Sommes-nous si prêts que ça à accepter la vraie différence des gens et à les rejoindre en profondeur ? N’avons-nous pas, au contraire, cette habitude de nous limiter à des relations superficielles qui enferment l’autre dans l’image que nous nous en formons? « Zappant » sur la différence, nous tombons finalement dans l’indifférence. La pseudo-amitié est devenue omniprésente. Si telle personne est bien vue, tout le monde se précipitera autour d’elle et fera de son mieux pour s’entendre avec elle. Rejetant au besoin les autres dans l’oubli. C’est ainsi que nos contacts sociaux fonctionnent. Où sont passés ces gens venus des nuages avec soleil et pluie comme simple bagage, qui ont fait la saison des amitiés sincères, la plus belle saison des quatre de la terre ? C’est la dure loi de notre jungle sociale : ceux qui ne se sont pas pliés au « politiquement correct » ou à la règle d’or d’être « comme tout le monde » sont exclus, classés et bannis avec l’accord tacite de la société. Aujourd’hui, on n’écoute plus son prochain. L’aider à trouver une solution à ses maux, vous n’y pensez pas ? Par contre, on se bousculera pour l’aider à se couler dans le moule. Malaise, défiance généralisée, regards qui se détournent ou qui au contraire se font scrutateurs au point de devenir insupportables... Parfois nos contemporains ne se bornent même plus à éviter les personnes différentes. Dans l’indifférence totale ils les suppriment, par exemple dans le cas de l’avortement dit « thérapeutique ». Ou ils les laissent glisser vers le suicide. Simple et efficace, mais pas sans bavure, quoi qu’en disent les gens. Et le pire est que personne ne semble réagir. Parce que ceux qui le font seront, à leur tour, au mieux ignorés, et au pire placés sous un mauvais jour. Nous qui nous savons appelés à témoigner de la vérité au quotidien (et pas qu’une seule fois par an, tels les enfoirés lors de leur spectacle), montrons que nous sommes plus forts que l’indifférence. Armés de l’amitié vraie et du respect mutuel que nous avons choisis comme source d’inspiration pour notre action, nous pourrons repartir au fond des nuages et de nouveau sourire à bien d’autres visages. Anne-Chantal | Beaucoup de mes amis sont venus des nuages Avec soleil et pluie comme simple bagage Ils ont fait la saison des amitiés sincères La plus belle saison des quatre de la terre Ils ont cette douceur des plus beaux paysages Et la fidélité des oiseaux de passage. Dans leur cœur est gravée une infinie tendresse Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse!! Alors ils viennent se chauffer chez moi Et toi aussi tu viendras Tu pourras repartir au fin fond des nuages Et de nouveau sourire à bien d'autre visages Donner autour de toi un peu de ta tendresse Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse. Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne Qu'il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne. S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines Alors peut-être je viendrai chez toi Chauffer mon cœur à ton bois. Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne Qu'il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne. S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines Alors peut-être je viendrai chez toi Chauffer mon cœur à ton bois Alors peut-être je viendrai chez toi Chauffer mon cœur à ton bois. |
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Anne-ChantalEtudiante en littérature, Anne-Chantal vous livre à chaque fois que l'actualité lui laisse un peu de place dans le périodique, un commentaire sur une chanson qui l'a touchée! A suivre :) Archives
April 2017
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