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Lettres de mon moulin

23/2/2016

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Et nous, quand allons-voir les personnes seules qui ont besoin de notre compagnie ? Un simple coup de fil ou un sourire peuvent faire tant de bien !
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“Il faut que tu me rendes un service, mon ami. Tu vas fermer ton moulin pour un jour et t'en aller tout de suite à Eyguires... Eyguières est un gros bourg à trois ou quatre lieues de chez toi – une promenade. En arrivant, tu demanderas le couvent des Orphelines. La première maison après le couvent est une maison basse à volets gris avec un jardinet derrière. Tu entreras sans frapper – la porte est toujours ouverte – et, en entrant, tu crieras bien fort : « Bonjour, braves gens ! Je suis l'ami de Maurice... » Alors, tu verras deux petits vieux, oh ! Mais vieux, vieux, archivieux, te tendre les bras du fond de leurs grands fauteuils, et tu les embrasseras avec tout ton coeur, comme s'ils étaient à toi. Puis, vous causerez ; ils te parleront de moi, rien que de moi ; ils te raconteront mille folies que tu écouteras sans rire… Tu ne riras pas, hein ? Ce sont mes grands-parents, deux êtres dont je suis toute la vie et qui ne m'ont pas vu depuis dix ans… Dix ans, c'est long ! Mais que veux-tu ! Moi, Paris me tient ; eux, c'est le grand age… Ils sont si vieux, s'ils venaient me voir, ils se casseraient en route… Heureusement, tu es là-bas, mon cher meunier, et, en t'embrassant, les pauvres gens croiront m'embrasser un peu moi-même… Je leur ai si souvent parlé de nous et de cette bonne amitié dont ... »

Extrait de "Les vieux". Daudet, A. Lettres de mon moulin. Paris : Poche. 1983. 102-103
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Le pape François : "L'avortement n'est pas un moindre mal, c'est un crime."

21/2/2016

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"L'avortement n'est pas un moindre mal, c'est un crime.
Abattre un individu pour en sauver un autre,
c'est ce que fait la mafia,
c'est un crime, un mal absolu. "

Pape François le 17 février 2016 lors de la conférence de presse dans l'avion qui le ramenait du Mexique
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Irlande : la loi sur l’avortement restera en l'état

18/2/2016

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Ce jeudi 11 février 2016, le Parlement d’Irlande du Nord a rejeté deux amendements proposant respectivement l’extension de l’avortement aux cas de crimes sexuels et aux cas de malformation fatale du fœtus in utero ou peu après la naissance.
La première proposition relative au viol a été rejetée par 64 voix contre et 30 pour. Jim Allister, magistrat en matière pénale et chef du parti Traditional Unionist Voice a expliqué que « 95 % du temps, le jury se pose la question de savoir si les rapports étaient ou non consentis. Tout ce que vous aurez à faire, c’est d’alléguer une agression sexuelle, semble-t-il, un viol, et vous voilà muni de l’accord d’un praticien médical pour obtenir l’avortement. »
Or la durée du procès permettant de prouver les allégations de viol est bien plus longue qu’une grossesse. Dans le second cas, 59 parlementaires étaient contre et 40 étaient favorables à l’avortement en cas de malformation mortelle du fœtus. Plusieurs médecins ont témoigné qu’il était impossible d’affirmer avec certitude que le foetus n’a aucune chance de survie.
Ainsi la loi sur l’avortement restera en l'état en Irlande, limitant son accès aux cas de danger pour la vie de la mère ou de danger « permanent et grave » pour sa santé physique ou mentale. Dans les autres situations, l’avortement est qualifié de meurtre et passible de prison.

Source : Journal des femmes via IEB

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"Depassionnaliser les choses" ou comment cacher le pathos qui guide nos politiciens...

18/2/2016

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Tout en reconnaissant que l'euthanasie reste une transgression, Michel Dupuis ne saisit pas la chance qui lui est offerte de réfléchir de façon constructive à l'euthanasie elle-même.
Bien sûr qu'il ne faut cesser de passionner le débat en présentant sans cesse des cas limites pour faire croire que l'euthanasie serait la seule issue à la souffrance. Mais à quand donc la fin de ce regard idéologique et aveugle envers la souffrance ?

Ce qui frappe en lisant l'article, est le manque de profondeur de ces réflexions. Il faudrait mettre des termes plus clairs dans la loi et réfléchir à la structure de la Commission. Pour cette dernière, il semblerait que le seul problème soit la différence entre le nombre de dossiers néerlandophones et francophones. Sommes-nous sûrs que ce soit l'unique problème ? On en oublierait qu'elle ne peut que se baser sur les dossiers reçus, qu'il y a en son sein une majorité absolue de militants pour l'euthanasie, qu'aucun cas "suspect" ait été retenu alors que de nombreux médecins ont reconnu avoir dépassé le cadre légalement fixé.

Quant à allier la charité avec l'euthanasie, on peut dire que cela va bien loin... Depuis quand la charité nous pousserait-elle à mettre fin aux jours de notre prochain ? Pour un penseur qui se caractérise comme étant catholique, on peut trouver cela, avec raison, bien louche...


Et pour finir, le bouquet qui reconnaît l'aspect très arbitraire de cette loi : les majorités politiques décideront. Il est tout de même effroyable de voir à quel point l'être humain peut s'ériger en maître de la vie et de la mort de ses concitoyens. Aucune règle, aucune ethique ne guide qui pourrait guider ces réflexions sinon le pathos... ou comment passionner le débat mais de façon cachée voire indifférente...



