Philip Morris, âgé de 76 ans, s’était vu initialement refuser cet héritage en vertu de la loi anglaise. Finalement, après avoir fait appel à la Haute Cour et après huit mois d’audience, un juge a ordonné que la législation ne soit pas appliquée dans son cas. Sa requête était appuyée par les deux enfants du couple et les autres bénéficiaires de la succession.
Actuellement, au Royaume-Uni, toute personne qui accompagne un parent dans un pays où l’euthanasie est autorisée peut être poursuivie pour « aide au suicide » et risque jusqu’à 14 ans de prison. Pour « éviter cela », la défunte avait rédigé « une déclaration exprimant les raisons pour lesquelles elle souhaitait mourir ». De plus, Philip Morris a signalé la mort de sa femme à la police à son retour à leur domicile. La justice a décidé de ne pas engager de poursuites à son encontre.
Cette affaire intervient alors qu’une proposition de loi doit être présentée au Parlement cette semaine.
Source : Gènéthique