La loi belge du 28 mai 2002 qui a dépénalisé l’euthanasie garantit aux professionnels de la santé une clause de conscience en matière d’euthanasie.
Plus personne n’ignore, que le 28 février 2014 a été promulguée la loi modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie en vue de l'étendre aux mineurs. Moins médiatisé est le fait que d’autres propositions de loi, liées à l’euthanasie et le droit de s’opposer personnellement à son exercice, ont été déposées au Sénat belge le 26 juin 2013. L’une d’entre elles vise à « fixer un délai à respecter par le médecin, d'une part, pour répondre à la demande d'euthanasie du patient et d'autre part, pour transmettre le dossier médical du patient à une commission au cas où il refuserait d'accéder à la demande de celui-ci ». Une loi peut-elle contraindre la conscience d’un individu ? Quelle force légale ou légitimité sociale reconnaître au droit à l’objection de conscience face aux prescrits d’une loi ? Plusieurs textes juridiques internationaux garantissent le droit à la liberté de conscience. Il s’agit notamment de l’article 9 de la Convention Européenne des droits de l’Homme et de la Résolution 1763 sur le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux, adoptée par le Conseil de l’Europe le 7 octobre 2010. Madame Andrea POPESCU, juriste au « European Center for Law and Justice » à Strasbourg (ECLJ), siège de la Cour européenne des droits de l'homme, exposera les implications juridiques et éthiques liées à l'exercice effectif du droit à l'objection de conscience. Elle se penchera également sur l’état de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme sur l’objection de conscience. Quand le roi Henri VIII veut se séparer de son épouse, le pape le lui refuse. Henri VIII décide de passer outre et fonda ainsi l'anglicanisme. Thomas More, en conscience, objectera. S'il le paya de sa vie, il reste pour toujours un exemple de vérité ! LE ROI : Un seul homme, il suffit d'un seul homme. Et même si je lui fais son procès et qu'on lui coupe la tête, il m'aura éternellement dit non ! (Il crie :) Mais qu'est-ce que c'est, à la fin, que cette puissance sans armes, qui se dresse seule, contre tout ? ANNE, doucement : L'orgueil des justes. LE ROI : Il n'y a pas de place pour deux orgueils en Angleterre. Et Dieu voulu que ce soit moi le Roi. Anouilh, J. Thomas More ou l'homme libre
[I]l y a aussi la pathologie de la raison entièrement coupée de Dieu. Nous l'avons vu dans les idéologies totalitaires qui s'étaient coupées de Dieu et voulaient désormais construire l'homme nouveau, le monde nouveau. Hitler doit sans doute être qualifié d'irrationaliste. Toutefois les grands prophètes et réalisateurs du Marxisme ne se comprenaient pas moins comme des constructeurs du monde animés seulement par la raison. Peut-être l'expression la plus dramatique de cette pathologie de la raison est-elle Pol Pot, en qui se manifeste de façon immédiate la cruauté d'une telle reconstruction du monde. Cependant le développement spirituel en Occident tend lui-même toujours plus vers des pathologies destructrices de la raison. La bombe atomique avec laquelle la raison, au lieu d'être une force constructrice, cherchait sa force dans la capacité de destruction, n'était-elle pas déjà un dépassement des limites ? Quand, avec la recherche du code génétique, la raison se saisit des racines de la vie, elle tend toujours davantage à ne plus voir dans l'homme un don du Créateur (ou de « la Nature »), mais à en faire un produit. L'homme est « fait », et ce qu'on peut « faire », on peut aussi le détruire. La dignité humaine disparaît. Où donc les droits de l'homme devraient-ils encore trouver un ancrage ? Comment pourrait encore résister le respect de l'homme, même vaincu, faible, souffrant, handicapé ? En tout cela, la notion de raison s'aplatit toujours plus. Les Anciens faisaient encore, par exemple, la distinction entre la ratio et l'intellectus, entre la raison dans son rapport à la réalité empirique et manufacturable, et la raison pénétrant les couches les plus profondes de l'être, mais il ne subsiste plus, désormais, que la ratio au sens très étroit du terme. Seul ce qui est vérifiable, ou plus exactement ce qui est falsifiable, vaut encore comme rationnel : la raison se réduit à ce qui est contrôlable au niveau expérimental. Tout le secteur de la morale et de