Philosophe et membre du comité consultatif de bioéthique, Michel Dupuis contribuera à l’avis remis prochainement aux politiques à propos de l’opportunité -ou pas- de modifier la loi sur l’euthanasie. Il craint la surenchère émotionnelle et appelle à "dépassionnaliser les choses".
Au hasard de cas individuels cités dans la presse, l’euthanasie s’invite régulièrement dans les débats. Cette fois, c’est le cas d’une dame de 38 ans, Tine Nys, atteinte d’une maladie psychique dont l’euthanasie ("une mort bâclée" selon ses sœurs) est remise en cause. Ce qui repose une nouvelle fois la question essentielle : une maladie mentale est-elle incurable? Et dans la foulée, faut-il modifier la loi? La réflexion est (re)lancée aujourd'hui par un groupe d’experts réunis dans une commission du comité consultatif de bioéthique.
Michel Dupuis émet un avis de prudence: "A partir de quand peut-on dire qu’une maladie est incurable? Il faut dépassionnaliser les choses. Il y a une surenchère émotionnelle. Mais il est heureux que l’euthanasie ne soit pas banalisée et reste problématique."

Les maladies physiques, "moins compliquées"
Pour le philosophe, c’est la nature de la maladie qui rend certaines situations plus compliquées. "Si un patient est conscient, émet clairement son désir de mourir et que la maladie dont il souffre est connue, c’est moins compliqué. Mais lorsque la situation est confuse, avec des patient déments, voire mineurs, c’est plus complexe."

"Non" à une liste des maladies autorisées
Aux yeux du philosophe, clarifier la loi ne veut pourtant pas dire la modifier. "Il ne faut pas limiter la loi en y intégrant une liste des affections autorisées ou non. On a intérêt à revenir sur la loi et modifier certains éléments en se donnant le temps politique et éthique." Michel Dupuis souligne les "résultats problématiques" de la commission de contrôle. Avec notamment une forte différence entre le nombre des dossiers francophones et néerlandophones. "La commission n’a pas les moyens de sa mission. Il faut revoir les procédures d’encadrement" et singulièrement, les procédures qui amènent à la décision finale du médecin. Ce sont ces procédures qui doivent être "rediscutées calmement."

Les médecins aux mains sales
Dans les cas des maladies psychiques ou non terminales, l’intervention de trois médecins est requise: celui qui fera l’euthanasie, un médecin extérieur, et un troisième qui devrait être une psychiatre chargé de fournir un avis complémentaire. Dans la réalité, explique le philosophe, cela ne marche pas efficacement: "Il faut vérifier s’il n’y a pas de conflit d’intérêts entre les médecins. Et être plus clair sur le choix du médecin chargé de pratiquer l’euthanasie. Je comprends que des praticiens proches des maladies physiques éprouvent le sentiment d’avoir le sale boulot alors que les psys ne toucheraient jamais à la seringue."

La commission manque de moyens
Le problème de la loi viendrait de ce que la commissions actuelle manque de moyens: "L’euthanasie n’est pas banale. Elle reste une transgression. Il faut mieux organiser la communication avec les proches. Les tristesses et les chagrins doivent s’exprimer. Une éthique de la compassion et de la charité permet de faire des actes de transgression mais les choses doivent être claires. Il faut améliorer certaines procédures et revisser certains boulons "

Le refus d’hôpitaux confessionnels de pratiquer l’euthanasie
Se définissant comme un penseur catholique, Michel Dupuis constate que le monde chrétien a des traditions qui n’accordent par toujours la confiance nécessaire aux personnes: "La loi fait allusion à la conscience individuelle du médecin. Des institutions associées à une tradition religieuses ont tout intérêt à miser sur la conscience des personnes qui travaillent dans leurs murs. Il ne faut pas manquer le rendez-vous avec la conscience des médecins qui est essentielle. " Une position qui le met en désaccord, sur ce point, avec le primat de Belgique.

Ce que fera la commission…
Aujourd’hui, c’est bien une commission d’experts du Comité consultation de bioéthique qui se réunit. Le but est d’aider le Comité à se prononcer sur ces situations particulières de patients qui ne sont pas dans un état terminal. Dans son rôle consultatif, le Comité rendra ensuite un avis, mais ce sera, in fine, au politique à prendre des arbitrages : "Le moment venu et ce sont des majorités politiques qui doivent faire la différence."
Source : RTBF
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l'ONU, nouvel Hérode du 21e siècle ?

15/2/2016

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On savait déjà que l'ONU poussait à l'avortement, mais voilà que la condamnation à mort est officiellement réitérée. Le virus Zika est le nouvel alibi et tous les enfants âgés de moins de neuf mois, spécialement ceux issus des pays où l'avortement n'est pas dépénalisé, sont une fois de plus le public cible. 
L'ONU a demandé vendredi 5 février aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement. Le Haut commissariat aux droits de l'Homme a en particulier visé les États d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement, ni la pilule, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par Zika."Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse ?", a déclaré la porte-parole Cécile Pouilly devant la presse.
source : Sciences et Avenir
> Malformations crâniennes chez les nouveaux-nés dues aux pesticides ?
> L’ONU demande aux pays touchés par le virus Zika d’autoriser l’accès à l’avortement
> Le virus Zika et le droit à la vie. L'avortement n'est pas justifié par ce virus (en espagnol)
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Il arrive dans vos boîtes, le nouveau Magazine de Jeunes Pour la Vie

