Alors, comment peut-on adorer cet Enfant-Roi, proclamer cet Enfant-Dieu, sans en même temps monter au créneau pour défendre à tout prix, l’enfant, tout enfant, chaque enfant qui est sans prix. A moins d’incohérence et d’hypocrisie.
Le nucleus stratégique, le pivot, le centre de gravité de toute l’histoire du monde: un Enfant! Et quel enfant ? Le Créateur du monde ! L’Infini se faisant zygote, fœtus, embryon. Pour être physiologiquement interconnecté avec chaque petit être humain in sinu. Dans tous les pays, à travers latitudes et longitudes, et jusqu’à son Retour en Gloire. Donc avec toi et moi. Il a voulu sanctifier, christifier, diviniser notre gestation, notre naissance et notre enfance. Il voulu épouser, faire l’expérience personnelle et intime de chaque instant de ma croissance, de mon existence, depuis l’Instant-zéro, à l’ultime battement de cœur. Sans rien court-circuiter, rien éviter, rien abréger.
Alors, comment peut-on adorer cet Enfant-Roi, proclamer cet Enfant-Dieu, sans en même temps monter au créneau pour défendre à tout prix, l’enfant, tout enfant, chaque enfant qui est sans prix. A moins d’incohérence et d’hypocrisie.
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Evangelium Vitae, une feuille de route, claire, forte, concrète Entretien avec le P. Lelièvre pour les 20 ans de la publication de l'encyclique « Une Lettre lumineuse, prophétique », « une feuille de route, claire, forte, concrète » : c'est en ces termes que le prêtre français Hubert Lelièvre salue l'encyclique Evangelium Vitae, du pape Jean Paul, 20 ans après sa publication (25 mars 1995).
Le P. Lelièvre, fondateur de la Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie est aussi délégué épiscopal à la famille, dans le diocèse d'Avignon. Il répond aux questions de Zenit, sur son engagement au service de la vie et de la famille. Zenit - L'encyclique Evangelium Vitae de saint Jean Paul II, souffle ses 20 bougies. Quels sentiments vous habitent à l'occasion de cet anniversaire ? P. Hubert Lelièvre - D'abord un sentiment d'une immense reconnaissance pour ce document dont Jean Paul II lui-même dira qu'il est le cœur du magistère de son pontificat (14.2.2000). Une Lettre lumineuse, prophétique. Saint Jean Paul II a vu de l'intérieur que le combat de la vie et de la famille était central pour l'Humanité d’aujourd’hui, avec une force particulière pour nos générations confrontées à la méta-tentation. Une tentation supérieure à celle du péché originel, autour des questions de la vie et de la famille. Jean Paul II, visionnaire au sens propre du terme, voyait bien le combat entre la Vérité et le nihilisme qui allait se dévoiler, se déchaîner de plus en plus, exprimée par l'apostasie silencieuse de la foi et le relativisme. Avec Humanae Vitae et l’Évangile de la Vie, nous avons les deux poumons pour la formation et l'engagement au service de la Vie. La colonne vertébrale étant la loi naturelle, donnée au Matin du monde, et inscrite dans la conscience de chaque personne humaine. Oui, immense reconnaissance à l’Église, ma Mère, de nous donner une feuille de route, claire, forte, concrète. Comment est née cette encyclique ? Saint Jean Paul II a vécu depuis son enfance cet Évangile de la Vie, avec ses joies, ses combats, ses victoires et le déchaînement de la haine contre la personne humaine. Contre des peuples. Il a connu le totalitarisme, les idéologies destructrices de la personne humaine. ll le confiera lui-même à plusieurs reprises. Au cours de son pontificat ce sont plusieurs milliers de pages qui sont nécessaires pour rassembler son enseignement, ses avertissements, ses appels en faveur de la vie humaine. Plus de deux fois par semaine pendant les années de son pontificat, il a parlé de la vie et de la famille. Unanimement les cardinaux réunis en Consistoire extraordinaire début avril 1991, ont demandé au Pape Jean Paul II que l’Église puisse répondre aussi aux nouvelles questions posées par les avancées scientifiques, à travers une Encyclique, réaffirmant ce que vivait l’Église, ce