la religion fait alors partie du domaine de ce qui est « subjectif » - il tombe en dehors de la raison commune. La religion et la morale n'appartiennent plus alors à la raison ; il n'y a plus de critères communs, « objectifs », de la moralité. Pour la religion, on ne considère pas cela de façon trop tragique - chacun doit trouver la sienne, ce qui veut dire qu'on la regarde en tout état de cause comme une sorte d'ornement subjectif, doté éventuellement de motivations utiles. Bien sûr - si la réalité n'est que le produit de processus mécaniques, elle ne comporte comme telle aucune morale. Le bien en soi, qui tenait encore tant à cœur à Kant, n'existe plus. Bien signifie simplement « meilleur que », a dit un jour un théologien moraliste décédé depuis lors. S'il en est ainsi, il n'existe pas non plus ce qui est en soi, et toujours, mal. Le bien et le mal dépendent alors du calcul des conséquences. Et c'est ainsi du reste qu'ont agi de fait les dictatures idéologiques : dans un cas donné, si cela sert la construction du monde futur de la raison, il peut être éventuellement bon de tuer des innocents. De toute façon leur dignité absolue n'existe plus. La raison malade et la religion manipulée se rencontrent finalement dans le même résultat. Toute reconnaissance de valeurs définitives, toute assertion de vérité de la part de la raison, apparaît finalement comme fondamentalisme à la raison malade. Il ne lui reste plus que la dissolution, la déconstruction, comme nous y exerce à l'avance un Jacques Derrida : il a « déconstruit » l'hospitalité, la démocratie, l'État et finalement aussi la notion de terrorisme, pour se retrouver, à la fin, épouvanté devant les événements du 11 septembre. Une raison qui ne sait plus reconnaître qu'elle-même et ce qui est empiriquement certain, se paralyse et se détruit elle-même. Pour lire le discours dans son intégralité: Zenit.org
La Commission Européenne a refusé d'écouter les 1.800.000 citoyens européens qui demandent la protection de l'embryon. Mais nous ne nous laisserons pas impressionner! La protection de la vie humaine passe avant tout. En mode sentinelle s'il le faut, même en période d'examens!
Quand une politicienne met en première place de ses priorités la défense de la vie, de la conception à la mort naturelle, il faut que ça se sache!
Nous relayons donc avec joie cette bonne nouvelle! "L’euthanasieur le plus en vue de Belgique, le Dr Wim Distelmans, organise un voyage d’études à Auschwitz, le camp d’extermination nazi. Son invitation adressée à des professionnels de santé il décrit Auschwitz comme un environnement « stimulant » dans lequel on peut « lever la confusion autour de l’euthanasie ». Le voyage d’études organisé par Distelmans aide en effet à clarifier les choses : il montre combien est minime la distance entre l’euthanasie belge en 2014 et les camps de la mort nazis en 1944. Faire le lien entre le droit de mourir et les nazis est tabou dans la plupart des milieux. De fait, on estime généralement que les opposants ont le dessous dans toute discussion dès l’instant où ils prononcent le mot « nazi ». Mais l’initiative époustouflante du Dr Distelmans pourrait bien mettre fin à cet automatisme.Organiser un séminaire sur l’euthanasie dans un camp de la mort où l’idée d’une « vie qui ne vaut pas d’être vécue » a pris sa forme la plus extrême est pour le moins bizarre. Le Dr Distelmans a souvent fait la une des médias du monde entier. Il a été filmée par la télévision au moment où il tuait Nathan Verhelst, en grande souffrance à la suite d’une opération de changement de sexe ratée. Il a pratiqué la première euthanasie double du monde en tuant les jumeaux Marc et Eddy Verbessem, que les services sociaux belges n’avaient pas su aider. Par trois fois au moins, il a été impliqué dans l’euthanasie de personnes souffrant de dépression. Lire la suite La question de l’euthanasie des enfants malades fait son entrée dans la campagne électorale. Choqués par le manque de transparence démocratique, des citoyens ont tenu à coller des affiches indiquant si le candidat a voté pour l’euthanasie. Reportage. La rumeur courait depuis quelques jours: les affiches de candidats ayant voté pour l’euthanasie des mineurs auraient été barbouillées d’autocollants indiquant leur vote. Mais aucun signe distinctif ne permettait de le relier à un quelconque groupe.
