Après les Journées Mondiales de la Jeunesse bien réussies nous sommes repartis, cœur léger par le bienfait des paroles du Saint-Père, des catéchèses et bien évidemment par les heures de prière autour de l’autel. Nous sommes repartis , avec un cœur plein de tendresse, de bonne volonté, de plaisir de faire toujours mieux, etc.

Le thème des JMJ était «Nous sommes venus l’adorer», comme l’ont fait les bergers et les Mages, ces derniers sont enterrés a Cologne, nous aussi nous sommes venus l’adorer, non pas seulement de l’Orient et de Bethléem mais du monde entier. Certains plus loin que d’autres mais nous étions tous là, là au rendez-vous auquel nous avait invité le pape Jean-Paul II.

(Mottelied des XX.Weltjugendtags 2005 Köln)
Pourquoi des rois désertaient-ils leurs palais ?
Pourquoi des rois poursuivaient-ils une étoile filante ?
Pourquoi se prosternaient-ils devant un nourrisson ?
Ils répondirent à ces questions :
Venimus adorare eum, Venimus adorare eum, Immanuel

Pourquoi des bergers quittaient-ils la nuit leurs troupeaux ?
Pourquoi des bergers entendaient-ils le chant des anges ?
Pourquoi se prosternaient-ils devant un nourrisson ?
Ils répondirent à ces questions :
O Immanuel, Dieu est avec nous, O Immanuel

Voilà pourquoi nous sommes venus ici l’Adorer
Nous sommes ses enfants, ses rois, ses prophètes.
Voilà pourquoi nous sommes ici pour le rencontrer dans le pain, Le vin et en toi, en moi.
Venimus adorare eum, Immanuel, Dieu est avec nous

Venimus adorare eum, Immanuel

Eh voilà une nouvelle présidente et un nouveau pape. L’ancienne présidente et le pape Jean-Paul II « se sont mis à l’écart » mais ce n’est pas pour ça qu’ils nous ont laissé tomber. Nous comptons sur eux pour qu’ils nous aident. Car l’union fait la force, tout seul cela n’ira pas. Ne regardons pas trop en arrière mais surtout devant. Certes, le passé était beau et différent. Mais nous avons fait face à tant de difficultés à l’époque déjà. Affrontons maintenant celles qui se préparent avec un courage qui ne cesse da grandir.

J’ai choisi une chanson de circonstance : un hommage au pape Jean-Paul II. Chantée par le regretté Pierre Bachelet qui, en 1990, ébloui par le succès rencontré par le Saint Père au JMJ de St Jacques de Compostelle avait composé « L’Homme en blanc ». Une chanson qu’il chantait toujours en public à la suite de celle qui retrace la chute du mur de Berlin. Clin d’œil plein de signification.

Jean-Paul II prenait des décisions qu’il jugeait bonnes au grand désappointement et étonnement de certains ou colères d’autres. Certains l’accusaient de contribuer à propager le sida et que si des milliers de gens mouraient en Afrique, c’était de sa faute, alors qu’au contraire le pape essayait d’aider ces gens dans la mesure du possible et dans la logique catholique. Les gens ne comprennent pas toujours et se fâchent. Mais si on réfléchit un peu plus loin, on comprend pourquoi. Il essaye de sauver des gens qu’on tue VOLONTAIREMENT tous le jours par l’avortement, l’euthanasie, etc. Et les gens qui l’accusent de tout ceci sont souvent eux, à l’origine de l’avortement et de l’euthanasie.

Cette chanson est en même temps un « chanson de bienvenue » ou d’encouragement pour le pape Benoît XVI pour qui ce ne sera pas toujours facile de suivre la trace de Jean-Paul II, mais nous sommes là pour l’aider et l’encourager dans les difficultés par la prière, comme il l’a demandé dans son homélie le dimanche a l’ouverture de son pontificat, ou même dans l’action et c’est ce que nous sommes déjà en train de faire, puisque nous sommes en train de défendre la vie. Nous savons que ce n’est pas facile, mais nous savons aussi qu’il est fait pour ça et que le Bon Dieu, la Ste Vierge et tous les saints et les millions de catholiques sont à ses côtés durant son pontificat. Donc n’ayons pas peur et laissons-nous guider par le Christ en continuant à nous battre pour les plus petits, les plus faibles auxquels on enlève la seule chose qu’ils ont et qui leur est la plus chère, la vie. 

Il descend de l’avion, il embrasse la terre,
à genoux, comme il fait sa prière,
et même les officiels ne savent plus quoi faire,
avec leurs vieux discours, leurs tenues militaires
Il arrive, il descend, il est la, l’homme en blanc
Il embrasse les enfants que la foule lui tend
Dieu que la terre est rouge, quand on le voit si blanc
Comme un bateau qui bouge sur la marée des gens.
Et les mots qu’il prononce dans le haut-parleur,
sont l’écho de ce monde qui leur va droit au cœur.
Il arrive, il descend, il est la, l’homme en blanc
Devant chaque visage, il s’arrête un instant.
Et les grands des écoles chantent pour l’homme en blanc
Des refrains espagnols ou s’engouffre le vent

(refrain espagnol)Senor Jesus ten piedad de nosotros
Senor Jesus ten piedad compassion
Senor Jesus ten piedad de nosotros
Senor Jesus ten piedad compassion

Et même le plexiglas à l’époque n’est pas
ne le sépare pas des foules qui dévalent
Il arrive, il descend, il est la, l’homme en blanc
Son parcours est rempli par des millions de gens
Dieu que le place est noire, quand on le voit si blanc.
Comme une voile d’espoir où s’accrochent les gens.

(refrain espagnol)

Et la vie qu’il annonce aux peuples a venir,
c’est comme une réponse qui les remet debout
Il arrive, il descend, il est la, l’homme en blanc
Il poursuit son voyage infatigablement
Dieu que le ciel est bleu quand on le voit si blanc
Comme une voile qui bouge sur la marée des gens.