qu'elle avait reçu et dont elle portait la responsabilité pour le bien de l'Humanité, quitte à ne pas être comprise dans un premier temps. Le Saint-Père, à la Pentecôte 1991, écrira à tous les Évêques du monde en ce sens. Puis, on voit combien l’Évangile de la Vie est déjà présent au cœur de l'enseignement du Pape, lors des JMJ de Denver, en 1993. Le Pape invite les jeunes à le crier sur les toits ! Enfin, ce sera la parution, le 25 mars 1995, solennité de l'Annonciation. Personnellement, comment avez-vous reçu cette encyclique ? Je l'attendais. Je l'ai reçu comme un immense cadeau dans ma vie de prêtre. Je ne vous cache pas que l’Évangile de la Vie a été un appel dans l'Appel de ma vocation. Je l'ai reçue comme si le Saint-Père m'écrivait une lettre, à moi, personnellement. Du reste, c'est presque simultanément que j'étais nommé aumônier du deuxième centre européen de recherche sur le sida. Ces deux événements ont été, de fait, un avènement dans ma vie de prêtre. D'ailleurs, c’est à ce moment là que vous avez lancé la Famille Missionnaire l’Évangile de la Vie... Oui. J'avais eu le texte de l'Encyclique quelques jours avant sa parution. J'ai dévoré le texte. Ou plus exactement, cette Lettre, comme un cri du cœur du Pape, m'a saisie, retournée au plus profond de moi-même. Les paroles du Pape s'inscrivaient dans mon âme, dans mon intelligence, saisissant toute ma personne. Mon cœur de prêtre. J'ai lu et relu cette Lettre, en soulignant et stabilotant bien des passages ! Les paroles de feu, qui ont particulièrement brûlé mon âme étaient :"Une grande prière pour la Vie qui parcourt le monde entier est une urgence" (EV 100) et puis celle-ci, cœur de l'être, de l'agir, de n'annonce et du service de la vie et de la famille : " L’Évangile de la vie n'est pas une simple réflexion, même originale et profonde, sur la vie humaine; ce n'est pas non plus seulement un commandement destiné à alerter la conscience et à susciter d'importants changements dans la société; c'est encore moins la promesse illusoire d'un avenir meilleur. L’Évangile de la vie est une réalité concrète et personnelle, car il consiste à annoncer la personne même de Jésus." (EV 29). Tout le reste en découle. Tout le reste en est le fruit. J'ai toujours reçu et vécu combien cette annonce de l’Évangile de la Vie était enveloppée d'une autre Encyclique de Jean Paul II, Dives in Misericordia. Les deux sont pour moi intimement liées. Comme un écrin sur laquelle cette annonce de la vérité sur la personne humaine peut être annoncée, vécue. Vous avez déposé un document sur le bureau de Jean Paul II ? J'ai rédigé quelques pages de ce que pouvait être une réponse à cet appel du Saint-Père de prier pour la vie, exprimé dans le paragraphe 100 qui reste à lire et à méditer. Il se trouve que ce petit document s'est retrouvé sur le bureau du Saint-Père. Par son secrétaire, j'ai eu la réponse et l'encouragement de Jean Paul II que c'était bien cela qu'il attendait, ce que son cœur désirait. Que c'est bien par la prière et à travers la prière que les nuages se dissiperaient et qu'une nouvelle saison au service de la vie serait de fait possible, comme don de Dieu. Concrètement, qu'avez-vous fait alors ? Nous avons d'abord pris conseil auprès de plusieurs associations et mouvements qui étaient déjà engagés au service de la vie et de la famille. Nous travaillons toujours en lien et en profonde communion avec des mouvements et associations. Puis, assez simplement, nous avons publié un premier numéro de l’Évangile de la Vie en 25000 exemplaires, qui a pu être présenté lors du premier congrès international des mouvements au service de la vie et de la famille, en octobre 1995, à Rome. La prière pour la vie qui conclue l'Encyclique a été imprimée. 