N'attendez pas des élections qu'elles changent le monde. Vous seul pouvez le changer humainement !25/5/2014 Les résultats des élections pourront vous décevoir. Mais ne vous laissez pas abattre, parce que ce ne sont pas elles qui changeront la face du monde. C'est vous en vous engageant au quotidien. Donc oui, le monde vous attend dès aujourd'hui pour que vous le changiez, le rendiez plus beau et plus humain. En fait il n'attend peut-être que vous.
Vous l'avez peut-être vu, certaines affiches avec l'inscription "Il/elle a voté pour l'euthanasie des enfants" accompagnée d'un pouce vers le bas ont été apposées sur des panneaux électoraux au dessus de celles d'autres candidats. Celles-ci proviennent d'un mouvement protestataire qui s'oppose à la décision prise par le Parlement en faveur de l'euthanasie des mineurs en février dernier. "Il s'agit d'une démarche spontanée lancée par un petit groupe d'étudiants et de jeunes travailleurs dont je fais partie" nous confie Olivier (26 ans), l'un des instigateurs du mouvement. "Le mouvement est issu principalement de l'ULB, l'UCL et la KUL et compte des membres des trois régions de Belgique. Nous avons réfléchi à différentes question de société et nous avons été fortement interpellé par la question de l'euthanasie des mineurs. Notamment la façon dont elle a été traitée par le politique. Pourquoi? Parce que c'était une question qui n'était dans aucun programme électoral lors des élections précédentes et parce qu'on a l'impression qu'il n'y a pas vraiment eu d'écoute des citoyens et des experts. Je rappelle que 180 experts avaient envoyé une lettre ouverte au politique et à M. Flahaut et il y avait eu plusieurs interpellations d'organisations internationales, notamment lors du Congrès international de soins palliatifs pédiatriques de Mumbai." source: La Libre Voir aussi : 7 sur 7: le débat sur l'euthanasie (avec votes sur l'article)
KozToujours: Mon Dieu, sauvez les Belges!
Petit à petit, j’ai commencé à regarder vers le Nord avec tendresse. Vers le Nord, vers les Belges et plus particulièrement certains d’entre eux. Ils sont jeunes, catholiques, je les croise sur les réseaux. Ils illustrent admirablement l’exergue de mon blog : « l’important est d’avoir été là ». Car, dans une société à côté de laquelle la nôtre fait figure de théocratie, ils ne peuvent guère espérer davantage qu’être là, témoigner, veiller. Ils sont à leur façon des lanceurs d’alerte. Et nous devrions leur témoigner plus de reconnaissance car ils sont aux avant-postes. Les logiques à l’oeuvre chez eux se diffusent ensuite chez nous. La « parade » que le Professeur Jean-Louis Vincent pense avoir trouvée à l’invocation de la mission de soin des médecins arrivera chez nous : « le premier but de la médecine est de restaurer ou maintenir la santé, c’est-à-dire le bien-être de l’individu, pas la vie à tout prix ». Cette phrase a toutefois trois mots de trop, dans le seul but de rendre acceptable le fond de sa pensée. Car personne ne veut maintenir la vie à tout prix. La loi française interdit l’ »obstination déraisonnable ». L’Eglise dénonce l’ »acharnement thérapeutique ». Sa pensée doit se lire ainsi : « le premier but de la médecine est de restaurer ou maintenir la santé, pas la vie » (vous m’excuserez d’avoir supprimé une incise). Et, de fait, plus clairement encore, lorsque le médecin ne peut restaurer ou maintenir la santé, alors il donne la mort. Il doit donner la mort. C’est un article d’Aleteia qui m’a alerté. Suspicieux malgré tout, j’ai recherché le texte dont cet article parlait, l’ai lu. Il est ici, et il s’agit d’une publication scientifique. C’est une prise de position de la Société belge de soins intensifs, dont le Pr Vincent est l’ancien président. Leur demande ? L’euthanasie non sollicitée. Pouvoir décider de la mort d’une personne. Ironiquement, les partisans de l’euthanasie vendent ici leur camelote en invoquant le pouvoir qu’on laisse aujourd’hui aux médecins. En vérité, ils donneraient aux médecins le droit de vie et de mort sur vous et moi. Ainsi ces médecins écrivent-ils : we explain our belief in the concept that shortening the dying process by administering sedatives beyond what is needed for patient comfort can be not only acceptable but in many cases desirable. [Nous exprimons notre conviction dans le fait que raccourcir le processus de fin de vie par l'administration de sédatifs au-delà de ce qui est nécessaire pour le confort du patient peut non seulement être acceptable mais dans bien des cas souhaitable] Et cette accélération du processus de fin de vie – une précipitation de la mort - doit être décidée par les médecins eux-mêmes, qui informent la famille. Ils l’informent, seulement, ils ne lui demandent pas son avis. D’ailleurs, les patients et leurs familles leur sauront gré de cette affirmation de principe : « les familles doivent être informées des pronostics et décisions en/de fin de vie à tout moment ». Vous êtes bien bons. Les proches seront donc informés de la décision des médecins de mettre un terme à la vie du patient. Le tuer. Shortening the dying process with use of medication, such as analgesics/sedatives, may sometimes be appropriate, even in the absence of discomfort, and can actually improve the quality of dying; this approach can also help relatives accompany their loved one through the dying process—such a decision should be made with due consideration for the wishes of family members. [Raccourcir le processus de fin de vie par l'utilisation de médicaments, tels que des analgésiques