Extrait de "Les vieux". Daudet, A. Lettres de mon moulin. Paris : Poche. 1983. 102-103
Et nous, quand allons-voir les personnes seules qui ont besoin de notre compagnie ? Un simple coup de fil ou un sourire peuvent faire tant de bien ! “Il faut que tu me rendes un service, mon ami. Tu vas fermer ton moulin pour un jour et t'en aller tout de suite à Eyguires... Eyguières est un gros bourg à trois ou quatre lieues de chez toi – une promenade. En arrivant, tu demanderas le couvent des Orphelines. La première maison après le couvent est une maison basse à volets gris avec un jardinet derrière. Tu entreras sans frapper – la porte est toujours ouverte – et, en entrant, tu crieras bien fort : « Bonjour, braves gens ! Je suis l'ami de Maurice... » Alors, tu verras deux petits vieux, oh ! Mais vieux, vieux, archivieux, te tendre les bras du fond de leurs grands fauteuils, et tu les embrasseras avec tout ton coeur, comme s'ils étaient à toi. Puis, vous causerez ; ils te parleront de moi, rien que de moi ; ils te raconteront mille folies que tu écouteras sans rire… Tu ne riras pas, hein ? Ce sont mes grands-parents, deux êtres dont je suis toute la vie et qui ne m'ont pas vu depuis dix ans… Dix ans, c'est long ! Mais que veux-tu ! Moi, Paris me tient ; eux, c'est le grand age… Ils sont si vieux, s'ils venaient me voir, ils se casseraient en route… Heureusement, tu es là-bas, mon cher meunier, et, en t'embrassant, les pauvres gens croiront m'embrasser un peu moi-même… Je leur ai si souvent parlé de nous et de cette bonne amitié dont ... »
Extrait de "Les vieux". Daudet, A. Lettres de mon moulin. Paris : Poche. 1983. 102-103
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"L'avortement n'est pas un moindre mal, c'est un crime.
Abattre un individu pour en sauver un autre, c'est ce que fait la mafia, c'est un crime, un mal absolu. " Pape François le 17 février 2016 lors de la conférence de presse dans l'avion qui le ramenait du Mexique ![]() Ce jeudi 11 février 2016, le Parlement d’Irlande du Nord a rejeté deux amendements proposant respectivement l’extension de l’avortement aux cas de crimes sexuels et aux cas de malformation fatale du fœtus in utero ou peu après la naissance. La première proposition relative au viol a été rejetée par 64 voix contre et 30 pour. Jim Allister, magistrat en matière pénale et chef du parti Traditional Unionist Voice a expliqué que « 95 % du temps, le jury se pose la question de savoir si les rapports étaient ou non consentis. Tout ce que vous aurez à faire, c’est d’alléguer une agression sexuelle, semble-t-il, un viol, et vous voilà muni de l’accord d’un praticien médical pour obtenir l’avortement. » Or la durée du procès permettant de prouver les allégations de viol est bien plus longue qu’une grossesse. Dans le second cas, 59 parlementaires étaient contre et 40 étaient favorables à l’avortement en cas de malformation mortelle du fœtus. Plusieurs médecins ont témoigné qu’il était impossible d’affirmer avec certitude que le foetus n’a aucune chance de survie. Ainsi la loi sur l’avortement restera en l'état en Irlande, limitant son accès aux cas de danger pour la vie de la mère ou de danger « permanent et grave » pour sa santé physique ou mentale. Dans les autres situations, l’avortement est qualifié de meurtre et passible de prison. Source : Journal des femmes via IEB Tout en reconnaissant que l'euthanasie reste une transgression, Michel Dupuis ne saisit pas la chance qui lui est offerte de réfléchir de façon constructive à l'euthanasie elle-même. Bien sûr qu'il ne faut cesser de passionner le débat en présentant sans cesse des cas limites pour faire croire que l'euthanasie serait la seule issue à la souffrance. Mais à quand donc la fin de ce regard idéologique et aveugle envers la souffrance ? Ce qui frappe en lisant l'article, est le manque de profondeur de ces réflexions. Il faudrait mettre des termes plus clairs dans la loi et réfléchir à la structure de la Commission. Pour cette dernière, il semblerait que le seul problème soit la différence entre le nombre de dossiers néerlandophones et francophones. Sommes-nous sûrs que ce soit l'unique problème ? On en oublierait qu'elle ne peut que se baser sur les dossiers reçus, qu'il y a en son sein une majorité absolue de militants pour l'euthanasie, qu'aucun cas "suspect" ait été retenu alors que de nombreux médecins ont reconnu avoir dépassé le cadre légalement fixé. Quant à allier la charité avec l'euthanasie, on peut dire que cela va bien loin... Depuis quand la charité nous pousserait-elle à mettre