20 ans après, cette prière a été diffusée en plus d'un million d’exemplaires, sur les cinq continents. Que proposez-vous comme engagement ? Nous proposons de porter la cause de la vie et de la famille dans la prière personnelle, familiale, paroissiale, communautaire etc..., en priant une dizaine du chapelet chaque jour. De se former dans un monde ou on veut nous formater ; et de s'engager à faire du bien là où je vis. Parce que la foi s'incarne. L'amour de la vie s'incarne. Tant de bien est à faire autour de moi. C'est aussi cela annoncer l’Évangile de la Vie. Pour permettre cette annonce et encourager à vivre l'engagement de prière, un journal parait six fois l'an. Puis un site internet et une collection de livres permet de nourrir les raisons de cet engagement. Cela s'adresse aux jeunes, aux fiancés, aux jeunes mariés, aux futurs prêtres, aux familles, aux personnes âgées. Quelles valeurs défendez-vous ? Aucune. Quand même, vous défendez la valeur de la vie, du respect de la vie. Vous défendez et servez des convictions en ce domaine depuis plus de 20 ans ? Non. La vie est d'abord un don. Un don de Dieu. Elle a de la valeur parce qu'elle est un don de Dieu. Parce que chaque personne est créée à son image et ressemblance et appelée à vivre avec Lui dans la Gloire. Dans l’Évangile Jésus dit : "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie". Et ailleurs il est écrit : "La Vérité vous rendra libre". C'est la vérité qui nous rend libre. Jésus ou Saint Jean ne parlent pas de convictions qui rendent libres ; ou bien d'opinions qui rendent libres. Ou encore de valeurs qui rendent libres. Non. Jésus parle de la Vérité. Il est la Vérité. La Vérité n'est pas une opinion, des valeurs, des convictions. La Vérité est une Personne. Celle de Jésus. La Vérité a un Visage depuis l'Incarnation. Le doux Visage de Jésus. Pour faire miennes les paroles de notre bien-aimé Pape Benoit XVI, nous sommes des "serviteurs de la Vérité". De la Vérité qu'est Jésus-Christ. De la vérité sur la personne humaine, défendant il est vraie, chaque personne depuis sa conception jusqu'à son terme naturel et son entrée dans la Gloire. C'est au nom de la Vérité que nous sommes des serviteurs-témoins de l’Évangile de la Vie. Nous nous trompons de combat quand nous cherchons à tout prix à défendre "nos valeurs" et "nos convictions". Notre combat est celui de la Vérité. C'est vrai au niveau de la foi : est-ce que je rayonne quand je ne dis rien de ma foi, quand je me tais ? C'est vrai aussi par la culture. Je vous renvoie au discours historique de Jean Paul II, à l'UNESCO, à Paris, le 2 juin 1980. Et à celui de Benoît XVI, aux Bernardins, en 2008. Lumineuses pages ! Le Sacrement du mariage n'est pas servir, défendre, protéger une valeur. Ni même des convictions. Lorsque les époux s'échangent le Sacrement, ils ne se disent pas : "Je défends ta valeur, tes convictions. Nos valeurs et convictions sur le Mariage chrétien mis ensemble, en commun, font que je fonde avec toi une famille". Je ne donne pas ma vie à des valeurs, à des convictions. Je n'expose pas ma vie pour cela. Nullement. Les époux s'échangent le Sacrement en ces termes : "Je te reçois et je me donne à toi...". C'est bien autre chose qu'une valeur et que des convictions. Dans la réalité d'une personne au soir de sa vie, réduire la fin de vie à un primat des soins palliatifs, est une erreur. Réduire la fin de vie à un défi de fraternité est une erreur. Tout cela est utile et vrai, mais n'est pas premier. Au soir de la vie, de manière si forte, ce qui est premier et décisif, c'est bien le salut de l'âme. L’Éternité. Là encore, ne nous trompons pas de combat. Une personne en fin de vie qu'elle y croit ou pas, le désire ou pas, ce qui est certain, et ce sera un jour notre tour, est que "nous verrons Dieu tel qu'il est... face à face" ! Comment voyez-vous le combat pour la vie et la famille aujourd'hui ? Il est clair que le combat est bien présent. On peut le résumer ainsi me semble-t-il. L'homme cherche à s'affranchir de manière définitive de la paternité de Dieu en refusant la Loi naturelle. Il veut "réaménager la création", selon la si belle expression de Benoît XVI, dans son livre "Regarder le Christ". Ainsi, évacuant la Loi Naturelle, Humanae Vitae et Evangelium Vitae n'ont plus lieu d'exister. Et de même pour