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2015, un lieu : le Mont des Arts
Une date à retenir : 29 mars 2015, un lieu : le Mont des Arts
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1. Manifester un soutien à Vincent Lambert, à ses parents, à tous les handicapés qui sont dans un état diminué aux yeux du monde mais ni moins vivants ni en fin de vie ;
2. Dire la vérité, 40 ans après la légalisation, sur l’horreur de l’avortement qui ne peut pas être un droit car il consiste à tuer un être humain ; 3. Résister aux promoteurs de la culture de mort, qui veulent faire courber l’échine des défenseurs de la vie sensibles à la stigmatisation violente dont ils font l’objet ; 4. Faire prendre conscience du rôle de la loi Veil pierre angulaire des dérives scientifiques depuis 40 ans : eugénisme des enfants trisomiques, industrie procréatique via la PMA et la GPA, recherche sur l’embryon, euthanasie ; 5. Montrer que de nombreux citoyens ne sont pas dupes sur la réalité du programme : la sédation jusqu’à la mort ou les directives anticipées sont des dérives de nature euthanasique ; 6. Poser un acte politique par la 1ère manifestation de l’année pour s’opposer à l’euthanasie, 1ère transgression de 2015 ; 7. Contrer les pressions des courants de la majorité présidentielle qui exigent une légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie alors que le débat sur la fin de vie est lancé fin janvier à l’Assemblée nationale ; 8. S’opposer aux prochains coups de boutoir contre la vie prénatale (dans les mois à venir : développement de l’accès à l’IVG, notamment par la remise en question de l’objection de conscience) ; 9. Interpeller sur le dérèglement bioéthique et la protection de la vie, alors que le Président Hollande vient de prioriser pour 2015 la protection de la planète contre le dérèglement climatique ; 10. Transmettre le sens du discernement des repères fondés sur le réel et l’envie de s’engager pour défendre l’essentiel : le respect de la vie humaine fragile. Enmarchepourlavie.fr Rejoindre le car partant depuis Bruxelles En Belgique, la loi de 2002 constitue une offre qui a créé la demande de plus en plus de personnes alors qu’elles ne sont pas en fin de vie. Lu sur « Le Point » cette interview d’Etienne Montero (doyen de la Faculté de droit de l’université de Namur) réalisée par Violaine de Montclos :
« Frank Van Den Bleeken, détenu à perpétuité pour viols et assassinat, devait être euthanasié le 11 janvier. Jugé irresponsable de ses actes, il demandait à mourir en raison de souffrances psychologiques "insupportables", selon les termes de son avocat, Jos Vander Velpen. Une demande acceptée par le ministère de la Justice belge en septembre dernier. Parce que son médecin a fait volte-face au dernier moment, parce que le gouvernement a finalement accepté son transfert dans un centre psychiatrique, transfert qu'il réclamait en vain depuis des années,cette mort n'a finalement pas eu lieu. Il s'en est fallu de peu. Et, pour la première fois dans ce pays que toute l'Europe observe car il est le seul, avec les Pays-Bas, à avoir légalisé l'euthanasie en 2002, l'opinion publique belge s'interroge sur une loi dont les conditions d'application ne cessent de s'assouplir. Entretien avec Étienne Montero*, doyen de la faculté de droit de Namur. Le Point : Pour la première fois, la loi autorisant l'euthanasie, en Belgique, est critiquée. On a parlé, avec le cas Van Den Bleeken, de "peine de mort" inversée... Étienne Montero : La mort de Frank Van Den Bleeken n'a pas eu lieu, mais à sa suite, 15 autres détenus ont déjà formulé une demande d'injection létale. Et on l'a oublié, mais en septembre 2012 un détenu psychiatrique de 48 ans a bel et bien été euthanasié... Notre pays a été condamné 14 fois par la Cour européenne des droits de l'homme parce que nous maintenons en prison, dans des conditions qui ne correspondent pas à leur état, des malades psychiatriques jugés irresponsables de leurs actes. Faute de soigner, on accepte d'euthanasier, et ces cas limites révèlent combien les barrières posées en 2002 ont sauté les unes après les autres. Le nombre d'euthanasies a-t-il augmenté ? De façon exponentielle, oui. En douze ans, il est passé de 199 à 1 454 décès par an. Et je ne parle là que des cas transmis par les médecins à la commission de contrôle, car les pouvoirs