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#158 - "Et si j'étais né à Leidenstadt"

11/4/2017

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Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand?
 
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent
 
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir, tendre une main
 
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
 
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Cachés derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou le plus beau?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un
troupeau?
S'il fallait plus que des mots?
 
Si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand?
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très
longtemps
D'avoir à choisir un camp
C’est vrai, ce n’est clairement pas le dernier tube. Simplement une des chansons que m’a proposées la lecture aléatoire de YouTube. Un jour, justement, où je perdais courage devant les atrocités rapportées par les médias. Un bon choix, finalement, puisqu’il y est question d’un lien solidaire entre personnes confrontées à un conflit inhumain qui les dépasse. Et nous, quelle sera notre attitude face à l’inhumanité ambiante ?
Si j’étais née en 1950 à Paris, aurais-je su résister à cette perturbation terrible des consciences de mai 1968 ? Si j’étais née en 1975 à Bruxelles, aurais-je refusé de suivre les hordes de femmes revendiquant l’avortement comme une nécessité voire un droit ?
Soyons honnête : je ne sais pas. Ce serait trop facile de dire oui. Nous sommes tous nés quelque part à une époque donnée. Notre mission de rendre témoignage à la vérité est de toutes les époques, mais sa concrétisation s’inscrit dans cet ancrage dans l’histoire. Mon histoire sera différente de la vôtre. Pour ma part, je suis née après l’entrée en vigueur de la loi de 1990 introduisant la dépénalisation de l’avortement en Belgique, dans le contexte d’une pression sociale énorme en faveur de l’avortement. Nous sommes toute une génération à avoir refusé de nous défiler, et à avoir au contraire relevé le défi de combattre pour la vie. Il ne sera pas dit que tout le monde se taisait quand on criait au meurtre. Nous n’avons pas voulu trouver d’excuse pour nous abstenir de venir en aide aux plus petits. Tuer un enfant n’a jamais été et ne sera jamais un bon acte. Devant l’effroi que peut susciter le spectacle de notre société en ruines sur lesquelles semblent régner les bourreaux et leurs complices, encourageons-nous mutuellement à faire bouger les choses. Nous ne parviendrons pas à renverser la tendance du jour au lendemain. Mais essayons déjà de mettre la main à la pâte, de rester debout et de faire face au courant mauvais entraînant la masse à sa perte. C’est déjà un témoignage. Déjà un premier pas, s’il faut plus que des mots.

Anne-Chantal
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#157 "On écrit sur les murs"

11/4/2017

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On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
 
Partout autour de nous,
Y'a des signes d'espoir dans les regards
Donnons leurs écrits car dans la nuit
Tout s'efface même leur trace
 
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
 
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
 
Des mots seulement gravés pour ne pas oublier pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain nos visages, métissages
 
On écrit sur les murs le nom de ceux qu'on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l 'encre de nos veines
On dessine tout ce que l'on voudrait dire
 
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l'amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Lancé par Unicef France, « Kids United » est un groupe de six enfants qui reprennent « les plus belles chansons célébrant la paix et l'espoir ».
L'espoir de quoi ? Quelle paix ? Si vous le voulez, on peut se battre pour la paix. Mais qu'est-ce que la paix ? L'absence de violence ? Commençons par cette définition négative : outre les conflits armés, pensons aux violences faites à l'enfant à naître, arrêtons de faire violence au corps humain par la contraception, arrêtons de faire violence à l'amour lui-même en prônant l'infidélité sous toutes ses formes, cessons notre égoïsme qui tue doucement mais sûrement les personnes seules.
Mais la paix, c'est bien plus que ça, c'est aimer inconditionnellement tous nos semblables. Selon Saint Augustin il faut pouvoir ordonner nos affections à la vérité des êtres. Que met-on en premier ? L'être humain par sa dignité ou mon petit confort personnel ?
Le prix est élevé, mais les grands idéaux ne sont pas bons marchés, c'est ce qui fait leur beauté.
Vouloir la paix à se prix là, c'est se battre. Se battre non plus « contre », mais « pour » : se battre pour que l'enfant dont la mère vit difficilement sa grossesse ait le meilleur avenir possible, se battre pour que tous les enfants du monde puissent vivre dans des foyers où règne l'amour de leurs parents, c'est se battre pour pouvoir offrir à chaque personne mourante un accompagnement personnel jusqu'au terme naturel de sa vie.
Contrairement à des reflexions infondées, mais répétées à l'envi, être pro-vie ce n'est pas vouloir mettre à tout prix des enfants au monde et empêcher à ceux qui en ont marre de se tuer. C'est au contraire être prêt à donner (de) sa vie pour que chacun puisse vivre de cet amour vrai tout au long de sa vie, jusqu'à son terme naturel.
Mais quand on regarde les journaux, l'espoir d'y arriver (un jour) se dissipe comme la rosée au soleil. Heureusement, notre espérance ne réside pas dans les faits, mais dans l'être. Dans la vérité elle-même. Ce n'est que parce que la vie humaine est sacrée, qu'elle l'est dès la conception, que je me battrai, même au prix de ma propre vie s'il le faut.
Ainsi ce n'est que si nous comprenons bien les mots « paix », « espoir » et « aimer » dans ce sens que le refrain mérite d'être chanté.
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#154 - L'opportuniste

11/4/2017

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Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
Je fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution !
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration !

Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste
De retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon
Il y en a marre ! Marre de toutes ces personnes qui ont de grands principes mais se dérobent trop facilement quand il s’agit d’en parler autour de soi, ceux qui trouvent des excuses pour ne pas défendre, même dans les cas compliqués, la vie à naître ou les personnes en fin de vie. Marre de tous ces gens soi-disant engagés, prenant de grands airs pontifiants pour vous décrire la société et tous ses problèmes sans remettre en question leur propre (in)action. Marre de toutes ces personnes qui sont chagrines devant ces mêmes problèmes et croient qu’il suffit d’un sentiment vague de paix et de tolérance pour que tout aille mieux.
Rien de très réjouissant ? C’est vrai. Et je me rends compte, en toute lucidité, que je fais partie des gens que je critique…
Mais ce qui me consterne le plus est de voir que beaucoup d’entre nous ont une solution et ne font rien. Les uns par manque de temps, les autres parce qu’ils ne le ‘sentent’ pas. Se retrousser les manches ? Pas pour nous. En gros, ils retournent leur veste.
Il ne faut pas être politicien pour retourner sa veste. Détourner notre regard de la souffrance d’autrui est une façon de retourner notre veste. Ne pas mettre davantage de moyens en œuvre pour rendre service à notre prochain est une autre façon de retourner notre veste.
L’opportuniste est celui qui « règle sa conduite selon les circonstances du moment, que l’on cherche à utiliser toujours au mieux de ses intérêts. » Cette définition peut nous aider à réfléchir. En ce temps pascal, il n’est pas mauvais de faire un examen de conscience approfondi. Quels sont les intérêts qui règlent notre conduite ? La recherche de la vérité ou la « bonne réputation » à sauvegarder ? Les personnes à sauver ou le job à assurer ?
Il faut donc que nous prenions clairement conscience du rôle que nous avons à assumer. Il ne suffit pas de nous dire pro-vie pour en avoir fait assez. Il est d’une urgence rare de défendre la vérité, toute la vérité. Qu’attendons-nous pour agir et déployer enfin ces talents qui n’attendent que nous pour fleurir ?
Courage !

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    Anne-Chantal

    Etudiante en littérature, Anne-Chantal vous livre à chaque fois que l'actualité lui laisse un peu de place dans le périodique, un commentaire sur une chanson qui l'a touchée! A suivre :)

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