fin aux jours de notre prochain ? Pour un penseur qui se caractérise comme étant catholique, on peut trouver cela, avec raison, bien louche... Et pour finir, le bouquet qui reconnaît l'aspect très arbitraire de cette loi : les majorités politiques décideront. Il est tout de même effroyable de voir à quel point l'être humain peut s'ériger en maître de la vie et de la mort de ses concitoyens. Aucune règle, aucune ethique ne guide qui pourrait guider ces réflexions sinon le pathos... ou comment passionner le débat mais de façon cachée voire indifférente... Philosophe et membre du comité consultatif de bioéthique, Michel Dupuis contribuera à l’avis remis prochainement aux politiques à propos de l’opportunité -ou pas- de modifier la loi sur l’euthanasie. Il craint la surenchère émotionnelle et appelle à "dépassionnaliser les choses". Au hasard de cas individuels cités dans la presse, l’euthanasie s’invite régulièrement dans les débats. Cette fois, c’est le cas d’une dame de 38 ans, Tine Nys, atteinte d’une maladie psychique dont l’euthanasie ("une mort bâclée" selon ses sœurs) est remise en cause. Ce qui repose une nouvelle fois la question essentielle : une maladie mentale est-elle incurable? Et dans la foulée, faut-il modifier la loi? La réflexion est (re)lancée aujourd'hui par un groupe d’experts réunis dans une commission du comité consultatif de bioéthique. Michel Dupuis émet un avis de prudence: "A partir de quand peut-on dire qu’une maladie est incurable? Il faut dépassionnaliser les choses. Il y a une surenchère émotionnelle. Mais il est heureux que l’euthanasie ne soit pas banalisée et reste problématique." Les maladies physiques, "moins compliquées" Pour le philosophe, c’est la nature de la maladie qui rend certaines situations plus compliquées. "Si un patient est conscient, émet clairement son désir de mourir et que la maladie dont il souffre est connue, c’est moins compliqué. Mais lorsque la situation est confuse, avec des patient déments, voire mineurs, c’est plus complexe." "Non" à une liste des maladies autorisées Aux yeux du philosophe, clarifier la loi ne veut pourtant pas dire la modifier. "Il ne faut pas limiter la loi en y intégrant une liste des affections autorisées ou non. On a intérêt à revenir sur la loi et modifier certains éléments en se donnant le temps politique et éthique." Michel Dupuis souligne les "résultats problématiques" de la commission de contrôle. Avec notamment une forte différence entre le nombre des dossiers francophones et néerlandophones. "La commission n’a pas les moyens de sa mission. Il faut revoir les procédures d’encadrement" et singulièrement, les procédures qui amènent à la décision finale du médecin. Ce sont ces procédures qui doivent être "rediscutées calmement." Les médecins aux mains sales Dans les cas des maladies psychiques ou non terminales, l’intervention de trois médecins est requise: celui qui fera l’euthanasie, un médecin extérieur, et un troisième qui devrait être une psychiatre chargé de fournir un avis complémentaire. Dans la réalité, explique le philosophe, cela ne marche pas efficacement: "Il faut vérifier s’il n’y a pas de conflit d’intérêts entre les médecins. Et être plus clair sur le choix du médecin chargé de pratiquer l’euthanasie. Je comprends que des praticiens proches des maladies physiques éprouvent le sentiment d’avoir le sale boulot alors que les psys ne toucheraient jamais à la seringue." La commission manque de moyens Le problème de la loi viendrait de ce que la commissions actuelle manque de moyens: "L’euthanasie n’est pas banale. Elle reste une transgression. Il faut mieux organiser la communication avec les proches. Les tristesses et les chagrins doivent s’exprimer. Une éthique de la compassion et de la charité permet de faire des actes de transgression mais les choses doivent être claires. Il faut améliorer certaines procédures et revisser certains boulons " Le refus d’hôpitaux confessionnels de pratiquer l’euthanasie Se définissant comme un penseur catholique, Michel Dupuis constate que le monde chrétien a des traditions qui n’accordent par toujours la confiance nécessaire aux personnes: "La loi fait allusion à la conscience individuelle du médecin. Des institutions associées à une tradition religieuses ont tout intérêt à miser sur la conscience des personnes qui travaillent dans leurs murs. Il ne faut pas manquer le rendez-vous avec la conscience des médecins qui est essentielle. " Une position qui le met en désaccord, sur ce point, avec le primat de Belgique. Ce que fera la commission… Aujourd’hui, c’est bien une commission d’experts du Comité consultation de bioéthique qui se réunit. Le but est d’aider le Comité à se prononcer sur ces situations particulières de patients qui ne sont pas dans un état terminal. Dans son rôle consultatif, le Comité rendra ensuite un avis, mais ce sera, in fine, au politique à prendre des arbitrages : "Le moment venu et ce sont des majorités politiques qui doivent faire la différence." Source : RTBF