13/2/2016

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Les candidats à la présidence américaine analysés pour vous sur le plan éthique (8)

12/2/2016

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Rand Paul (52 ans) :

  • « Junior Senator » du Kentucky (1er mandat : en cours depuis janvier 2011). C’est le premier membre du Tea Party[1] a être nommé sénateur des Etats-Unis.
  • Rand Paul, qui n’a connu aucun autre poste à responsabilité, et sa victoire pour le Sénat est la seule élection politique à laquelle il ait participé, se présente pour l’investiture suprême sans même avoir terminé le premier mandat du seul rôle politique qui l’ait eu dans sa jeune carrière. Très ambitieux.
  • Originaire de Pennsylvanie (presbytérien).
  • Diplômé d’un baccalauréat de l’Université Baylor, et d’un « Medical Doctor » de la Duke University. Ophtalmologue.
  • Il est marié à une journaliste indépendante du Kentucky qui l’aide également dans la gestion de son cabinet d’ophtalmologie. Ensemble, ils ont trois enfants. Rand Paul est malentendant et porte un appareil auditif à chaque oreille.
  • Position quant à l’avortement :
    • En bref : opposé intégralement à l’avortement, sans exceptions liées au viol, à l’inceste ou à la santé de la mère. Il s’est acharné durant toute sa jeune carrière de sénateur a sponsorisé, présenté et voté des lois contre le financement public de « Planned Parenthood », qui est un de ses grands combats.
    • Le 22 septembre 2015, Rand Paul a dit qu’il voterait pour un projet de loi qui définancerait « Planned Parenthood » et proposerait un plan pour financer le gouvernement. Il a dit : « Pourquoi ne passerions-nous pas 12 projets de loi ? Ils sont passés les comités (avec succès). Il n’y a qu’à les passer les uns après les autres, avoir un vote séparé sur « Planned Parenthood ». Ces choses qui n’ont pas 60 votes – devinez-quoi – on ne les finance pas ».[2]
    • Le 10 septembre 2015, Paul a dit que les Républicains devrait envoyer un projet de financement au président Barack Obama qui n’inclurait pas les fonds pour « Planned Parenthood ». Il a dit : « Si les Démocrates veulent faire taire le gouvernement là-dessus, alors c’est à imputer aux Démocrates. Les Démocrates veulent faire taire le gouvernement, nous devrions les pointer du doigt en disant « si vous voulez faire taire le gouvernement quant aux dépenses faites pour les récoltes d’organes des bébé, ainsi soit-il, mais nous nous y opposerons ». Moi, je m’y opposerai personnellement, même pour un seul. Je n’ai jamais voté pour aucun fonds en faveur de « Planned Parenthood » et je ne le ferai jamais… Maintenant, certains disent que nous n’avons pas assez de votes. Evidemment que nous n’avons pas assez de votes pour définancer « Planned Parenthood ». Alors n’acceptez pas la notion d’aller jusqu’à 60. L’autre côté doit avoir 60. L’autre côté doit avoir 60 votes pour financer « Planned Parenthood ». Ce n’est pas un problème – ils n’ont pas non plus 60 votes pour financer « Planned Parenthood » - aussi longtemps que nous séparons les projets de loi et leur disons : « Vous sortez et allez trouver 60 votes pour financer « Planned Parenthood ».[3]
    • Lors d’une interview pour « State of the Union » sur CNN, le 2 août dernier, Paul a fait la distinction entre le combat contre les soins de santé des femmes et le financement de « Planned Parenthood » : « Je pense que nous n’arrivons pas à nous entendre, vous savez, à propos de l’avortement. Notre pays est divisé. Certains sont « pro-choix », d’autres « pro-vie ». Je pense que beaucoup de gens sont énervés par ces vidéos… Si vous faites attention, nous avons 9.000 centre de soins communautaires qui font tout ce que « Planned Parenthood » fait, mais ils ne font pas d’avortements. Ce serait moins émotif pour chacun si nous financions simplement ces centres de communauté et arrêtions de financer « Planned Parenthood » », a-t-il dit.[4]
    • Le 24 juillet 2015, Paul a réclamé une législation accélérée pour définancer « Planned Parenthood » en invoquant la Règle 14, laquelle permet qu’un projet de loi contourne le comité de considération et aille directement devant l’assemblée du Sénat pour un vote. Paul a écrit dans un article : « Depuis que les actes inhumains de « Planned Parenthood » ont fait surface, j’ai appelé de mes vœux à défaire et à définancer cette organisation financée par l’argent des contribuables. Je suis plus consterné que jamais par la complète négligence de « Planned Parenthood » envers la sainteté de la vie humaine. Aujourd’hui, j’ai mis en œuvre la Règle 14 et une législation rapide pour enlever chaque dollar du financement de « Planned Parenthood ». Je continuerai à mener cette charge de défense des enfants pas encore nés. » Un porte-parole du leader de la majorité du Sénat, Mitch McConnell (« Senior Senator » du même État que Paul) a suggéré que c’était McConnell qui a « commencé à mettre la Règle 14 sur la table des négociations »[5].[6]
    • Le 22 juillet 2015, Paul a introduit un amendement sur l’autoroute des propositions de loi pour couper près de 500 millions de dollars du financement public de « Planned Parenthood ». Paul a dit : « Le continuel mépris et irrespect pour la vie humaine de la part de « Planned Parenthood », une organisation financée en partie par l’argent du contribuable, est choquant et consternant. Les récentes révélations d’une vidéo, incluant une potentielle activité criminelle, a rendu plus évident que jamais le fait que cette organisation n’a absolument aucun respect pour la sainteté de la vie humaine et est un affront pour la plus basique dignité humaine, ancrée dans les fondements de notre nation. Plus un dollar public ne devrait aller à « Planned Parenthood » et j’ai l’intention de remplir cet objectif. »[7]
    • La veille de ce jour-là, Rand Paul a dit qu’il ferait tout ce qu’il peut pour définancer « Planned Parenthood ». Il a expliqué dans une interview à Fox News : « Tout ce que « Planned Parenthood » fait en-dehors des avortements est réalisé par n’importe quelle clinique communautaire. Il n’y a aucune raison au monde pour avoir « Planned Parenthood », si ce n’est pour faire des avortements. Aucun denier public ne devrait leur servir parce qu’ils sont indirectement, si ce n’est directement, utilisés pour financer l’avortement… Nous devrions arrêter tout financement pour « Planned Parenthood ». »[8]
    • Sur son site officiel, Paul a déclaré qu’il « croyait en la sainteté de la vie ». Paul a continué en disant : « Depuis la décision Roe v. Wade[9], près de 50 millions d’enfants ont été tués par des procédures d’avortement. En tant que président, je supporterais fermement la législation restreignant les cours judiciaires fédérales de discuter de procès tels que « Roe v. Wade », dans le but d’arrêter de nuire aux vies des enfants pas encore nés. »[10]
    • Durant une interview à CNN en avril 2015, Wolf Blitzer a demandé si Paul suivait une approche plus traditionnelle libertarienne concernant les droits de l’avortement. Paul a répondu : « Le gouvernement a un rôle dans nos vies, celui d’empêcher la violence. De même quand un bébé naît – je suis médecin et j’examine souvent les bébés en néonatologie. Souvent ces bébés font une ou deux livres[11]. Ils peuvent tenir dans la paume de ma main. Et tout le monde est d’accord pour dire que ce bébé que j’examine a des droits, que personne ne peut faire du mal à ce bébé, et que le gouvernement a un rôle à tenir même dans un foyer si une mère ou un père ou un parent fait du mal à un bébé et que ce bébé a des droits. Ainsi, quelque part, nous avons à décider quand un enfant a des droits ? Un enfant d’une livre a des droits, mais un enfant de 7 livres[12], encore dans l’utérus, prêt à naître, ou un enfant de 9 livres[13], n’aurait pas de droits ? Il semble qu’il s’agit d’une abrupte diminution des droits de tous que d’un coup vous avez des droits mais que quelques minutes avant, vous n’en ayez aucun. » Paul a ensuite déclaré qu’il avait voté pour et ensuite contre la législation avec exceptions de circonstances telles que le viol et l’inceste, ajoutant que : « De manière basique, mon point de vue a été que j’ai supporté tout ce qui a été mis en avant et développé en disant : « Vous savez quoi ? Il y a quelque chose d’étrange à propos de la vie, et il y a un rôle pour le gouvernement ». »[14]
    • En 2014, Paul a sponsorisé S 946 – No Taxpayer Funding for Abortion Act afin d’empêcher tout argent public de financer les avortements.[15]
    • En 2013, Paul a sponsorisé S 583 – Life at Conception Act of 2013, laquelle tentait de mesurer le commencement de la vie « au moment de la conception ». La proposition de loi a noté qu’une nouvelle définition ne devrait pas « être interprétée comme faisant le procès d’une femme pour la mort de son enfant non né. »[16]