Familiaris Consortio, le résumé de l'enseignement de l’Église sur la famille, sur le sacrement du mariage. On peut et doit parler ici d'un combat eschatologique. C'est peut être pas catholiquement correct, mais c'est un fait. Nous laisser éclairer et imprégner par l'homélie de Benoît XVI à Fatima, le 13 mai 2010 nous aidera à mieux saisir combien la cause de la vie et de la famille se trouve au cœur de la présence de Marie à Fatima, de son message pour l'Humanité. Benoît XVI n'a-t-il pas écrit ces mots qui bousculent les consciences, dans Caritas in Veritate (74 - 78) "Parce qu’on est désormais parvenu à la racine de la vie... la question fondamentale (est )de savoir si l’homme s’est produit lui-même ou s’il dépend de Dieu...Sans Dieu, l’homme ne sait où aller et ne parvient même pas à comprendre qui il est ". J'ai personnellement pu m'entretenir de cela avec Benoît XVI. Quelles sont les priorités selon vous ? Pour nous catholiques, assumer notre foi. Ne pas commencer par s'excuser à chaque fois que nous prenons la parole. Dire que notre engagement est "non confessionnel" est une sédation silencieuse de notre foi. Jean Paul II et Benoît XVI parlaient de l'apostasie silencieuse, lorsque nous agissons ainsi. Assumer notre foi. Sinon, nous séparons, puis opposons la foi et la raison. L'un devenant très vite la rivale de l'autre. Et ainsi, nous bottons en touche aussi la doctrine sociale de l’Église. Nous devons bien être conscients que ceux qui nous raillent, au fond d'eux mêmes nous admirent. Si, si nous ne renions pas notre foi. Ils ont soif eux aussi. Et Jésus a soif de leur âme ! Ne l'oublions pas. Si nous sommes des cathos constipés, c'est clair que cela ne donnera pas envie ! SI nous sommes contagieux de la joie de l’Évangile comme nous l'enseigne dans ses actes le Pape François, alors, les portes s'ouvriront. On peut nous railler publiquement. Mais le soir, ces mêmes personnes lorsqu'elles se retrouvent sur leur oreiller, comme elles nous envient ! Ensuite, dénoncer le mal c'est bien. Et il faut le faire. Annoncer, est urgent. Nous avons surtout le devoir d'annoncer d'abord, cet Évangile de la Vie, en posant des actes concrets. Ainsi, pourquoi ne pas ouvrir un campus universitaire avec les meilleurs professeurs sur la planète. Pour préparer une nouvelle génération de chercheurs, de médecins, infirmières, sages-femmes, intellectuels sur les questions bioéthiques, scientifiques. Sans renier notre foi en Jésus. Mais aussi, par exemple l'ouverture de Miséricordes : dans un esprit de famille accueillir la vie (écoute etc...) ; accompagner au soir de la vie, permettant à chaque personne à vivre l'acte d’offrande cf Ste Thérèse). J'ai l'intime conviction que cela viendra un jour. Les idées ne manquent pas. C'est bien vos idées, mais il faut beaucoup d'argent ! Il faut surtout la foi. Nous manquons de foi. Prions Dieu qu'il nous donne des fous de son Amour, de sa Miséricorde. C'est de cela que nous avons urgemment besoin. L'argent suivra. Le problème de Saint Joseph n'a jamais été la planche à billets. Son souci est de passer d'une poche à l'autre. Cela dépend de lui. Mais aussi un peu de nous, par la prière et l'abandon confiants ! Alors... Le temps est venu de poser des actes prophétiques, qui feront sortir notre société des impasses dans laquelle elle se trouve et apporteront des réponses concrètes aux défis de notre temps. Comme jamais, le monde regarde vers l’Église; c'est bien pour cela qu'elle est autant persécutée, parce qu'elle n'a jamais autant été aussi si belle, parce qu'elle n'a jamais autant fleurie ! Tous les signaux sont au vert contrairement à ce que d'aucuns pensent et disent ou veulent nous faire croise. Oui, tous les signaux sont au vert. Des portes s'ouvrent et vont s'ouvrir. Dieu va nous surprendre ! Si nous le voulons. Si nous Lui laissons l'initiative ! Une manière très simple de ne pas être déçus... est de s'engager dans cette aventure de la Vie ! Le P. Lelièvre vient de publier "Osez le Bonheur pour vos enfants" (Ed. du Peuple Libre) collection de l’Évangile de la Vie, des conseils concrets pour les parents dans leur mission d'éducateurs. Belgicatho Une vidéo des parents d'Eliot, né avec un poumon sous-developpé, un orifice au coeur et son ADN muté, pour montrer que toute vie bien que courte vaut la peine d'être vécue. Merci pour ce beau témoignage !
