La législature de Californie envisage de rendre légal le suicide-assisté en mettant en vigueur la loi S.B 128, loi qui permettrait à un médecin de prescrire un surdosage de pilules afin qu'un patient puisse mourir où et quand il le désire. Certaines personnes ont toutefois décidé de protester contre cette décision; « Une Pilule Difficile à Avaler » est un groupe s'opposant à cette législation.
Le groupe a récemment publié une vidéo sur Youtube : « L'histoire de Stephanie : une famille se bat contre une maladie en phase terminale et contre le suicide-assisté ». Cette vidéo touchante, qui dure à peine cinq minutes, inclut des mots d'encouragement de la part de Stephanie, de ses parents, de son mari et de deux de ses quatre enfants. Stephanie a été diagnostiquée avec le Lupus en 2004, et en 2012 avec une sclérodermie, ce qui signifie, selon les explications de Stephanie, que ses poumons s'endurcissent et deviennent du tissu cicatriciel, ce qui rend l'entrée et la sortie d'air difficiles pour elle. Elle s'attend à ce que ses poumons s'épuisent au milieu de la nuit ou après avoir souffert d'une infection, ce qui provoquera l'arrêt de son cœur. Ils ont évalué la durée de vie de Stephanie à trois ans, mais nous sommes déjà presque au milieu de 2015, et la date à laquelle elle était supposée mourir est passée. Et pourtant, Stephanie est toujours ici ! Son mari a expliqué comment ils essaient par tous les moyens de rallonger la vie de Stephanie. Il a aussi expliqué que la maladie les a rapprochés puisqu'ils n'arrivent pas regarder cette situation de façon négative, particulièrement puisque la Vie ne s'arrête pas. La mère de Stephanie la décrit comme étant une personne qui l'émerveille, tout en étant sa héroïne. Stephanie et sa famille ne savent pas si elle survivra jusqu'au prochain jour ou si elle a au contraire des années devant elle, mais elle sait qu'elle ne peut pas abandonner et elle continue d'essayer de vivre. La vidéo présente le projet de loi S.B. 128 tout en présentant le point de vue de Stephanie sur ce dernier. Elle comprend pourquoi les personnes pourraient considérer cette option, mais elle a aussi beaucoup de choses à dire contre cela : « Si une personne est suicidaire, on lui trouve de l'aide. On ne lui donne pas un fusil... On l'envoie voir un médecin. On l'aide en lui procurant de bons outils pour qu'elle puisse gérer les circonstances difficiles du moment présent ». Un tel point est un argument commun contre le suicide-assisté, mais il demeure très convainquant. Il démontre la dignité inhérente et la valeur de chaque personne, égales à autrui, indépendamment des circonstances et des maladies. Stephanie se prononce aussi contre le projet de loi en tant que personne vivant elle-même une maladie en phase terminale : « Ce projet de loi minimise toutes les choses que j'ai dû supporter. Il éloigne les motifs de mon véritable combat. Il rend les mauvais jours encore plus mauvais. Il minimise tout. Je pense savoir comment je gérerai les choses lorsque mon temps sera venu, mais tout ce que nous pouvons faire pour le moment, c'est de se préparer et de faire de notre mieux pour continuer à vivre dans la dignité. C'est un très grand honneur pour moi de faire cela, et c'est aussi un grand privilège d'être en mesure de montrer cela à d'autres personnes. Car même si mes enfants ne sont pas malades, ils verront l'importance de ne pas abandonner. On ne fuit pas devant les problèmes. On les affronte, et on garde les gens qu'on aime près de nous, et on leur tient la main, et on avance ». De telles déclarations reflètent réellement la dignité présente tant dans la vie que dans la mort. Les partisans de suicide-assisté et les victimes de cet acte, comme par exemple Brittany Maynard, aiment parler du fait de mourir dans la dignité. Mais qu'en est-il de la vie pour laquelle Stephanie se bat? Qu'en est-il de celles de Lauren Hill et de Kara Tippetts? Toutes deux avaient le même cancer terminal que Brittany Maynard, mais les deux ont laissé le cancer suivre son cours et ont été en mesure de partager un message réellement positif concernant la dignité et l'espoir avant le trépas. Kara Tippetts a même écrit à Brittany. Titre du vidéo : « L'histoire de Stephanie : une famille se bat contre une maladie en phase terminale et contre le suicide-assisté » Comme le mentionne le titre du vidéo, elle ne se bat pas seulement pour sa vie, mais aussi contre le suicide-assisté. Le vidéo se termine sur une déclaration vraiment inquiétante : « Dans des États où le suicide-assisté est une option, les traitements pour soigner les patients comme Stephanie ont déjà été refusés en échange de pilules mortelles moins chères ». Même si c'est seulement que pour cette raison, ce projet de loi ne doit pas passer afin de ne pas faire souffrir davantage de personnes et de familles. Non seulement de tels projets de loi privent une personne de sa dignité, en les dupant avec une nouvelle définition de ce mot, mais ils attaquent aussi les personnes vulnérables, chose que nous devons éviter à tout prix en tant que société. Par Rebecca Downs de LifeNews - traduit par Campagne Québec-Vie À l’âge de 12 ans, Martin Pistorius tomba grièvement malade. Après deux ans à passer la majeure partie de son temps à