  • [1] Le Tea Party est un mouvement politique hétéroclite aux Etats-Unis, contestataire, de type libertarien qui s’oppose à l’État fédéral et ses impôts. Ce mouvement émerge au début de la présidence Obama, dans le contexte de la crise économique de 2008-2010 elle-même liée à la crise financière. Le mouvement critique notamment les dépenses gouvernementales faites sous l’administration Obama, tant celles qui soutiennent le système financier et la relance économique que celles qui fondent une protection sociale commune au niveau fédéral (« Patient Protectio and Affordable Care Act » ou « Obamacare »). Réclamant une restauration de l’esprit fondateur du pays (qui est d’être indépendant de toute puissance centralisatrice, laisser les états fédérés gouverner pour eux-seuls sans devoir être sous le joug d’un État fédéral trop important), le Tea Party emprunte à ce titre l’imagerie de la guerre d’indépendance et son nom fait référence au Tea Party de Boston, un événement historique qui a marqué les débuts de la Révolution américaine contre la monarchie britannique au XVIIIe siècle.

    [2] The Hill, “Here we go again: Cruz vs. McConnell and Boehner”.

    [3] WashingtonExaminer.com, “Rand Paul: Blame Dems for shutdown over Planned Parenthood”.

    [4] The Washington Post, “Rand Paul: Defund Planned Parenthood, fund community health centers instead”, August 2, 2015;
    CNN, “Paul: Planned Parenthood ‘a front for doing abortions’”, August 2, 2015.

    [5] The Hill, “McConnell to fast-track bill to defund Planned Parenthood”, July 24, 2015.

    [6] Randpaul.com, “Senator Rand Paul Begins Fast-tracking the Defunding of Planned Parenthood”, July 24, 2015.

    [7] Randpaul.com, “Dr. Rand Paul Introduces Amendment to End Taxpayer Funding of Planned Parenthood”, July 22, 2015.