publics admettent qu'ils n'ont aucun moyen d'évaluer le nombre d'euthanasies réellement pratiquées, sans doute beaucoup plus important. Par ailleurs, en novembre 2014, l'euthanasie a été légalement ouverte aux mineurs, et ce, quel que soit leur âge... Comment la légalité des injections létales est-elle contrôlée ? Par une commission qui épluche les dossiers transmis par les médecins. Mais il s'agit d'un contrôle a posteriori, c'est-à-dire une fois que les gens sont déjà décédés, et la commission n'a à sa disposition que les renseignements que veut bien lui communiquer le médecin qui a fait l'injection. Tout est donc biaisé. D'ailleurs, en douze ans, aucun dossier n'a été transmis à la justice... Un médecin, même un médecin généraliste, peut-il décider seul d'accéder à la demande du patient ? Ce peut être le médecin de famille, oui, mais la loi l'oblige à demander un second avis. Le problème est que, pour faciliter la procédure, un réseau de médecins s'est mis en place -- l'EOF, End of Life doctors du côté francophone, ou LEIF en Flandre. Il s'agit de médecins formés à pratiquer l'euthanasie et auxquels la plupart du temps on fait appel pour ce second avis. Or ce sont des médecins acquis à la cause euthanasique, souvent membres de l'ADMD - Association pour le droit à mourir dans la dignité. Là encore, le contrôle éthique est biaisé... Vous avez étudié attentivement les rapports rendus par la commission de contrôle depuis douze ans. Qu'en concluez-vous ? La loi dit que, pour accéder à l'euthanasie, il faut faire état d'une pathologie grave et incurable, et d'une souffrance insupportable qui ne peut être soulagée. Mais ces deux conditions ne sont plus du tout interprétées aujourd'hui comme elles l'étaient en 2002. Aujourd'hui, par exemple, la commission admet les cas de pathologies multiples. Ce sont souvent des personnes âgées qui souffrent, par exemple, d'une vue qui baisse, de polyarthrite, de surdité, d'insuffisance rénale... Aucune de ces pathologies, certes incurables, n'est grave, mais on admet aujourd'hui que l'ensemble de ces pathologies liées à la vieillesse justifie la demande et les cas d'euthanasie de personnes souffrant des seules conséquences du grand âge se sont multipliés... Et "la souffrance insupportable", n'est-ce pas là aussi un critère compliqué à évaluer ? D'autant plus qu'on parle de souffrance physique mais aussi psychique... Et, là aussi, l'interprétation de la loi a évolué. En 2002, il n'était pas question d'euthanasier des dépressifs, des déments, des psychotiques. Aujourd'hui, on en euthanasie tous les ans. Or, quand l'euthanasie s'invite dans le domaine de la psychiatrie, c'est inquiétant, car la psychiatrie consiste précisément à faire retrouver l'élan vital aux patients qui l'ont perdu... Il n'est donc pas indispensable, pour accéder à l'euthanasie, d'être bel et bien en fin de vie... Pas du tout. De plus en plus de personnes demandent la mort, et l'obtiennent, alors que leur décès n'est nullement prévu à brève échéance. Est d'ailleurs apparue maintenant l'étonnante notion d'euthanasie préventive. Elle s'applique aux patients diagnostiqués Alzheimer qui demandent, encore lucides, l'injection létale avant de manifester les symptômes avancés de la maladie. Elle s'est appliquée au cas des frères Verbessem, des jumeaux sourds auxquels on avait diagnostiqué un glaucome, qui allaient à longue échéance devenir aveugles, et qui ont été euthanasiés en 2012... On demande, et on obtient la mort non parce qu'on souffre, mais parce qu'on a peur à l'idée de souffrir... Les pays qui s'interrogent sur une possible légalisation doivent avoir conscience que l'offre crée la demande. Lorsque l'euthanasie a été autorisée il y a douze ans en Belgique, elle était présentée comme une transgression éthique, une exception réservée aux situations extrêmes. Douze ans plus tard, son champ d'application s'est considérablement étendu. * Auteur de Rendez-vous avec la mort. Dix ans d'euthanasie légale en Belgique, éditions Anthemis » Réf. Euthanasie : "L'offre crée la demande" Lu sur Belgicatho Peter Ketelslegers, le jeune père de famille qui demande à être euthanasié car il souffre d'horribles maux de tête, a reçu le soutien inattendu d'un compatriote qui a vécu le même drame. Celui-ci tente aujourd'hui de le convaincre de renoncer à sa demande d'euthanasie.