dormir, il devint si malade qu'il perdit toute habileté à bouger. Puis il perdit sa capacité à établir un contact visuel, et enfin sa capacité à parler. Il sombra dans le coma. Le diagnostique tombe, Martin est atteint d’une méningite cryptococcique. Aujourd’hui, sa famille nous raconte leur histoire. Rodney et Joan, parents de Martin, racontent à la Radio Publique Nationale (NRP) que le corps médical a renvoyé Martin à la maison avec la consigne de le garder simplement confortable. Pour autant que l'on savait, Martin n'était tout simplement plus là, et ses parents se sont fait dire qu'il n'avait plus d'intelligence. Les médecins ont dit qu'il ne vivrait pas longtemps. Mais Martin ne meurt pas. Le temps passe, la routine s’installe. Chaque matin, Rodney se lève à 5 h, habille Martin et l’emmène à un centre de soins spécialisés. Huit heures plus tard, il le récupère. Ils reviennent à la maison, Rodney le baigne, le nourrit et le met au lit. La nuit, le réveil sonne toutes les deux heures afin que ses parents aillent le retourner pour éviter les escarres. Ainsi s’écoulent 12 ans de leur vie sans que personne ne pense que Martin puisse comprendre la situation qu’ils vivent. Joan se souvient très bien lui avoir un jour murmuré « j’espère que tu vas mourir ». Elle sait que c'est une chose épouvantable à dire, mais elle était épuisée émotionnellement et physiquement, Aussi, pas un instant elle aurait imaginé que son fils puisse l’entendre et la comprendre. Sauf que Martin était conscient de tout ce qui se passait pratiquement tout le temps. Martin dit qu'environ deux ans après le début de son état végétatif, il commença à se réveiller. Et il dit qu'il était complètement conscient, mais incapable de bouger. Dans son livre Ghost Boy: My Escape From A Life Locked Inside My Own Body, Martin raconte sa vie tout au long de ces années. « Ils étaient tous tellement habitués à mon absence qu’ils n’ont pas remarqué quand j’ai recommencé à être présent », raconte Martin. « La dure réalité m’a frappé. J’allais passer le reste de ma vie comme cela - totalement seul.» Martin se sentait condamné. Condamné à une vie sans tendresse, sans amour et sans échappatoire. Martin décida d'arrêter de penser. Il endura la routine quotidienne: écoutant sa mère espérer sa mort, subissant les négligences et les abus du personnel infirmier, passant des heures devant la télévision au centre de soins spécialisés… « Je ne peux même pas vous décrire à quel point je détestais Barney », (ce dessin animé dans lequel ce petit dinosaure chante des chansonnettes aux enfants.) dit-il. Plus le temps passait, plus Martin voulait revivre. Il se permit de nouveau de réfléchir et à mesure que son esprit et son cœur guérissaient, son corps prit du mieux aussi. Martin raconta à la NPR qu'il s'était mis à vivre dans son imagination et après quelque temps, il commença à exercer un certain contrôle sur son corps. Au début, ce fut la capacité de serrer la main de quelqu'un. Il fut capable de mieux s'asseoir. À ce moment-là, les médecins disaient à ses parents que son intelligence était du niveau d'un enfant de trois mois. Heureusement, une infirmière réussit à convaincre ses parents d'obtenir une deuxième opinion. On lui a fait passer un test dans lequel il devait identifier différents objets et il l'a réussi. Sa mère quitta son emploi et commença à travailler avec son fils au quotidien. Martin recommença à communiquer grâce à un ordinateur. À partir de ce moment-là, sa vie s’améliora chaque jour un peu plus. Après un premier emploi, il démarra une entreprise et alla à l’université. Aujourd’hui Martin est marié et heureux. L’histoire de Martin est incroyable et nous invite à nous poser la question suivante: combien de personnes vivent actuellement la situation que Martin a vécue pendant 12 ans? Terri Schiavo réagissait plus à l'entourage que Martin pendant plusieurs années. Et pourtant on l'a fait mourir de faim. Était-elle consciente pendant tout ce temps de ce qu'on lui faisait ? En ce moment même, il y a des gens qui vivent dans un état « végétatif », semblable à celui dans lequel Martin a vécu. Beaucoup d’entre eux sont traités comme s'ils n'existaient plus, comme si leur vie ne valait plus rien. Mais avec l’histoire de Martin comme preuve que la vie est toujours importante, pouvons-nous vraiment continuer à faire de telles suppositions ? Pouvons-nous continuer.à croire qu'affamer une personne jusqu'à la mort est la bonne chose à faire alors que nous pourrions travailler plus fort pour la stimuler et lui fournir des thérapies qui pourraient l'aider à récupérer ses capacités ? Chaque vie est importante. Celle de Martin le fut aussi et miraculeusement, il a été capable de le prouver. Source : Quebec-Vie Par Nancy Flanders de LiveActionNews, traduit par Campagne Québec-Vie Le ministre de la Justice, Koen Geens, a présenté mercredi une étude à la Commission de la Justice qui propose l'abaissement à 140 jours du seuil à partir duquel un enfant né sans vie peut être enregistré et envisage plusieurs modalités d'inscription. Depuis 10 ans, le sujet est en discussion au parlement et au gouvernement sans qu'il ait pu aboutir. Les partisans d'une réforme veulent aider les parents d'un enfant né sans vie à faire leur deuil.