    [8] The Daily Signal, “Rand Paul Vows to End Taxpayer Funding of Planned Parenthood”, July 21, 2015.

    [9] Cf. Numéro précédent.

    [10] Randpaul.com, “Sanctity of Life”.

    [11] Equivalent à 0,45 ou 0,9 kilogrammes.

    [12] 3,1 kilogrammes.

    [13] 4 kilogrammes.

    [14] CNN, “The Situation Room”, April 8, 2015.

    [15] Open Congress, “S.946 – No Taxpayer Funding for Abortion Act”.

    [16] Congress.gov, “S.583 – Life at Conception Act of 2013”.
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Les candidats à la présidence américaine analysés pour vous sur le plan éthique (9)

11/2/2016

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Ted Cruz (44 ans) :

  • « Junior Senator » du Texas (1er mandat : en cours depuis le janvier 2013).
    « Solicitor general »[1] du Texas de 2003 à 2008. Ce n’est pas une fonction élective, mais nominative. Il a été nommé à ce poste par Greg Abbott, procureur général du Texas.
  • Originaire du Canada (Baptiste du Sud). Une controverse s’empare de Ted Cruz : la Constitution américaine énonce trois critères d’éligibilité pour le président des Etats-Unis : avoir 35 ans ou plus, résider aux Etats-Unis depuis au moins 14 ans et « être né citoyen naturel ». Cette dernière clause est ambiguë. Elle exclut les citoyens naturalisés, mais ne définit pas clairement ce qu’est un citoyen « naturel ». Si tous les enfants nés sur le territoire sont automatiquement américains en vertu du droit du sol, ceux nés à l’étranger de parents américains, comme Ted Cruz, font-ils aussi partie de cette catégorie ? Oui, selon d’éminents juristes de Harvard qui analysent les écrits des pères fondateurs, des textes du Congrès et des sources juridiques de référence, et concluent que les enfants nés d’un ou deux parents américains, et qui n’ont pas eu à passer par une procédure de naturalisation, sont bien des « citoyens naturels ». Pour une naissance à l’étranger, il existe des critères de résidence aux Etats-Unis pour que le ou les parents américains transmettent automatiquement la citoyenneté à leur progéniture, des critères remplis facilement par ceux de Ted Cruz. Né en 1970 à Calgary (Canada) d’une mère américaine née aux Etats-Unis et d’un père cubain, qui sont rentrés vivre aux Etats-Unis après quelques années, a renoncé l’an dernier à sa nationalité canadienne, qui lui avait été conférée en vertu du droit du sol canadien. Sa candidature est donc en tout état de cause recevable.
  • Diplômé d’un baccalauréat universitaire ès lettres (« Bachelor of Arts ») en sciences politiques de la « Woodrow Wilson School of Public and International Affairs », la faculté de sciences politiques de l’Université de Princeton (1992). Durant son éducation à Princeton, Cruz a jouté lors de tournois d’éloquence qu’il a tous gagnés : il a été ainsi reçu le « top speaker award » au Championnat national d’éloquence des Etats-Unis de 1992 et au Championnat d’éloquence d’Amérique du Nord de 1992. La même année, Cruz a été nommé « U.S. National Speaker of the Year » et avec son partenaire de joute David Panton, ils ont remporté ensemble la même distinction en équipe : « U.S. National Speaker Team of the Year ». L’on ne s’étonne guère, face à un tel palmarès, de voir que Ted Cruz est le candidat à la présidentielle qui a le plus d’aisance à exprimer ses opinions et à opposer ses arguments dans les débats publics, habile tant à faire taire ses opposants démocrates qu’à prendre l’ascendant sur ses partenaires politiques.
  • Diplômé d’un « Juris Doctor » de la « Harvard Law School », la plus prestigieuse faculté de droit du monde, avec mention « magna cum laude » (1995). Durant son éducation à Harvard, Cruz était un des rédacteurs en chef de la « Harvard Law Review » (périodique de la faculté de droit de l’Université Harvard, souvent considérée par les juristes professionnels comme une doctrine de référence), éditeur exécutif du « Harvard Journal of Law and Public Policy » et éditeur fondateur du « Harvard Latino Law Review ». Faisant référence à un tel panaché d’activités, un de ses anciens professeurs dit de Cruz qu’il était « incomparablement brillant ». Il fut un membre de la « John M. Olin Foundation in Law and Economics », un think-tank conservateur dans les domaines du droit et de l’économie.
  • Avec une telle carte de visite sur son curriculum vitae, Ted Cruz a assisté en tant que clerc du président de la Cour d’Appel des Etats-Unis pour le 4ème Circuit (1995), J. Michael Luttig, et du « Chief Justice » William Rehnquist, de la Cour Suprême des Etats-Unis d’Amérique. Cruz est le premier latino-américain à être le clerc d’un Chief Justice des Etats-Unis. Après avoir fini son apprentissage de luxe, il érigea une firme avec Cooper, Calvin & Rosenthal, aujourd’hui connue sous le label « Cooper & Kirk, LLC », dans laquelle il a travaillé de 1997 à 1998.
  • Il a travaillé ensuite à la campagne présidentielle du candidat républicain George W. Bush en 1999 comme conseiller à la politique intérieure, assistant le gouverneur-futur président Bush sur une large gamme de matières politiques et juridiques telles que les droits civil, pénal et constitutionnel, l’immigration et la réforme du gouvernement. Cruz a participé à l’élaboration de l’équipe juridique du président Bush, discutant stratégie et esquissant les plaidoiries pour la défense dans le cadre de l’affaire du scandale des comptages des votes « Bush v. Gore », amenant à deux victoires de l’équipe juridique du président Bush face à la Cour Suprême de Floride et face à la Cour Suprême des Etats-Unis. C’est encore Ted Cruz qui a recruté John Roberts qui deviendra plus tard (de nos jours) Chief Justice.
  • Marié et papa de deux filles.
  • Position quant à l’avortement :
    • En bref : Ted Cruz est pro-vie à l’exception des cas où la grossesse met en danger la vie de la mère. Il est également opposé au mariage homosexuel.
    • Faisant face le 30 septembre dernier au financement du gouvernement, Ted Cruz a dit : « la position du Président Obama est que si le Congrès finance à 100% le Gouvernement, alors il ne mettra jamais son veto pour financer le gouvernement à condition que le Congrès donne également 500 millions de dollars à « Planned Parenthood ». C’est une position radicale et extrême.[2]
    • Lors du débat des candidats Républicains à l’élection présidentielle sur CNN le 16 septembre dernier, Cruz a déclaré que le Congrès devait définancer « Planned Parenthood ». Il a dit : « Bien, laissez-moi vous dire, Dana, premièrement, je suis fier d’être pro-vie. Ces vidéos de « Planned Parenthood » sont horrifiantes. Je voudrais encourager chaque Américain à regarder ces vidéos. Regardez ! Vous voyez des membres de « Planned Parenthood » troquer et vendre sans cœur des organes d’êtres humains, et après demandez-vous « sont-ce mes valeurs ? ». Elles sont horrifiantes. Sur ces vidéos, « Planned Parenthood » est aussi essentiellement coupable de multiples crimes. C’est un crime passible de 10 ans de prison de vendre des organes de fœtus pour faire du profit. C’est ce que montrent ces vidéos, ce que fait « Planned Parenthood ». Nous ne devrions absolument pas donner 500 millions de dollars d’argent public pour financer une entreprise si criminelle. Obama a dit : « Je mettrai mon veto sur quelconque budget qui entend ne pas financer « Planned Parenthood » ». Nous devons arrêter de nous rendre et commencer à nous battre pour nos principes. »[3]
    • En 2013, Cruz a sponsorisé S.1670 – the Pain-Capable Unborn Child Protection Act », qui bannit les avortements après 20 semaines.[4]
    • Cruz est « profondément anti-avortement, il permettrait la procédure seulement si la grossesse met en danger la vie de la mère »[5]