“Abort it and try again”. That is Professor Dawkins’ opinion on the course of action one should take if you find out that your unborn foetus has Down’s Syndrome.
I speak as someone who is a fan of Dawkins’ books, has an academic science education, is considered to be expert in the field in which I work, but who has knowledge on this particular subject that would dwarf the Professor’s. I’m sure the Dawkins could teach me more than a thing or two about cells, chromosomes, evolution and the finer points of molecular genetics. Very interested I would be too. But expertise in one field does not translate automatically to another. Even where there is an apparent link – in this case genetics – which has misled Dawkins to consider himself informed. I would like to respond in kind by teaching him the lessons that I have learned in a mere 18 months by having a baby daughter with Down’s Syndrome. I understand the Professor’s point of view implicitly. In fact, what he says still makes total logical sense to me. His conclusion is the natural one to arrive at when you approach the dilemma logically given the available information, an objective mind-set and (crucially) a non-religious point of view. 18 months ago I would even have agreed. The arrival of my daughter with the surprise of having this very condition has shone a light on the gulf of ignorance, not to mention the factually incorrect prejudice underlying this opinion. Reading the Professor’s opinion back does horrify me now to think what I might have done, had the condition been diagnosed during pregnancy. I know how much more fulfilled our lives are now that our eyes are open. Most of all, I'm astounded at how absolutely normal everything continues to be - both for us and for other families I have met. I put my hands up to say that, without knowing it, our baby has already taught us the most groundbreaking lessons of our lives so far, and we would quite literally change nothing about her - especially her genetic profile. It has completely turned on their head my opinions on what success in life looks like and what my aspirations should be for all of our children. I always end up in the same place, happiness and contentment are what ultimately matter, and I know that Rosie will have those in abundance. Thanks to her, I believe we’ll be in a better position to encourage such success for her sister and brother-to-be, unshackled by the notion that success in life is solely linked to academic attainment, careers and money. Many of these things can lead to total misery for a person, even though that person’s pushy parents will be high-fiving in the background revelling in a job well done. So, Richard, I can only assert that you will have to take my word for it. I know your opinion - inside and out. I can even imagine some of the things that you'll say in response before you say them. But much as I appreciate you only had 140 characters to work with, the flippancy with which you would snuff out the life, love, joy and opportunity of that little human being is astonishing. “Why not?” You might say. “The child has a known genetic inferiority.” Yes, this is true. And that leads to a lower than average IQ. Some are prone to surmountable heart problems. So what? I struggle to see how the same logic should not be applied to other things that the Professor’s branch of science can now tell us. Were he to have his way and the fallacy of the “affliction” of genetic conditions like Down’s Syndrome were to be eradicated altogether. Forgotten. A long and distant memory. What genetic profile would we then consider to be inferior? Foetus’s with a genetic predisposition to obesity? Homosexuality? Brown eyes? “The child