Rendez-vous est donc pris, un soir à Bruxelles, avec ces mystérieux colleurs d’affiches. Cinq personnes. Deux voitures. 200 affiches. Assez pour tenir toute la nuit. Chaque député pour l’euthanasie y passe Les cinq amis ont tout prévu: un rouleau de tapisserie avec un manche de 6 mètres de long, mais aussi des affiches « Il a voté pour l’Euthanasie des enfants » dans les deux langues. Et pour ne pas faire de sexisme, il y a aussi des affiches au féminin. Sur chaque affiche, un pouce renversé, symbolisant la réprobation. Une action trop violente? Chacun jugera, mais nous rappellerons qu’il est illégal de s’en prendre à une affiche électorale. Rappelons aussi qu’il est interdit de coller entre 22h et 6h du matin. A la base de cette initiative: Julien et Christophe. Les deux hommes ne se connaissaient pas avant, mais ont réuni quelques connaissances pour que la question de l’euthanasie des enfants malades soit discutée par les électeurs. A 26 ans, Julien n’hésite pas à passer ses soirées à son travail d’affichage: « Ces députés pensent qu’on s’en fiche, mais nous les citoyens, on ne s’en fiche pas du tout ». Pour Christophe, père de famille issu du monde de l’entreprise, la question est surtout démocratique. « Ce vote s’est fait sans transparence: nous voulons montrer qui a voté pour quoi ». Leur technique est bien rôdée: d’abord vérifier quel candidat a voté la loi sur l’euthanasie des enfants, étaler la colle, apposer l’affiche, puis éliminer soigneusement les plis et bulles d’air. Aucun esprit partisan: tous les politiciens ayant voté pour l’euthanasie y passent, peu importe le parti. PS ou N-VA, MR ou Groen, chacun a droit à son affiche, dans sa langue. Analyse: qui a peur d’afficher son vote? Mais ces affichages sauvages ont-ils vraiment un impact? On peut aisément se douter que leurs affiches seront très vite recouvertes par de nouvelles affiches des candidats, cela s’appelle le surcollage. A quoi aura alors servi leur travail? Ce n’est sûrement pas le PS qui a le plus à perdre de ce petit jeu: les députés socialistes assument sans honte leur engagement en faveur de l’euthanasie des enfants malades. Mais dans les partis de droite comme la N-VA ou le MR, les électeurs pourraient se souvenir du vote de certains candidats. En Flandre, les électeurs chrétiens hésitant entre la N-VA et le CD&V pourraient finalement se décider à sanctionner les nationalistes pour avoir largement voté en faveur de l’euthanasie. A l’inverse, le cdH et le CD&V pourraient récolter les bénéfices de leur engagement contre cette loi. Mais quoi qu’il en soit, les cinq activistes savent bien que leur travail n’influencera pas le cours de la campagne. Ils veulent plutôt montrer qu’ils restent déterminés à éviter que ce sujet tombe dans l’oubli et donc la banalisation. Débutée à 23h à Bruxelles, la folle randonnée ne se terminera qu’à deux heures du matin dans le Brabant wallon! A cette heure-là, Christophe conclut la soirée: « Il faut rentrer sinon on va se faire engueuler par nos femmes! » M.B. Source et photos: Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) Chers amis, Chères amies, Le Kot Jeunes Pour la Vie à le plaisir de vous inviter à leur GRANDE CONFERENCE ANNUELLE! Cette année le thème choisi est l'AVORTEMENT, et la soirée est organisée sous forme de DEBAT! Les orateurs sont Bénédicte Gillis, Diane Lamans et Adolphe Nyakasane en modérateur. Cet événement sera l'occasion d'affiner vos connaissances et votre position sur un sujet qui est plus proche de nous qu'on voudrait le croire et qui fait controverse! Nous espérons vous y voir nombreux! A mercredi! Le Kot Jeunes pour la Vie
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(JPV) est une ASBL dont l'objet social principal est la promotion et la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu'à la mort naturelle. N'hésitez pas à nous partager vos remarques, idées, ... soit via les commentaires aux articles soit via notre adresse mail: jvl-jpv@live.be
Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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