Attention, cette chanson existe aussi en version courte (càd sans le dernière paragraphe...). Ca change évidemment toute la chanson! Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant S'il doit vivre pour vivre et n'être qu'un passant Et s'il n'est pas poète et s'il n'a pas d'argent Il risque de pleurer plus souvent qu'à son tour Et de nous reprocher à jamais notre amour Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Et puis nous n'avons rien en plus de notre amour Qu'une rue sans soleil et fenêtre sur cour Si le coin le plus sombre est une chambre d'enfant Il grandira dans l'ombre à l'ombre des vivants Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Et si un jour peut-être nous écartant de tout Il devenait sans cesse un prétexte entre nous Je ne saurais pas lui dire que je ne t'aime plus Je ne saurais pas lui dire qu'il ne me verra plus Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Voilà pourquoi nous n'aurons pas d'enfant Ces mots je les ai dit et répétés cent fois Ces mots je les ai crus j'avais peur quelque fois Qu'ils ne volent à jamais ce qui nous appartient Mais quand l'enfant paraît je crois qu'on l'aime bien | Pour ceux qui aiment les chansons récentes, je suis désolée de les décevoir, mais cette fois-ci ce sera donc une chanson plus ancienne. Un genre de chansons dont retrouve facilement la rengaine et qu’on entonne sans même plus faire attention aux paroles. Alors cette fois-ci j’ai fait attention. Et voila comment la chanson atterrit dans le Jeunespourlavie.org. ! je trouve ça une belle chanson, dans le sens que Sardou a beau énumer toutes les excuses (qu’il croit valables) il doit bien avouer que ça ne sert à rien... la peur doit faire place à un bonheur, à la vie, à l’espoir. Et c’est justement grâce à cette fin que cette chanson à toute son importance. Cette belle fin qui montre comme la vie peut être belle. Une belle fin, un « Happy End » et tout semble rétabli. Je me suis toujours imaginée (à tort ou à raison, qui me le dira ?) que soit la maman découvrait qu’elle était enceinte, soit que l’enfant naissait. Mais de toutes façons l’enfant pointe le bout de son nez et la lueur d’espoir apparaît en même temps que la phrase « quand l'enfant paraît je crois qu'on l'aime bien » Mais d’un autre côté cette phrase me nargue et j’ai envie de répliquer : « Et pourquoi -qui pourrait me donner une raison valable pour me faire affirmer le contraire- ne l’aimerait-on pas ? » Pendant les neuf mois qui précèdent sa naissance, ne regarde-t-on pas ce qu’il représente, ce qu’il deviendra (« s'il n'est pas poète et s'il n'a pas d'argent », « Il risque de pleurer plus souvent qu'à son tour », « Si le coin le plus sombre est une chambre d'enfant », .... bref tous ces « si » qui mettraient Paris en bouteille) au lieu de regarder qui il est vraiment ? Alors quand l’enfant est là, on le voit tel qu’il est, alors bien sûr qu’on l’aime bien ! Comment pourrait faire autrement ? On devrait le regarder plus souvent et surtout mieux : il n’y a pas plus fragile que lui et en plus, pas plus confiant... Alors que Sardou enchaîne les diverses excuses pour ne pas avoir d’enfants, les répète cent fois, l’enfant paraît tout simplement et il doit conclure que« quand il paraît, je crois qu’on l’aime bien. » Ce qui prouve que tôt ou tard, l’amour finit toujours par vaincre... Anne-Chantal |
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Anne-ChantalEtudiante en littérature, Anne-Chantal vous livre à chaque fois que l'actualité lui laisse un peu de place dans le périodique, un commentaire sur une chanson qui l'a touchée! A suivre :) Archives
April 2017
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