On savait déjà que l'ONU poussait à l'avortement, mais voilà que la condamnation à mort est officiellement réitérée. Le virus Zika est le nouvel alibi et tous les enfants âgés de moins de neuf mois, spécialement ceux issus des pays où l'avortement n'est pas dépénalisé, sont une fois de plus le public cible. L'ONU a demandé vendredi 5 février aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement. Le Haut commissariat aux droits de l'Homme a en particulier visé les États d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement, ni la pilule, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par Zika."Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse ?", a déclaré la porte-parole Cécile Pouilly devant la presse. source : Sciences et Avenir
Rand Paul (52 ans) :
Ted Cruz (44 ans) :
[1] Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le solicitor exerce les fonctions d’assistance et de représentation auprès des juridictions d’équité, conservant le rôle qu’il a dans le droit anglo-saxon. A la suite de la fusion des tribunaux de droit d’équité et de droit jurisprudentiel dans la plupart des états, la profession de solicitor a été supprimée et a été fusionnée avec celle d’ « attorney ». Cependant la terminologie de « solicitor » est restée dans certains titres qui n’ont rien à voir avec la charge de solliciteur du droit coutumier. Ainsi, au Texas comme dans certains autres états des Etats-Unis, solicitor, souvent appelé « town solicitor » ou « city solicitor », désigne un fonctionnaire, directeur des services juridiques municipaux, appelé dans d’autres état « city commissioner ». Par ailleurs, certains comtés et certains états, comme le Texas, ainsi que l’État fédéral ont un fonctionnaire appelé « Solicitor General » qui est chargé de l’action administrative et du ministère public (« avocat général » ou « procureur en chef »). [2] The Hill, “Here we go again: Cruz vs. McConnell and Boehner”. [3] Washington Post, “Wednesday’s GOP debate transcript”. [4] Congress.gov, “S.1670 – Pain-Capable Unborn Child Protection Act”. [5] Houston Chronicle, “Fikac: Senate hopeful Cruz casts himself as conservative warrior”, March 4, 2012. Le sénateur démocrate-chrétien flamand Steven Vanackere appelle à une évaluation de la loi dépénalisant l'euthanasie. Il estime que la législation actuelle suscite trop de dérives.
L'euthanasie ne fait toujours pas consensus en Belgique. Un reportage diffusé mardi par la VRT, la télévision et radio publique flamande, a rouvert la polémique. Il relatait le cas de Tine Nys, jeune femme de 38 ans ayant demandé une euthanasie en 2010, pour souffrances psychiques liées à une séparation. Ses soeurs estiment aujourd'hui que les médecins ont procédé trop rapidement à l'euthanasie, sans lui proposer de traitements. A l'occasion de cette affaire, l'ancien ministre des Finances et chef du groupe chrétien-démocrate flamand (CD&V) au Sénat belge, Steven Vanackere, plaide pour une évaluation de l'euthanasie: «Il y a beaucoup de manquements dans la loi», a-t-il déclaré à la VRT mercredi. Dépénalisée en Belgique en 2002, l'euthanasie est ouverte aux adultes faisant état «d'une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée». En février 2014, elle a été étendue aux mineurs. Selon la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie, citée par le site d'informations belge 7sur7, plus de 2000 déclarations ont été enregistrées en Belgique en 2015. La «souffrance psychique» et la Commission de contrôle en débat Interrogé par Le Figaro, Steven Vanackere affirme qu'il défend une révision, et non une abrogation. «Nous ne voulons pas supprimer la loi, mais évaluer les dérives», précise-t-il. «La loi est là, il n'y aura pas de majorité pour revenir totalement dessus. Mais elle peut être modifiée sur plusieurs points», complète Yves De Graeve, secrétaire politique du groupe CD&V au Sénat. Pour Steven Vanackere, le récent cas de Tine Nys pose le problème de la définition des cas relevant de l'euthanasie: «Le terme de souffrance pyschique comme condition n'est pas assez clair. Il n'y a pas de protocole