would feel no pain at that stage.” He may say. Also true. So we should snuff out future humans who do not fit the Professor’s notion of perfection purely because we can? If at first you don’t succeed (at achieving the perfect baby) try, try, try again? I wonder who gets the last word on what the perfect profile looks like then? Ironically Dawkins wants to start acting like the being who is most commonly in receipt of his vitriol – God. Solely using genetic superiority as the only mode of selection only goes to show the gargantuan breadth of closed-minded misunderstanding that underpins the Professor’s opinion. It ignores the delightful, happy, contented and fruitful life that people with Down’s Syndrome have and ignores the benefits of acceptance that they bring to everyone who surrounds them. Mr Dawkins too often assumes that dissenting voices are merely so because the individuals concerned lack the capacity to understand his intellectual reasoning. The truth is that sometimes it’s because they know stuff that you don't. Hard to take, I imagine, when you are a Professor. Signature de la "Chloe law" en présence des principaux acteurs de cette législation (Tom Corbett, gouverneur de Pennsylvannie ; Mark Bradford , Directeur de la Jérôme Lejeune Foundation ; Kurt Kondrich et sa fille Chloé Alors qu’en France le CSA vient de considérer comme ne relevant pas de l’intérêt général une vidéo ("Dear Future Mom") où des trisomiques parlent aux futures mamans enceinte, aux Etats Unis l’Etat de Pennsylvanie prend le contre pied. Cet Etat vient de légiférer pour encourager la communication positive sur les personnes trisomiques afin de favoriser et de changer le regard porté sur ce handicap mental. Vendredi 18 juillet, la « Jérôme Lejeune Foundation » (Fondation Américaine) a été invitée à Harrisburg, en Pennsylvanie à l’invitation du gouverneur de l’Etat Tom Corbett, pour la promulgation d’une loi « Down Syndrome Prenatal Education Act » surnommée « Chloe’s law ». Cette loi encourager la diffusion d’une image positive des enfants atteints de trisomie, en montrant qu’ils sont un don précieux pour les familles et la société Elle assure que les femmes enceintes d’enfants atteints de trisomie 21 reçoivent des informations concernant les services et les aides qui pourraient leurs être apportés. La Fondation Jérôme Lejeune USA, a été contactée par Kurt Kondrich, ami de la Fondation Américaine. Elle a apporté son aide et a été auditionnée ainsi que des spécialistes de la trisomie dans le cadre de l’élaboration de la législation. Kurt, dont sa fille, Chloé, sa fille, atteinte de trisomie a été la source de son engagement. Il a été inspiré et appuyé par l’expérience de Mark Leach, qui avait permis d’établir une législation similaire dans l’état du Kentucky. Un encouragement pour la cause de la trisomie, mais aussi un succès pour l’action de la toute récente Fondation Américaine. Une législation qui, selon Mark Bradford, son directeur, permettra de « donner aux familles une information et l’assistance essentielle, qui permettra d’agir concrètement pour changer les statistiques désespérantes d’avortement suite aux diagnostics de la trisomie » (ndlr : en France 97% des enfants dépistés comme trisomiques sont avortés). Source: Fondation Jérôme Lejeune Le cardinal Juan Luis Cipriani Thorne, archevêque de Lima, dénonce le « chantage » des organisations internationales qui menacent de subordonner les investissements internationaux au Pérou à l’adoption de lois autorisant l’avortement et le « mariage » gay. S’exprimant que le programme « Dialogue de Foi » diffusé par le plus grand groupe de médias audiovisuels du Pérou, RPP, le cardinal a déclaré : « Il n’est pas question que, dans notre démocratie, interviennent les démocraties d’autres pays, même si elles ont de l’argent – comme les Etats-Unis. Nous pouvons créer des synergies en matière de politique économique ou migratoire ; mais il n’est pas possible que ces pays et organismes internationaux conditionnent l’investissement au