[1] Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le solicitor exerce les fonctions d’assistance et de représentation auprès des juridictions d’équité, conservant le rôle qu’il a dans le droit anglo-saxon. A la suite de la fusion des tribunaux de droit d’équité et de droit jurisprudentiel dans la plupart des états, la profession de solicitor a été supprimée et a été fusionnée avec celle d’ « attorney ». Cependant la terminologie de « solicitor » est restée dans certains titres qui n’ont rien à voir avec la charge de solliciteur du droit coutumier. Ainsi, au Texas comme dans certains autres états des Etats-Unis, solicitor, souvent appelé « town solicitor » ou « city solicitor », désigne un fonctionnaire, directeur des services juridiques municipaux, appelé dans d’autres état « city commissioner ». Par ailleurs, certains comtés et certains états, comme le Texas, ainsi que l’État fédéral ont un fonctionnaire appelé « Solicitor General » qui est chargé de l’action administrative et du ministère public (« avocat général » ou « procureur en chef »).

[2] The Hill, “Here we go again: Cruz vs. McConnell and Boehner”.

[3] Washington Post, “Wednesday’s GOP debate transcript”.

[4] Congress.gov, “S.1670 – Pain-Capable Unborn Child Protection Act”.

[5] Houston Chronicle, “Fikac: Senate hopeful Cruz casts himself as conservative warrior”, March 4, 2012.
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Belgique : des parlementaires demandent la révision de la loi sur l'euthanasie

4/2/2016

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Le sénateur démocrate-chrétien flamand Steven Vanackere appelle à une évaluation de la loi dépénalisant l'euthanasie. Il estime que la législation actuelle suscite trop de dérives.

L'euthanasie ne fait toujours pas consensus en Belgique. Un reportage diffusé mardi par la VRT, la télévision et radio publique flamande, a rouvert la polémique. Il relatait le cas de Tine Nys, jeune femme de 38 ans ayant demandé une euthanasie en 2010, pour souffrances psychiques liées à une séparation. Ses soeurs estiment aujourd'hui que les médecins ont procédé trop rapidement à l'euthanasie, sans lui proposer de traitements. A l'occasion de cette affaire, l'ancien ministre des Finances et chef du groupe chrétien-démocrate flamand (CD&V) au Sénat belge, Steven Vanackere, plaide pour une évaluation de l'euthanasie: «Il y a beaucoup de manquements dans la loi», a-t-il déclaré à la VRT mercredi.

Dépénalisée en Belgique en 2002, l'euthanasie est ouverte aux adultes faisant état «d'une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée». En février 2014, elle a été étendue aux mineurs. Selon la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, citée par le site d'informations belge 7sur7, plus de 2000 déclarations ont été enregistrées en Belgique en 2015.

