La première proposition relative au viol a été rejetée par 64 voix contre et 30 pour. Jim Allister, magistrat en matière pénale et chef du parti Traditional Unionist Voice a expliqué que « 95 % du temps, le jury se pose la question de savoir si les rapports étaient ou non consentis. Tout ce que vous aurez à faire, c’est d’alléguer une agression sexuelle, semble-t-il, un viol, et vous voilà muni de l’accord d’un praticien médical pour obtenir l’avortement. »
Or la durée du procès permettant de prouver les allégations de viol est bien plus longue qu’une grossesse. Dans le second cas, 59 parlementaires étaient contre et 40 étaient favorables à l’avortement en cas de malformation mortelle du fœtus. Plusieurs médecins ont témoigné qu’il était impossible d’affirmer avec certitude que le foetus n’a aucune chance de survie.
Ainsi la loi sur l’avortement restera en l'état en Irlande, limitant son accès aux cas de danger pour la vie de la mère ou de danger « permanent et grave » pour sa santé physique ou mentale. Dans les autres situations, l’avortement est qualifié de meurtre et passible de prison.
Source : Journal des femmes via IEB