Les personnes qui étaient présentes lors de la manifestation Pro Life à Paris auront reconnu cette chanson entonnée par les manifestants, et plus spécialement le couplet que nous mettons ici en exergue. L’auteur de la chanson y rapproche tout naturellement les mots « enfant » et « plus petit des hommes ». Or, nos contemporains n’ont plus vraiment la notion que les enfants à naître sont des êtres humains, ayant les mêmes droits et la même valeur qu’eux. Aussi petit qu’il soit, un enfant est un homme qui doit être défendu comme chaque personne le mérite. Et si personne ne se lève pour défendre ce plus petit des hommes, à nous de le défendre contre les actes lâches qui menacent son existence. Car hélas, notre société est une société lâche qui s’en prend aux plus faibles en jouant sur les mots. En effet, qui reconnaîtra son prochain sous le vocable « cellule ou ensemble organique de cellules susceptibles, en se développant, de donner un être humain » ? C’est ce triste jeu de mots qui conduit les politiciens à entériner des projets de loi comme celui sur la procréation médicalement assistée (PMA). Et c’est pour que notre société déjà ancrée dans cette culture de la mort ne banalise pas encore plus la vie que nous essayons de réagir. Vous qui nous lisez, vous êtes ceux qui peuvent nous aider, alors je vous le demande, renseignez-vous (www.jurivie.org ), sensibilisez les gens autour de vous.

Il était une fois à l'entrée des artistes
Un petit garçon blond au regard un peu triste
Il attendait de moi une phrase magique
Je lui dis simplement : Si j'étais Président
Si j'étais Président de la République
Jamais plus un enfant n'aurait de pensée triste
Je nommerais bien sur Mickey premier ministre
De mon gouvernement, si j'étais président
Simplet à la culture me semble une évidence
Tintin à la police et Picsou aux finances
Zorro à la justice et Minnie à la danse
Est c'que tu serais content si j'étais président ?
Tarzan serait ministre de l'écologie
Bécassine au commerce, Maya à l'industrie,
Je déclarerais publiques toutes les patisseries
Opposition néant, si j'étais Président

Si j'étais Président de la République
J'écrirais mes discours en vers et en musique
Et les jours de conseil on irait en pique-nique
On f'rait des trucs marrants si j'étais Président
Je recevrais la nuit le corps diplomatique
Dans une super disco à l'ambiance atomique
On se ferait la guerre à grands coups de rythmique
Rien ne serait comme avant, si j'étais président
Au bord des fontaines coulerait de l'orangeade
Coluche notre ministre de la rigolade
Imposerait des manèges sur toutes les esplanades
On s'éclaterait vraiment, si j'étais président !

{Chœur enfants :}
Si t'étais Président de la République
Pour nous, tes p'tits copains, ça s'rait super pratique
On pourrait rigoler et chahuter sans risques
On serait bien contents si t'étais Président

Je s'rais jamais Président de la République
Vous les petits malins vous êtes bien sympathiques
Mais ne comptez pas sur moi pour faire de la politique
Pas besoin d'être Président, pour aimer les enfants.

la la la la la ……….

Le sommeil veut pas d'moi, tu rêves depuis longtemps.
Sur la télé la neige a envahi l'écran.
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule,
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.

Tu dis qu'c'est pas mon rôle de parler de tout ça,
Qu'avant d' prendre la parole il faut aller là-bas.
Tu dis qu'c'est trop facile, tu dis qu'ça sert à rien,
Mais c't encore plus facile de ne parler de rien.

Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.

Perdue dans tes nuances, la conscience au repos,
Pendant qu'le monde avance, tu trouves pas bien tes mots.
T'hésites entre tout dire et un drôle de silence.
T'as du mal à partir, alors tu joues l'innocence.

Refr

Dans ma tête une musique vient plaquer ses images
Sur des rythmes d'Afrique mais j'vois pas l'paysage
Encore des hommes au courent, une terre qui recule;
Des appels au secours des enfants qu'on bouscule

Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.
Alors regarde, regarde un peu...
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.
Alors regarde, regarde un peu...
Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux.

Quand on parle de la peine de mort, de crimes et d’autres horreurs, on tourne ses pensées vers les autres pays, voire les autres continents. Pourtant, en Belgique même, tous les jours notre société tue des enfants dont le seul tort est de vivre, alors que le droit à la vie est le premier des droits de l’homme. Mais sur ce sujet-là, on passe la gomme. Qui se soucie de ces enfants? A première vue personne. Pourquoi personne? Parce que tout le monde réagit de la même façon : chacun ses soucis, c’est la vie, etc. Or l’avenir, c’est les enfants. S’il n’y pas d’enfants, il n’y plus d’avenir! Alors nous devons nous opposer au massacre. Pourquoi nous ? Pourquoi moi? Parce que si nous ne le faisons pas, qui le fera? A nous de témoigner de la beauté de la vie partout et à tout moment. Ce n’est pas facile? persévérons ! Mais si on s’y oppose seul, il ne se passe rien... Rien ? On se sera fait entendre pour montrer que tout le monde n’est pas d’accord. Cela réveillera peut-être des gens qui sommeillaient quelque part, et nous, nous aurons conscience d’avoir au moins fait un geste. Et qui sait si cette résistance isolée venait à gagner d’autres personnes par contagion, elle serait plus efficace.
Parce que l’union fait la force : « Regarde ce qu’on peut faire si on est deux ». Quoi qu’il en soit, nous ne sommes en aucun cas jamais vraiment seuls. Là-haut et à Rome de grands défenseurs de la vie sont avec nous. Courage !
Anne-Chantal