ou des sédatifs, peut parfois être approprié, même en l'absence d'inconfort, et peut réellement améliorer la qualité de la fin de vie; cette approche peut aussi aider les proches à accompagner ceux qu'ils aiment à travers le processus de fin de vie - cette décision devrait être prise en considération des souhaits des membres de la famille] < p>Dans une tribune, le Pr Jean-Louis Vincent se fait encore plus clair, sans les éventuelles ambiguïtés d’une traduction en français. Il dresse au demeurant un tableau effarant de la situation actuelle en Belgique. Il s’y déclare partisan d’une « fin de vie non demandée » (bref, vous achever sans votre avis), lorsque le patient souffre d’une fin de vie douloureuse et sans espoir de récupération. Notons que persiste le type d’ambiguïté qui ne devrait pas exister lorsque l’on parle de vie et de mort : s’il parle de fin de vie douloureuse, la Société belge de soins intensifs s’est en revanche prononcée pour un « raccourcissement du processus de fin de vie » – une précipitation de la mort – même en l’absence d’inconfort. Il écrit encore, littéralement, qu’il s’agit bien de « précipiter la mort lorsque la qualité de vie est devenue insuffisante ». Notez, toujours, le même flou, puisque l’on parle un coup d’application même en l’absence d’inconfort et une autre fois de qualité de vie insuffisante. Ne laissez pas non plus passer cette référence à la « qualité de vie », concept que nous voyons donc passer des annonces immobilières au critère de jugement en vue de la mort. Et ne vous laissez pas endormir avant d’avoir compris que, puisque nous sommes dans l’hypothèse où le patient ne s’exprime plus, les médecins se mettront eux-mêmes en situation de juger de la qualité de vie d’une personne. Des hommes apprécieront ainsi la qualité de vie d’un autre, et jugeront si elle justifie qu’il continue à vivre ou non. Mais si cela constitue une inquiétude pour l’avenir, le tableau qui est fait du présent n’en est pas moins sidérant, y compris dans l’apparente facilité avec laquelle le Pr Vincent évoque des situations incroyables : il dit expressément que les cas « d’euthanasie non demandée » dépassent « très largement les quelques mille cas d’euthanasie demandée qui sont enregistrés par an en Belgique ». Et même, explique-t-il, ces cas d’euthanasie demandée, alors que le malade n’est pas dans une situation de souffrance incontrôlable, ne sont jamais déclarés ! Lorsque, dans un billet ou un autre, j’alertais sur le risque inhérent à la légalisation de l’euthanasie (voire à sa banalisation sans même légalisation) que l’on en vienne à vous euthanasier sans votre avis, on m’opposait que ce ne serait que théorie de la « pente glissante », ni rigoureuse ni crédible. Or, non seulement des médecins précipitent effectivement la mort de patients sans leur accord ni celui de leurs proches, quand bien même leur souffrance peut encore être contrôlée, mais il faudrait donner une reconnaissance légale à ces pratiques. Soyez certains qu’au lieu d’assurer la condamnation effective de ces pratiques illégales, l’argument habituel sera ressorti : « ces pratiques existent, il faut les encadrer [comprenez : les légaliser]« . Dernière chose. Pour la bonne bouche, le document de la Société belge de soins intensifs porte un ultime et dixième commandement : The present document applies to children as well as to adults. De vous à moi, même à ceux que cela défrise, je regarde vers le Nord, avec tendresse, et je me dis que la folie des Hommes suit l’effacement de Dieu. Quand une politicienne met en première place de ses priorités la défense de la vie, de la conception à la mort naturelle, il faut que ça se sache!
Nous relayons donc avec joie cette bonne nouvelle! Faites passer le message! Soutenons les partis qui inscrivent le respect de la vie de la conception à la mort naturelle dans leur programme! "L’euthanasieur le plus en vue de Belgique, le Dr Wim Distelmans, organise un voyage d’études à Auschwitz, le camp d’extermination nazi. Son invitation adressée à des professionnels de santé il décrit Auschwitz comme un environnement « stimulant » dans lequel on peut « lever la confusion autour de l’euthanasie ». Le voyage d’études organisé par Distelmans aide en effet à clarifier les choses : il montre combien est minime la distance entre l’euthanasie belge en 2014 et les camps de la mort nazis en 1944. Faire le lien entre le droit de mourir et les nazis est tabou dans la plupart des milieux. De fait, on estime généralement que les opposants ont le dessous dans toute discussion dès l’instant où ils prononcent le mot « nazi ». Mais l’initiative époustouflante du Dr Distelmans pourrait bien mettre fin à cet automatisme.Organiser un séminaire sur l’euthanasie dans un camp de la mort où l’idée d’une « vie qui ne vaut pas d’être vécue » a pris sa forme la plus extrême est pour le moins bizarre. Le Dr Distelmans a souvent fait la une des médias du monde entier. Il a été filmée par la télévision au moment où il tuait Nathan Verhelst, en grande souffrance à la suite d’une opération de changement de sexe ratée. Il a pratiqué la première euthanasie double du monde en tuant les jumeaux Marc et Eddy Verbessem, que les services sociaux belges n’avaient pas su aider. Par trois fois au moins, il a été impliqué dans l’euthanasie de personnes souffrant de dépression. Lire la suite |
Jeunes Pour la Vie
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Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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