La «souffrance psychique» et la Commission de contrôle en débat
Interrogé par Le Figaro, Steven Vanackere affirme qu'il défend une révision, et non une abrogation. «Nous ne voulons pas supprimer la loi, mais évaluer les dérives», précise-t-il. «La loi est là, il n'y aura pas de majorité pour revenir totalement dessus. Mais elle peut être modifiée sur plusieurs points», complète Yves De Graeve, secrétaire politique du groupe CD&V au Sénat.
Pour Steven Vanackere, le récent cas de Tine Nys pose le problème de la définition des cas relevant de l'euthanasie: «Le terme de souffrance pyschique comme condition n'est pas assez clair. Il n'y a pas de protocole précis.» Cela suscite «des interprétations de la loi trop laxistes et trop libérales», estime-t-il.

L'ancien ministre des Finances critique également la Commission de contrôle: «Vous ne trouvez pas surprenant qu'il n'y ait eu qu'un seul cas, en treize ans, qui ait été transmis au parquet? La loi a crée une Commission qui doit se contenter d'enregistrer les euthanasies que les médecins déclarent, sans se poser de questions», dénonce-t-il. Le sénateur déplore également la composition de la Commission: «Il y a des membres qui participent eux-mêmes à des activités d'euthanasie et qui peuvent donc se retrouver juge de leur propre activité. Il faudrait réexaminer les incompatibilités», estime-t-il.

De son côté, le chef de groupe socialiste au Sénat, Philippe Mahoux, réfute ces critiques. «Quoi de plus étonnant que l'opinion majoritaire en faveur de l'euthanasie soit représentée dans la Commission? Cela me paraît normal que des membres de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (proche de l'association française du même nom, NDLR) s'y trouvent», déclare-t-il au Figaro. Le parlementaire, auteur de la dépénalisation de l'euthanasie en 2002, et de son extension aux mineurs en 2014, défend l'irréversibilité de la loi: «L'opinion est majoritairement favorable à l'euthanasie. Je ne crois pas que la proposition des démocrates-chrétiens va aboutir».

Vers une extension de l'euthanasie aux personnes démentes?
Si révision de l'euthanasie il y a, Philippe Mahoux souhaiterait toutefois son extension aux personnes atteintes de pathologies cérébrales dégénératives. «Grâce à toutes les découvertes en neuroscience, nous pourrons déterminer là où s'établit la frontière entre conscience et inconscience. Mais ce n'est pas encore le moment de légifiérer», assure le sénateur socialiste. Une position que ne partage pas Steven Vanackere: «C'est du cynisme! Pour supprimer la souffrance, ils veulent supprimer la personne. Ils réfléchissent de manière dogmatique. Lutter contre les dogmes, c'est montrer ce qui se passe réellement. La réalité, c'est que la loi est déficiente. Il faut avoir honte d'un pays incapable de traiter de manière civilisée le sujet de la fin de vie!»

Le chef de file des démocrates-chrétiens flamands au Sénat souhaite que cette révision puisse permettre un large débat sur la loi d'euthanasie: «Nous voulons permettre un véritable débat sociétal, au-delà de l'idéologie, et en associant la société civile. Je suis convaincu que cette évaluation va permettre au public de prendre conscience des dérives de la loi.»

Cette prise de position a été saluée par les Jeunes Pour la vie, un groupe pro-vie belge: «La mort de Tine Nys montre, une fois de plus, que la société elle-même et dans son entièreté est en échec. Comment est-il possible qu'aujourd'hui, malgré les contacts sociaux dont nous nous vantons, malgré les avancées technologiques dont nous semblons si fiers, des personnes blessées ne voient qu'en la mort un refuge? Où est passée notre solidarité? C'est pour cette raison-là qu'il nous semble absolument nécessaire de revenir sur la loi, d'en faire une réflexion en profondeur», déclare au Figaro Marguerite, étudiante en médecine et porte-parole du groupe.

Le Sénat belge n'a pas la compétence de légifiérer sur l'euthanasie, mais les débats en son sein ont un impact sur la Chambre des députés. Certains parlementaires du N-VA, le parti nationaliste flamand, majoritaire à la Chambre, ont déjà fait part de leur soutien à une évaluation de l'euthanasie.

Source : Pierre Jova pour Le Figaro

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Les candidats à la présidence américaine analysés pour vous sur le plan éthique (7)

3/2/2016

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Lindsey Graham (60 ans) :