"Ne te fais pas euthanasier, Peter", supplie Yves Stroobants, un habitant de Zaventem âgé de 62 ans. Très ému en lisant le témoignage de Peter Ketelslegers ce lundi, celui-ci a immédiatement contacté la quotidien Het Laatste Nieuws pour faire part de sa propre expérience et tenter de redonner espoir au jeune homme de 32 ans. "Comme vous, j'ai eu des enfants. Comme vous, j'ai pensé au suicide", explique Yves Stroobants qui confie avoir lui aussi souffert de maux de tête abominables pendant de longues années. "Mais après dix ans, mon mal de tête a subitement disparu", rassure-t-il. "Et maintenant, je peux voir mes enfants et mes petits-enfants grandir". Yves Stroobants insiste auprès de Peter Ketelslegers. "Attendez". "Je ne suis pas ici pour jouer le macho et vous dire de supporter la douleur", affirme-t-il. "Je ne vous condamnerai jamais, Peter, si les médecins acceptent votre demande d'euthanasie. Je suis juste là pour vous demander de mordre encore un peu sur votre chique". "Vous n'avez que 32 ans et vous avez deux fils âgés de 7 et 12 ans. Battez-vous, mon ami", avant de conclure: "Un jour ce mal de tête cessera, comme pour moi ". Source Dans une tribune, Claude Lanzmannn, l’auteur de « Shoah », s’insurge contre le projet « sociétale » de François Hollande concernant la fin de vie. Il témoigne : « J’ai passé 89 ans et [la mort] peut m’emporter à tout instant, (…) j’y pense à chaque seconde de ce qui me reste de vie, que je voudrais, avec un entêtement peu fondé, long encore ».
Il reprend l’argumentaire des partisans de l’euthanasie : « Je sais : éviter la souffrance est le nouvel impératif catégorique qui rassemble toutes les raisons invoquées par ceux qui veulent tuer ». Il ajoute : « Ce n’est pas parce que le patient est de toute façon condamné – comme tous les vivants et bien portants que nous sommes – qu’il est permis de s’arroger le droit monstrueux d’accélérer le processus ». Après s’être interrogé sur l’opportunité d’une nouvelle loi, Claude Lanzmann s’étonne : « Qu’on le veuille ou non, il y a quelque chose d’exorbitant dans toute légalisation du ‘donner la mort’, guillotine comprise ». « Il est étonnant que personne parmi les préposés au commentaire de l’action de notre présidence normale n’ait relevé le caractère démiurgique de nos lois ‘sociétales’, votées comme si elles étaient de peu d’importance alors qu’une constante centrale les anime : changer la nature ». Source: Le Point 01/12/2014 ![]() J’entends autour de moi : « Avez-vous vu ce bel article du Nouvel Obs sur Alzheimer ? » Un bel article qui pose l’équation « Alzheimer = le calvaire des proches ». Un pavé de plus dans la mare aux articles désespérants, tous copiés les uns sur les autres, tous voulant nous faire croire que les patients Alzheimer ont cessé d’être des humains pour devenir des tortionnaires. Le scoop : « L’enfer c’est aussi pour les autres ». Vite, donnez de l’argent pour que vite on trouve un remède qui vite mette fin à ce cauchemar horrible. Par ici la monnaie et vive la recherche ! Sauf que c’est le contraire qui est vrai. Les patients Alzheimer sont torturés par la société et aussi par le bel article du nouvel observateur. Pourquoi ? Comment ? Voilà des gens qui ont l’audace de perdre leur repères, de ne plus savoir quel jour on est, de ne plus savoir où ils vont, et surtout d’être incapables de se défendre dans la jungle de notre société moderne qui met à mort ou au placard tous ceux qui ne sont plus compétitifs, le crime suprême. Que dire de toutes les familles, informées comme il se doit par le Nouvel Obs, dont un parent va ou vient de recevoir ce diagnostic infamant. Ils vont le regarder comment ce nouveau malade, ce tortionnaire en puissance ? Ils vont se sentir comment, qu’est-ce qu’ils vont faire ? Comment