Pour baliser le débat, le ministre a demandé à son administration de réaliser une étude sur le "statut des enfants nés sans vie". Plusieurs associations et professeurs d'université ont été interrogés. Le seuil actuel à partir duquel l'enfant est enregistré est de 180 jours à dater de la conception. "D'après les informations récoltées, le critère de 140 jours à dater de la conception semble correspondre aux limites de la médecine actuelle. Il rencontre la demande des parents et suit les recommandations de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) édictées à des fins statistiques", dit l'étude. Ce seuil évite en outre "de laisser penser à une tentative" de remettre en cause la législation sur l'interruption volontaire de grossesse et la reconnaissance de la personnalité juridique du foetus. "Il évite donc les discussions éthiques et dogmatiques sur le sujet", précise l'étude. De nombreuses modalités doivent réglées. Actuellement, l'officier de l'état civil dresse un acte de déclaration d'enfant sans vie qui est inscrit dans le registre de décès. La rédaction d'un acte de naissance est envisagé même si un tel choix pose de nombreuses questions juridiques. Point encore plus délicat: la mention du nom de famille, qui n'est pas prévue dans la législation actuelle puisque l'enfant sans vie n'a pas de personnalité juridique et donc pas de filiation. Là encore, l'étude envisage de mentionner le nom vu qu'il s'agirait d'une donnée purement factuelle. Le ministre laisse le soin au parlement d'élaborer un texte. Le CD&V, le cdH, l'Open Vld et le sp.a ont déposé des propositions de loi pour régler cette question. source : un article de la Libre Belgique sur le site officiel du ministre Koen Geens Peut-on arrêter les soins de Vincent Lambert ? La Cour européenne des droits de l’homme a rendu son arrêt ce vendredi matin : elle valide l'arrêt des soins. L'affaire Vincent Lambert va-t-elle enfin connaître son épilogue ? La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) se prononçait vendredi sur le sort du tétraplégique dans un arrêt qui fera date, mais qui pourrait ne pas marquer la fin de cet imbroglio judiciaire et familial.
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a validé vendredi l'arrêt des soins à Vincent Lambert, estimant que sa mise en oeuvre ne violerait pas le droit à la vie du tétraplégique en état végétatif. Dans une décision définitive de sa Grande chambre, la Cour a dit, « par 12 voix contre 5, qu'il n'y aurait pas violation de l'article 2 (de la convention européenne des droits de l'Homme, régissant le droit à la vie) en cas de mise en oeuvre de la décision du conseil d'Etat autorisant l'arrêt » de l'alimentation et de l'hydratation du tétraplégique, a rapporté son président Dean Spielmann. Premières réactionsLa mère de Vincent Lambert, Viviane, a réagi en dénonçant « un scandale » et en réaffirmant son intention de poursuivre son combat. L'avocat des parents, Me Jean Paillot, avait clairement annoncé qu'il ne baisserait pas les bras en cas d'une décision défavorable de la CEDH, et qu'il introduirait de nouveaux recours en France.Maître Pettiti, l'avocat de Rachel Lambert, a lui estimé qu'il « serait très sage de respecter cette décision: toutes les voies internes ont été épuisées et la voie européenne aussi ». Pour sa part, le député Jean Leonetti s'est déclaré « soulagé » que sa loi de 2005 sur la fin de vie ne soit pas remise en cause par la décision de la Cour Européenne des droits de l'homme (CEDH) Source : Ouest-France |
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