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Euthanasie: L'Europe se prononce contre la législation belge

30/1/2014

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Euthanasie: les évêques appellent à une journée de prière et de jeûne le 6 février

30/1/2014

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Nous, votre archevêque et vos trois évêques auxiliaires, nous lançons un appel à tous les doyennés, ainsi qu’aux basiliques et sanctuaires de l’archidiocèse, à vivre le jeudi 6 février une journée de jeûne et, le soir à 20h, une veillée de prière, afin d’éveiller les consciences et de provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Si le jour proposé ne pouvait vous convenir, vous avez, bien sûr, toute latitude pour organiser ce double événement à une autre date proche, car il y a urgence.
Nous serions évidemment heureux si d’autres chrétiens, des croyants d’autres religions ainsi que des agnostiques ou des athées nous rejoignaient dans cette démarche, qui est d’abord d’ordre philosophique, selon des modalités adaptées à leurs propres convictions.

Nous invitons nos concitoyens à réfléchir aux points suivants :
  • Beaucoup de personnes professionnellement proches des mineurs d’âge attestent que la demande d’euthanasie émanant de ces derniers est rarissime. C’est en tout cas le constat fait dans les Pays-Bas voisins, qui se sont pourtant dotés d’une législation ouverte à cette extension de l’euthanasie. Extension étonnante quand on sait que, en d’autres domaines de la vie, bien moins décisifs que la résolution de se faire euthanasier, les mineurs d’âge sont jugés incapables de décisions importantes pour leur vie économique ou affective ! De plus, en Belgique, où les demandes anticipées d’euthanasie d’adultes se multiplient dangereusement, le risque est grand qu’en élargissant l’offre aux mineurs, la loi projetée ne suscite artificiellement la demande. Et cela, alors que nous disposons de soins palliatifs performants, ainsi que de sédatifs adaptés et progressifs dans les cas de douleur rebelle, pour rencontrer, comme il faut le faire, l’immense détresse physique et psychique des personnes qui souffrent et s’approchent de la mort, même si ces moyens palliatifs ont pour conséquence d’abréger quelque peu la vie, ce qui est moralement acceptable. Mais une mort douce, paisible, dans la dignité, n’est pas synonyme de l’euthanasie, laquelle, de manière directe et en quelques minutes, provoque délibérément la mort ! Il y a un monde de différence entre les deux, tant dans l’intention que dans la procédure employée.
  • L’expérience a déjà montré que, dès qu’on transgresse l’interdit fondamental de toute société humaine, à savoir l’interdit de tuer un être humain innocent, il est impossible de refermer la porte que l’on a entr’ouverte. Au contraire, elle a tendance à s’ouvrir toujours plus largement. La loi déjà en vigueur concernant l’euthanasie excluait la prise en compte des mineurs d’âge. La loi aujourd’hui projetée l’inclut. Un mouvement s’est mis en route, qui risque de ne jamais s’arrêter. On finira, dans certains cas, par présumer le consentement qui n’a pas été donné ou n’a pas pu l’être. Par contre, nous nous refusons, comme certains osent le faire, à émettre l’hypothèse qu’on en viendra peut-être un jour à supposer ce consentement dans le chef de mineurs handicapés mentalement, dès lors qu’ils sont par définition incapables d’un jugement mûrement délibéré. Nous sommes fermement convaincus que jamais notre pays ne se laissera entraîner à une telle dérive. En revanche, à plus court terme, le risque n’est pas nul qu’on se demande un jour si une nouvelle loi ou une jurisprudence invoquant le principe de non-discrimination ne devraient pas faire cesser une discrimination, celle qui consiste à ne pas prendre en compte le critère de la souffrance psychique quand il s’agit de mineurs d’âge.
  • D’autres projets de loi sont déjà prêts pour, à l’autre bout de la vie humaine, ouvrir l’euthanasie aux personnes démentes, n’ayant plus une conscience claire de leur identité personnelle, pourvu qu’elles en aient fait anticipativement la demande écrite. Redoutable perspective, qui va exercer une pression insidieuse sur les personnes âgées craignant de peser plus tard sur leur entourage ! Beaucoup de personnes âgées vont se convaincre qu’elles feraient preuve d’un grand égoïsme en ne faisant pas cette demande anticipée… C’est ainsi que s’effritera progressivement l’admirable solidarité qui unit les personnes démentes, leurs familles et tout le monde médical et paramédical qui entoure ces personnes de soins pleins d’humanité, de compétence et de tendresse. Comme solution aux inévitables fragilités de l’existence humaine, surtout quand elle arrive à son déclin, on n’offrira plus aux personnes démentes que la décision solitaire de prévoir à temps leur sortie de ce monde lorsque d’autres en jugeront le temps venu. Il n’est que trop prévisible qu’un élargissement ultérieur de la loi permettra de présumer raisonnablement le consentement de la personne démente, dès lors qu’il ne manque qu’une petite signature en bas d’un document… De plus, comme c’est déjà le cas, beaucoup de personnes âgées et potentiellement démentes, seront tentées de demander l’euthanasie pour ne pas être à charge de leur entourage, voire, à la limite, pour cause de vieillesse et de perte du goût de la vie. Ce sera alors une sorte d’« euthanasie » d’un autre genre, celle de la solidarité même qui doit unir les plus vaillants aux plus fragiles. Enfin, il n’est pas non plus exclu que des considérations d’économie en arrivent un jour à recommander indirectement l’euthanasie pour des raisons de finances publiques ou de solvabilité des institutions de soin.
  • En dernier lieu, l’on entend souvent dire que la décision de se faire euthanasier est une simple question de liberté personnelle, de libre disposition de soi, et que la loi n’impose à personne d’y recourir. C’est oublier que cette prétendue décision purement individuelle exerce, surtout quand elle se multiplie, une redoutable pression sur la liberté de tous les soignants, ainsi que sur celle des institutions de soin qui sont opposées à l’euthanasie et, finalement, sur les personnes les plus fragiles de la société.

Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne : « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! ». Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir. Nous comptons sur vous.

Concrètement, nous voulons, outre l’appel au jeûne, organiser une veillée de prière dans quelques lieux emblématiques et géographiquement centraux de l’archidiocèse (la Basilique nationale de Koekelberg à Bruxelles, la Collégiale Saint-Pierre de Leuven et la Basilique de Basse-Wavre), mais en demandant avec insistance aux doyens et aux recteurs de sanctuaires moins centraux, d’organiser, eux aussi, une veillée de prière dans leur église décanale ou leur sanctuaire, selon leurs possibilités. A Bruxelles et à Leuven, la veillée aura lieu le 6 février à 20h. Celle de Bruxelles sera présidée par l’archevêque. Celle de Leuven sera présidée par Mgr Kockerols, Mgr Lemmens étant retenu à Rome. A Basse-Wavre, elle sera reportée au 8 février à 20h et sera présidée par Mgr Hudsyn.

Pour vous faciliter la tâche, nous joignons au présent appel un schéma pour la mise en œuvre de la veillée.

Nous vous remercions de votre collaboration et vous disons avec insistance notre attente, en ce moment très grave où nous devons absolument en appeler, par un engagement résolu, au débat public et citoyen.

La Belgique n’est pas souvent au centre de l’attention des médias de la planète. Mais, en cette circonstance, de manière frappante, de nombreux médias, dans plusieurs continents, ont les yeux braqués sur notre petit pays, en se demandant jusqu’où ira le laxisme de notre législation en une matière aussi déterminante pour la conception que toute une société risque, à long terme, de se faire de la vie, de la mort et de la liberté humaine.

+ André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles
+ Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant Wallon
+ Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles
+ Leon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant Flamand et Malines
(mise en gras par la rédaction JPV)
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Euthanasie des enfants: loi inutile et précipitée selon 38 pédiatres

30/1/2014

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In het Nederlands uit de Standaard hier te lezen
Fin de vie des enfants : une loi inutile et précipitée (source)
38 PÉDIATRES ONT SIGNÉ CE PAPIER POUR DÉNONCER LE PROJET DE LOI.

Est-il souhaitable d’étendre la loi sur l’euthanasie aux mineurs d’âge si un grand nombre de soignants expérimentés, qui, jour après jour, prennent soin d’enfants gravement malades et sont capables de soulager leur douleur, n’y voient aucune plus-value ? Cette lettre est un appel lancé par des pédiatres jouissant d’une pratique quotidienne, et non un pur exercice de réflexion en chambre !

Elle n’est pas une tentative de mise au frigo de l’euthanasie des mineurs, mais une demande de sursis pour une proposition de loi qui risque d’être adoptée dans la précipitation. Loin d’être un pamphlet politique ou idéologique, cette lettre ouverte propose une réflexion sereine émanant de soignants de terrain.

1 - Cette loi ne répond à aucune réelle demande. La plupart des équipes médicales qui prennent en charge des enfants en phase terminale, à domicile ou en hôpital, doivent reconnaître qu’elles n’ont jamais été confrontées dans leur pratique à une demande d’euthanasie spontanée et volontaire exprimée par un mineur d’âge. Même les cas médicaux les plus complexes peuvent être résolus, dans le cadre juridique actuel, avec les moyens et l’expertise qui sont à notre disposition. Pour qui cette loi est-elle dès lors conçue ?