vont-ils réagir aux situations nouvelles engendrées par la maladie ? Ils seront stressés à mort et ils vont se conduire probablement de manière stupide comme tous les gens stressés. Or un patient Alzheimer est considérablement affecté par le stress en général et celui de son entourage en particulier. Voilà comment on sombre en deux minutes dans la tragédie. Quand mon mari a été diagnostiqué, j’ai été sur le site de France-Alzheimer et j’ai juste eu envie de me flinguer pendant une bonne demi-heure. Le site aujourd’hui est plus convivial concernant la typo, mais il raconte toujours la même chose : les étapes d’une descente en enfer programmée. De mon arrière-grand-mère, on disait qu’elle avait perdu la tête. Elle a vécu à une époque où le mot Alzheimer n’existait pas. Quelle chance ! Aujourd’hui vivre avec un patient Alzheimer, c’est véritablement voyage en terre inconnue, mais Frédéric Lopez et son équipe n’ont pas préparé la rencontre ! On passe à côté de découvertes passionnantes, d’horizons nouveaux, de nouvelles manières de vivre. J’espère avec ce blog pouvoir guider ceux qui ont l’esprit assez audacieux pour faire ami avec cette pathologie dont il ne faut pas avoir peur (on apprivoise bien les tigres). Et vivre pleinement la rencontre avec beaucoup à découvrir, beaucoup à apprendre sur soi et les autres. Bien vivre avec Alzheimer Malheureuse constatation : la Belgique préfère investir dans l'euthanasie que dans la thérapie3/1/2015 ![]() Triste nouvelle qui nous parvient: Frank Van Den Bleeken, détenu à la prison de Bruges, sera euthanasié ce dimanche 11 janvier. Cela fait des mois qu'il demande l'euthanasie, s'appuyant sur une souffrance morale. Pour que l'euthanasie soit accepté, il faut l'accord des médecins. Il a été suivi par des psychiatres qui affirment qu'il souffre de sa détention. Van den Bleeken lui-même est conscient de ne pas pouvoir s'intégrer de façon correcte dans la société sans thérapie adaptée. Devons-nous donc conclure que tous ceux qui l'entourent ne sont pas capables de l'aider humainement en lui donnant des thérapies adaptées ? Selon ce que nous avons toujours appris, la prison n'est avant tout, pas une punition, mais une solution pour protéger la société. Le but est que Van Den Bleeken puisse un jour être réintégré dans la société selon ses capacités. Pour cela, nous devons l'y aider en lui donnant des thérapies qui lui soient appropriées. Ce que nous faisons là est un acte de "non-assistance à personne en danger". Nous sommes fiers d'avoir un pays qui sans peine de mort, mais nous ne nous rendons pas compte que nous sommes en train de construire une société encore bien pire. Nous avons une société qui donne encore si peu de choses humaines que beaucoup préfèrent encore demander la mort. Nous nous croyons innocents parce que nous ne tuons soi-disant personne, mais nous agissons de façons pire encore : nous les poussons dans la mort. Les plus fragiles en sont les premières victimes... Van Den Bleeken is de voorbije jaren herhaaldelijk onderzocht door psychiaters. Zij bevestigen los van elkaar dat de man psychisch ziek is en ernstig lijdt onder zijn verblijf in de gevangenis. Hij is er zich ook van bewust dat hij zonder aangepaste therapie een gevaar is voor de samenleving. De Morgen Interné, Frank Van Den Bleeken pourra être euthanasié la semaine prochaine |
Jeunes Pour la Vie
(JPV) est une ASBL dont l'objet social principal est la promotion et la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu'à la mort naturelle. ![]() N'hésitez pas à nous partager vos remarques, idées, ... soit via les commentaires aux articles soit via notre adresse mail: [email protected]
Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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