précis.» Cela suscite «des interprétations de la loi trop laxistes et trop libérales», estime-t-il. L'ancien ministre des Finances critique également la Commission de contrôle: «Vous ne trouvez pas surprenant qu'il n'y ait eu qu'un seul cas, en treize ans, qui ait été transmis au parquet? La loi a crée une Commission qui doit se contenter d'enregistrer les euthanasies que les médecins déclarent, sans se poser de questions», dénonce-t-il. Le sénateur déplore également la composition de la Commission: «Il y a des membres qui participent eux-mêmes à des activités d'euthanasie et qui peuvent donc se retrouver juge de leur propre activité. Il faudrait réexaminer les incompatibilités», estime-t-il. De son côté, le chef de groupe socialiste au Sénat, Philippe Mahoux, réfute ces critiques. «Quoi de plus étonnant que l'opinion majoritaire en faveur de l'euthanasie soit représentée dans la Commission? Cela me paraît normal que des membres de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (proche de l'association française du même nom, NDLR) s'y trouvent», déclare-t-il au Figaro. Le parlementaire, auteur de la dépénalisation de l'euthanasie en 2002, et de son extension aux mineurs en 2014, défend l'irréversibilité de la loi: «L'opinion est majoritairement favorable à l'euthanasie. Je ne crois pas que la proposition des démocrates-chrétiens va aboutir». Vers une extension de l'euthanasie aux personnes démentes? Si révision de l'euthanasie il y a, Philippe Mahoux souhaiterait toutefois son extension aux personnes atteintes de pathologies cérébrales dégénératives. «Grâce à toutes les découvertes en neuroscience, nous pourrons déterminer là où s'établit la frontière entre conscience et inconscience. Mais ce n'est pas encore le moment de légifiérer», assure le sénateur socialiste. Une position que ne partage pas Steven Vanackere: «C'est du cynisme! Pour supprimer la souffrance, ils veulent supprimer la personne. Ils réfléchissent de manière dogmatique. Lutter contre les dogmes, c'est montrer ce qui se passe réellement. La réalité, c'est que la loi est déficiente. Il faut avoir honte d'un pays incapable de traiter de manière civilisée le sujet de la fin de vie!» Le chef de file des démocrates-chrétiens flamands au Sénat souhaite que cette révision puisse permettre un large débat sur la loi d'euthanasie: «Nous voulons permettre un véritable débat sociétal, au-delà de l'idéologie, et en associant la société civile. Je suis convaincu que cette évaluation va permettre au public de prendre conscience des dérives de la loi.» Cette prise de position a été saluée par les Jeunes Pour la vie, un groupe pro-vie belge: «La mort de Tine Nys montre, une fois de plus, que la société elle-même et dans son entièreté est en échec. Comment est-il possible qu'aujourd'hui, malgré les contacts sociaux dont nous nous vantons, malgré les avancées technologiques dont nous semblons si fiers, des personnes blessées ne voient qu'en la mort un refuge? Où est passée notre solidarité? C'est pour cette raison-là qu'il nous semble absolument nécessaire de revenir sur la loi, d'en faire une réflexion en profondeur», déclare au Figaro Marguerite, étudiante en médecine et porte-parole du groupe. Le Sénat belge n'a pas la compétence de légifiérer sur l'euthanasie, mais les débats en son sein ont un impact sur la Chambre des députés. Certains parlementaires du N-VA, le parti nationaliste flamand, majoritaire à la Chambre, ont déjà fait part de leur soutien à une évaluation de l'euthanasie. Source : Pierre Jova pour Le Figaro Lindsey Graham (60 ans) :
2 CNN Politics, “Lindsey Graham presses Marco Rubio over abortion stance”, October 26, 2015. 3 The Hill, “Graham: America needs to leave abortion ‘club of seven’,” September 21, 2015. 4 Autre candidat que nous présenterons. 5 Washington Post, “Full transcript: Undercard GOP debate”, September 16, 2015. 6 Fox News est un média traditionnellement étiqueté – à raison – conservateur. Son absence sur le câble européen, au profit de CNN (média super-progressiste) ne devrait dès lors surprendre personne. 7 The Washington Post, “Transcript: GOP Aug. 6 undercard debate”, August 6, 2015. 8 The Des Moines Register, “Graham: Ending late-term abortion is chance to recover humanity”, July 29, 2015. 9 Congress.gov, “S.1670 – the Pain-Capable Unborn Child Protection Act”. 10 Congress.gov, “S.3 – Partial-Birth Abortion Ban Act of 2003”. |
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Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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