A l’étranger, il n’existe pas davantage de revendication d’un tel cadre légal. Une enquête récente auprès de pédiatres issus de 19 pays a montré que ni la population ni les pédiatres n’aperçoivent la nécessité d’un cadre légal en Autriche, Tchéquie, Danemark, Hongrie, Irlande, Israël, Italie, Norvège, Portugal, Slovénie et Suède. Les soins palliatifs prodigués dans le respect de l’enfant malade coupent parfaitement court à toute demande de mort provoquée. Seul un tout petit nombre de pédiatres en Australie, France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et certains Etats des Etats-Unis réclame, à l’heure actuelle, la création d’un cadre légal au motif que les soins palliatifs seraient insuffisants dans des cas exceptionnels.

2 - Dans l’état actuel de la médecine, les moyens pour apaiser la souffrance sont largement disponibles dans notre pays, bien plus que dans la plupart des autres pays. Il est évident aujourd’hui qu’aucun patient, et donc aucun enfant, ne devrait souffrir. Il doit aussi être renoncé à toute forme d’acharnement médical, moyennant une opportune et progressive désescalade thérapeutique, de façon à ne pas prolonger inutilement la vie dans des circonstances pénibles. Par ailleurs, nous sommes aujourd’hui en mesure de contrôler parfaitement la douleur physique, l’étouffement ou l’angoisse à l’approche de la mort. Les équipes de soins palliatifs pour enfants reconnues sont parfaitement aptes à soulager la douleur, tant en hôpital qu’à domicile.

La proposition de loi concernant l’extension de l’euthanasie a été examinée beaucoup trop rapidement au Sénat et à la Chambre : récemment encore toutes les demandes formulées à la Chambre pour procéder à de nouvelles auditions d’experts en pédiatrie ont été rejetées. Nous pouvons donc difficilement parler d’un débat paisible et dûment éclairé. Cette précipitation politique crée l’impression que la situation est dramatique dans notre pays et qu’il faut agir de toute urgence. Nous opposons un démenti formel à cette fausse impression et affirmons que la situation dans notre pays est loin d’être dramatique. Sans doute n’est-il pas prêté une attention suffisante aux initiatives louables et efficaces de nombreux soignants. Leur travail ne pourra jamais être apprécié à sa juste valeur !


3 - La prise en charge d’enfants gravement malades est déjà suffisamment complexe. En de telles circonstances, il est d’autant plus pénible pour le personnel médical et la famille de se trouver en outre confronté à un choix éthique particulièrement délicat : allons-nous, oui ou non, recourir à l’euthanasie active ? Les soignants en pédiatrie sont témoins de la douleur indescriptible des parents d’un enfant malade en phase terminale. L’extension de la loi aux enfants ne fera qu’accroître leur désarroi et leur stress.

Dans la proposition de loi, l’accord des parents apparaît comme un verrou de sécurité, qui intervient après la demande d’euthanasie exprimée par l’enfant. Dans la pratique, les choses peuvent se présenter très différemment : la demande de l’enfant peut être suggérée par les parents qui commencent à espérer que la souffrance ne se prolonge pas trop longtemps et, consciemment ou inconsciemment, encouragent l’enfant à demander d’en finir. Il n’est pas incongru de penser qu’un enfant doué d’une sensibilité particulière perçoive l’option de l’euthanasie comme une solution ou un devoir, surtout s’il ressent que ses parents ne supportent plus de le voir souffrir.

4 - Suivant la proposition de loi actuelle, la capacité de discernement du mineur d’âge est une condition de recevabilité de la demande d’euthanasie. Or, en pratique, il n’existe aucune méthode objective pour apprécier si un enfant est doué de la capacité de discernement et de jugement. Il s’agit donc en fait d’une appréciation largement subjective et sujette à influences. Parce que, aujourd’hui, grâce au développement de soins palliatifs performants pour enfants, il n’apparaît plus objectivement nécessaire d’adapter la législation, parce qu’il est contradictoire d’affirmer l’autonomie de l’enfant mineur, jugé apte à formuler une requête d’euthanasie, tout en exigeant le consentement des parents, enfin, parce qu’il n’existe aucune mesure objective de la capacité de discernement des enfants, nous sommes d’avis que la question mérite plus ample réflexion. Nous estimons qu’il n’y a aucune urgence pour adopter cette proposition de loi sous la législature actuelle.

