que le chef de l’Etat a formulée ce mardi après-midi…Aucune question ne lui a été posée à ce propos. Et sans doute aucune question ne lui aurait été posée. Dans un large préambule lors de sa conférence de presse, François Hollande a évoqué lui-même un projet de loi sur la fin de vie. Le président a annoncé que les conclusions du Comité d’éthique sur la fin de vie lui seraient remises dans «les prochaines semaines» avant un projet de loi qu’il prévoit «le plus large possible». Il en a déjà dessiné les contours en une phrase. «Le but pour toute personne majeure atteinte de maladie incurable et qui ne peut être apaisée de pouvoir demander dans des conditions strictes une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité», a ainsi expliqué le chef de l’Etat. >> Revivre la conférence du Président en live Des annonces sans cesse repoussées Proposition de campagne numéro 21 de François Hollande, le sujet de la fin de vie s’est heurté depuis l’élection de François Hollande a de nombreux avis contraires. Car le Comité d’éthique a déjà planché sur le sujet. En juillet 2013, ce Comité se prononçait en effet contre la légalisation de l’euthanasie, avant d’annoncer la poursuite de la réflexion. François Hollande avait déjà anticipé, annonçant un projet de loi pour juin 2013. Avant de le décaler à décembre 2013. Marisol Touraine chapeautera le projet de loi Car en décembre 2013, c’est un jury citoyen qui a travaillé sur la question et s’est prononcée, lui, pour la légalisation du suicide assisté et des «exceptions d’euthanasie». Toutes ces réflexions doivent donc être remises prochainement au gouvernement et nourrir le projet de loi que chapeautera Marisol Touraine, la ministre de la Santé. Si 92% des Français s’avouent favorables à la légalisation de l’euthanasie, François Hollande sait aussi qu’il risque d’embraser à nouveau la société française comme il l’avait fait au moment des débats sur le mariage pour tous.
Quel empressement pour faire passer cette loi! N'y avait-il aucune autre priorité? Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l'euthanasie aux mineurs arrive cette fois à la Chambre. Il est à l'ordre du jour aujourd'hui en commission de la Justice. Les débats vont pouvoir commencer. Au Sénat, les débats ont été longs. Plusieurs mois ont été nécessaires pour boucler le dossier, avec notamment beaucoup d'auditions de spécialistes. Un compromis a finalement été trouvé, limitant l'euthanasie aux mineurs pour les seules souffrances physiques.
Le texte a été adopté par une majorité différente, alternative à celle au pouvoir au niveau fédéral, avec les socialistes, les libéraux , les Verts et la N-VA. Le CDH et le CD&V ont voté contre, estimant notamment que les partis favorables au texte avaient voulu précipiter les choses. A la Chambre, aujourd'hui, le contexte est le même. Au Cd&V, notamment, on reste opposé à l'évolution décidée mais on explique aussi qu'on ne va pas faire de l'opposition pour faire de l'opposition. Le parti décidera ce matin s'il compte demander, par exemple, de nouvelles auditions. Pour les partisans d'un vote à la Chambre, la loi serait alors définitivement adoptée, et l'agenda est d'ores et déjà serré. La fin de la législature est en effet prévue pour le début avril, pour cause d'élections. M. Sirlereau sur www.rtbf.be Marche pour la Vie du 19 janvier à Paris
Elle est pas belle la vie ? Oui, mais… Je ne cesse de m’émerveiller devant la beauté de l’homme, de tout homme quel que soit son âge, sa nationalité, sa couleur, sa religion. Quand je vois un nouveau-né, je m’émerveille devant la beauté de l’œuvre de Dieu et je voudrais vous inviter tous à regarder tous ceux que vous rencontrez tout au long de vos journées avec un regard d’émerveillement. Puissions-nous tous témoigner de la beauté de la vie humaine de sa conception jusqu’à son terme naturel, oui “l’homme est homme de l’utérus au sépulcre” pour reprendre les mots de Léon Bloy. Oui la vie est belle, mais à condition qu’elle ne soit pas abîmée, défigurée, bafouée comme elle l’est trop souvent aujourd’hui. Nous devons avoir le courage de dénoncer toute atteinte à la vie de l’homme quelle qu’en soit la nature ou les auteurs : l’existence du quart-monde demeure un scandale, l’élargissement du fossé nord-sud est inacceptable ; le tsunami idéologique fondé sur la pseudo “théorie du genre” qui déferle sur notre monde est tout aussi irrecevable, comme l’est toute atteinte à la vie d’un fœtus ou la mise en place d’un soi-disant droit à mourir dans la dignité. Une urgence Une Marche pour la Vie est organisée à Paris le 19 janvier. Nous devons être au rendez-vous car les attaques contre l’homme se multiplient. Dès le 20 janvier sera débattu à l’Assemblée un projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, auquel ont été ajoutés des amendements visant à libéraliser l’avortement d’une part et à étendre le délit d’entrave à l’avortement, à l’information d’autre part. Les défenseurs de ce texte le présentent comme un « toilettage » de la loi Veil, or les modifications apportées sont fondamentales : l’avortement ne sera plus une dérogation au respect de la vie mais deviendra un droit ; la liberté d’expression sera restreinte puisqu’on devra présenter la vie et la mort comme deux réponses équivalentes. « Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui, le fils de l'homme, pour que tu prennes soin de lui ? » Le regard du Christ sur l’homme continue de se répandre dans le monde à travers l’Église universelle. C’est aux disciples du Christ de dire au monde la grandeur de l’homme. L’homme reste un mystère, irréductible à toute image que la société se forge sur son compte. L’urgence est donc de rappeler le caractère unique et précieux de toute existence humaine de la conception jusqu’à sa fin naturelle : « L’avortement et l’euthanasie sont des crimes qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer » avait rappelé le Bienheureux Jean-Paul II. Servir l’homme Quand l’humanité de l’homme est menacée, la première des charités est de s’interroger sur ce que nous pouvons faire : « Ce que vous aurez fait au plus petit d'entre mes frères c'est à moi que vous l'aurez fait. » Pour la Bienheureuse mère Térésa, « le plus grand destructeur de la paix dans le monde aujourd'hui est l'avortement. Si une mère peut tuer son propre enfant, qu'est-ce qui pourra nous empêcher vous et moi de nous entre-tuer ? » Depuis près de quarante ans, ce sont plus de 200 000 avortements qui ont été pratiqués chaque année en France. Faire de cet acte un droit est une violence faite à tous, à commencer par les femmes et les enfants. Suite à l’année 2013 où nombre d’entre nous ont expérimenté le « réveil des consciences » au service de la famille, continuons de nous mettre en marche au service del’homme et de tout homme. Plus les chrétiens prendront la parole dans les débats publics, plus notre monde sera sensible à une autre conception de la vie et de l’homme. Voilà pourquoi, j’ai décidé de participer personnellement à la marche pour la Vie le dimanche 19 janvier prochain. Ne manquons pas ce rendez-vous et n’ayons pas peur de lutter contre toute atteinte à la Vie de l’homme quelle qu’en soit la forme. Je terminerai en disant merci à tous ceux qui s’engagent au service de l’homme et de sa dignité. En effet le combat pour l’homme doit être mené sur tous les fronts où l’homme est bafoué, défiguré, atteint dans sa dignité d’homme et tout spécialement quand les plus pauvres et les plus fragiles en sont les victimes. Avignon, le 12 janvier 2014 + Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon Source
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Jeunes Pour la Vie
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Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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