Pérou en disant : « Si tu ne fais cette loi… » : ça, c’est du chantage. » « Nous ne pouvons pas mettre en cause l’autonomie d’un pays sur des questions aussi importantes que la défense de la vie ou le mariage entre un homme et une femme. Je tiendrai ferme là-dessus jusqu’à la mort. La vie est un bien absolu, elle ne peut être soumise à conditions. » Il a rappelé que les Péruviens ne demandent pas d’abord l’accès à l’avortement, mais « de meilleurs soins de santé », a-t-il déclaré. Il y a six jours, le cardinal Cipriani Thorne avait déjà dénoncé l’utilisation de cas dramatiques pour promouvoir l’avortement « thérapeutique » de « rideau de fumée » destiné à détourner l’attention de la lettre du Guide de l’avortement thérapeutique mis en place par le gouvernement : le « Guide pour tuer ». « On fabrique des sujets autour de morts, de situations dramatiques, très sentimentales, on met à la une des situations très fortes, mais sur les sujets de fond : la volonté des gens de voire fonctionner la vérité et la justice, on ne publie rien. Je constate qu’il y a une tentative de détourner l’attention du pays en se servant de ce qui a toujours été qualifié de rideau de fumée. Je ne sais pas qui le fabrique et ce n’est pas à moi de le vérifier », a-t-il déclaré. Source Lire aussi : Pérou : la dépénalisation effective de l'avortement “thérapeutique” durement critiquée par l'Eglise Merci à toutes les personnes qui nous aident à voir au-delà des bosses !
[...] quand j'étais petit, mes parents m'adoraient, et surtout ma grand-mère. Mais moi, je ne le savais pas. Je veux dire que je savais pas la différence qu'il y avait avec les autres: la bosse c'est traître, ça vous vient par-derrière, on ne la voit pas... Chez les paysans, il n'y a pas d'armoire à glace, on ne se voit que dans les yeux de sa mère, et naturellement on s'y voit beau. Et puis un jour, un voisin, qui était très gentil, m'a dit "Oh, le joli petit bossu" J'ai demandé à ma grand-mère: "Qu'est-ce que c'est, un bossu?" Alors, elle m'a dit: "C'est vrai que tu es un joli petit bossu, parce que tu as le dos un peu rond. Mais tu es beau quand même, et c'est même à cause de ça qu'on t'aime plus que les autres." Alors je lui ai demandé: "Qu'est-ce que ça veut dire, un bossu?" Alors, elle m'a chanté une vieille chanson. Je me rappelle pas la musique, mais les paroles, ça disait comme ça: (il chante) Un rêve m'a dit une chose étrange, Un secret du Bon Dieu qu'on n'a jamais su, Les petits bossus sont de petits anges, Qui cachent leurs ailes sous leur pardessus. Voilà le secret des petits bossus... C'est joli, mais ce n'est pas vrai. Moi, jusqu'à dix ans, je l'ai cru. Je croyais que les ailes me poussaient. Et souvent ma grand-mère me chantait la chanson qui était beaucoup plus longue que ça... Seulement, les grand-mères, madame Rostaing, c'est comme le mimosas, c'est doux et frais mais c'est fragile. Un matin, elle n'était plus là. Une bosse et une grand-mère, ça va très bien, on peut chanter. Mais un petit bossu qui a perdu sa grand-mère, c'est un bossu tout court. Naïs, Pagnol ... non pas parce que nous avons mal, parce que notre coeur bat, pour 30 000 autres raisons possibles, mais parce que nous existons. Tout le reste en découle. Le fait que nous ayons mal montre que nous sommes une personne humaine. Cela confime ce fait mais sans en être l'origine. Notre dignité humaine ne peut donc se limiter à ces preuves, elle les précède.
... parce que sans eux la vie serait vraiment moins belle ! Que serait-on sans notre papa ? L'amour en compte pas les chromosomes : une vidéo de la Fondation Lejeune pour la Fête des Pères ! |
Jeunes Pour la Vie
(JPV) est une ASBL dont l'objet social principal est la promotion et la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu'à la mort naturelle. N'hésitez pas à nous partager vos remarques, idées, ... soit via les commentaires aux articles soit via notre adresse mail: jvl-jpv@live.be
Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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