  • « Senior Senator » de Caroline du Sud (1er mandat : janvier 2003 à janvier 2009 ; 2ème mandat : janvier 2009 à janvier 2015 ; 3ème mandat : en cours).
  • Représentant républicain de la Caroline du Sud à la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis d’Amérique (« député fédéral pour la Caroline du Sud ») (4 mandats biannuels de 1994 à 2002). Durant son mandat, il se fera remarquer comme membre éminent et reconnu de la commission judiciaire parlementaire lors de la procédure d’impeachment contre le président Bill Clinton en 1998.
  • Représentant républicain à la Chambre des représentants du Parlement de la Caroline du Sud (« député de Caroline du Sud ») (un mandat biannuel de 1992 à 1994).
  • Originaire de Caroline du Sud (baptiste du Sud).
  • Diplômé de l’université de Caroline du Sud en 1977 et de sa faculté de droit en 1981 : juriste de formation, militaire de profession. Il a voué toute sa vie à l’institution militaire des Etats-Unis : de 28 à 32 ans, il sert dans l’US Air Force avant de rejoindre en tant que réserviste l’armée de l’air de la garde nationale de Caroline du Sud. Ayant atteint la limite d’âge (60 ans), il quitte ce poste dans le courant de la présente année. Il a également participé à la guerre du Golfe de 1991 durant laquelle il a enseigné aux soldats les lois de la guerre.
  • On ignore s’il est marié et a des enfants mais on sait qu’il a été orphelin très jeune.
  • Position quant à l’avortement :
    • Lindsey Graham déclara le 26 octobre dernier qu’il supportait l’avortement en cas de viol et d’inceste : « Quiconque tiendrait une position contraire à la mienne sera évincé. Je ne dirais jamais à une femme qui a été violée qu’elle doit porter le fruit de la semence de son violeur. 83% des Américains pensent que ça va trop loin. Ainsi, si vous voulez opposer votre veto, faites-le par un projet de loi qui comprend une exception en cas de viol ou d’inceste. J’apprécie votre passion pour la cause pro-vie, mais vous êtes en-dehors du bon sens et vous ne pouvez être élu. » Il ajouta que Marco Rubio1 a besoin de clarifier sa position sur le problème, déclarant : « Mais est-ce la position de Marco ? Vous avez 44 ans. Vous avez besoin de nous dire ce que vous en pensez. »2
    • Le 21 septembre dernier, Graham exhorta ses collègues du Sénat à supporter une interdiction des avortements à partir de 20 semaines. « Nous sommes une des sept nations dans le monde entier à permettre l’avortement sur demande à 20 semaines, c’est-à-dire le cinquième mois de grossesse ! J’aimerais que l’on sorte de ce club », dit Graham, faisant référence au Canada, à la Chine, aux Pays-Bas, à la Corée du Nord, à Singapour et au Vietnam.3
    • Durant le débat informel des Républicains en septembre 2015, Lindsey Graham s’est opposé aux positions de Bobby Jindal4 et de Ted Cruz, lesquelles demandaient au Congrès d’appuyer le définancement de « Planned Parenthood ». « Si je suis président des Etats-Unis, je ne mettrais pas un penny de mon budget pour « Planned Parenthood », pas un penny. Je suis autant offensé par ces vidéos que vous. Mais la seule chose que je ne ferai pas dans la course pour 2016 est de faire taire le gouvernement et de remplir de cette manière notre capacité à gagner. Ce que vous dites et ce que le sénateur Cruz dit, je suis vraiment malade de l’entendre ».5
    • Lors du débat républicain organisé par « Fox News »6 le 6 août dernier, Graham a proposé qu’il n’y ait pas de « guerre des femmes » aux Etats-Unis. Il dit ainsi : « Je ne pense pas que ce soit une guerre contre les femmes que chacun de nous, en tant qu’Américains, nous nous opposions contre la récolte d’organes des fœtus. Prenons l’argent que nous donnerions à « Planned Parenthood » et réengageons-le dans les soins de santé pour les femmes sans que nous ayons à récolter les organes fœtaux. La seule manière de définancer « Planned Parenthood » est d’avoir un président « pro-vie ». Vous voulez voir une guerre contre les femmes ? Venez avec moi en Irak et en Afghanistan, les gars. J’y suis allé 35 fois. Je vous montrerai alors ce qu’ils font aux femmes. »7
    • Graham a co-écrit un éditorial dans « The Des Moines Register » le 29 juillet 2015, dans lequel il promeut le « Pain-Capable Unborn Child Protection Act » qu’il a sponsorisé au Sénat. Appelant l’adoption américaine de l’avortement une « politique radicale » et la comparant à des lois existantes dans des pays tels que la Corée du Nord et la République Populaire de Chine, Graham a dit que légaliser l’avortement « n’avait jamais été choisie par le peuple américain, et quand on lui a donné l’opportunité d’exprimer ses convictions, ce peuple a rejeté cette politique ».8
    • En 2014, Graham a sponsorisé le « S 1670 – Pain-Capable Unborn Child Protection Act », laquelle loi entendait interdire les avortements après 20 semaines de grossesse, excepté en cas d’urgence médicale, de viol ou d’inceste.9
    • Graham a sponsorisé le « S 3 – Partial-Birth Abortion Ban Act » de 2003, laquelle loi « amende le code criminel fédéral à interdire to médecin ou autre individu d’exercer consciemment un avortement d’un fœtus, excepté quand il est nécessaire à sauver la vie de la mère dont la vie est en danger par un désordre physique, une maladie ou une blessure ». Cette loi est devenue effective le 5 novembre 2003.10
1 Autre candidat que nous présenterons dans un des prochains numéros.
2 CNN Politics, “Lindsey Graham presses Marco Rubio over abortion stance”, October 26, 2015.
3 The Hill, “Graham: America needs to leave abortion ‘club of seven’,” September 21, 2015.
4 Autre candidat que nous présenterons.
5 Washington Post, “Full transcript: Undercard GOP debate”, September 16, 2015.
6 Fox News est un média traditionnellement étiqueté – à raison – conservateur. Son absence sur le câble européen, au profit de CNN (média super-progressiste) ne devrait dès lors surprendre personne.
7 The Washington Post, “Transcript: GOP Aug. 6 undercard debate”, August 6, 2015.
8 The Des Moines Register, “Graham: Ending late-term abortion is chance to recover humanity”, July 29, 2015.
9 Congress.gov, “S.1670 – the Pain-Capable Unborn Child Protection Act”.
10 Congress.gov, “S.3 – Partial-Birth Abortion Ban Act of 2003”.

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