Voici la liste des signataires de ce texte :

Prof. Dr. Stefaan Van Gool (Kinderhemato-oncologie UZ Leuven)

Prof. Dr. Christiane Vermylen (Chef de département, Pédiatrie UC Louvain)

Prof. Dr. Vanhaesebrouck Piet (Neonatale Intensieve Zorgen Dienst, UZ Gent)

Prof. Dr. Luc Cornette (Diensthoofd Neonatologie AZ St Jan Brugge)

Prof. Dr. Lieven Lagae (Afdelingshoofd Kinderneurologie UZ Leuven)

Prof. Dr. Bénédicte Brichard (Oncologie-hématologie pédiatrique UC Louvain)

Prof. Dr. Christophe Chantrain (Hématologie – Oncologie pédiatrique, CHC Espérance, Liège)

Prof. Dr. Christian Debauche (Néonatologie et pédiatrie générale, UC Louvain)

Prof. Dr. Kristina Casteels (Kindergeneeskunde, UZ Leuven)

Prof. Dr. Willem Lemmens (Hoogleraar Ethiek, Universiteit Antwerpen)

Prof. Dr. Jo Lebeer (Vakgroep Eerstelijns – en Interdisciplinaire Zorg, handicapstudies, Universiteit Antwerpen)

Prof. Dr. Bart Van den Eynden (Palliatieve Zorg, vakgroep Eerstelijns – en Interdisciplinaire Zorg, Universiteit Antwerpen)

Prof. Dr. Em. Ilse Kerremans (Kinderchirurgie UZ Gent)

Prof. Dr. Em. Paul De Cock (Voormalig hoofd Centrum voor Ontwikkelingsstoornissen – KU Leuven)

Dr. Philippe Alliet (Kinderarts Jessa Ziekenhuis Hasselt)

Dr. Katrien Vanrykel (Kinderarts St Augustinus Antwerpen)

Dr. Myriam Azou (Kinderarts, AZ Damiaan Oostende)

Dr. Marie-Hélène Hay (Pédiatre, Bruxelles)

Dr. Els Sercu (Pediater Jan Yperman Ziekenhuis, Ieper)

Dr. Francine Lys (Pédiatre, Bruxelles)

Dr. Christiane Robrechts (Pediater, Veurne)

Dr. Gie Hoedemakers (Kinderarts, Ziekenhuis Maas en Kempen, Bree)

Dr. Anne de Radiguès-Delvaux de Fenffe (Pédiatre Bruxelles)

Dr. Luc Vandenbossche (Kinderarts, Mariaziekenhuis Overpelt).

Dr. Mia De Bie (Pediater, AZ Delta, Roeselare)

Dr. Nele Bockaert (Kinderneuroloog, VOC Rozenweelde, Aartrijke)

Dr. Patrice Givron (Kinderarts, diensthoofd H. Hartziekenhuis Mol)

Dr. Cécile de Montpellier (Pédiatre CHR Mons Hainaut)

Dr. Guy Dembour (Cardiologie pédiatrique, Cliniques St Pierre-Ottignies et St Luc)

Dr. Didier le Polain de Waroux (Pédiatre, Tournai)

Dr. Dimitri Van der Linden (Pédiatre et infectiologue, UC Louvain)

Dr. Pierre Philippet (Chef de département de pédiatrie, CHC-Espérance Liège)

Dr. Christine de Montpellier (Pédiatre, Bruxelles)

Dr. David Weynants (Pédiatre, consultant en adoption, Clinique et Maternité St Elisabeth, Namur)

Dr. Nadine Francotte (Hémato-oncologie pédiatrique, CHC-Espérance Liège)

Dr. Jean-Paul Langhendries (Pédiatre-Néonatologue, CHC-Espérance Liège)

Dr. Pierre Maton (Pédiatre-Néonatologue, CHC-Espérance Liège)

Dr. Yolande de Hemptinne (Pédiatre, Bruxelles)

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l'euthanasie: on en parle, venez!

30/1/2014

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2/2: Dossards Jaunes

Que se passe-t-il quand une Commission de Contrôle ne contrôle rien?
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11/2: Docteur, aidez-moi à mourir!

conférence sur l'euthanasie du point de vue des soignants.
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18/2: l'euthanasie des nouveaux-nés

Que faire quand un enfant nait avec un handicap lourd?
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Fin de vie: accompagner

29/1/2014

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Que faire face à l'individualisme qui trouve une de ses nombreuses formes dans l'euthanasie? Aider, être là, toujours... Ca peut sembler très (trop) peu, mais si c'est tout ce que nous pouvons faire, faisons-le!
Témoignage trouvé sur facebook

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C'était une matinée chargée, environ 8h30, quand un homme d'un certain âge, dans les 80 ans, est arrivé pour faire enlever les points de suture de son pouce. Il dit qu'il était pressé car il avait un rendez-vous à 9h00.
J'ai pris ses coordonnées et lui dit de s'asseoir sachant que ça prendrait plus d'une heure avant que quelqu'un ne puisse s'occuper de lui. Je le voyais regarder sa montre et j'ai décidé puisque je n'étais pas occupée avec un autre patient, de regarder sa blessure. En l'examinant, j'ai vu que ça cicatrisait bien, alors j'ai parlé à un des docteurs, j'ai pris le nécessaire pour enlever ses points de suture et soulager sa blessure.

Pendant que je m'occupais de sa blessure, je lui ai demandé s'il avait rendez-vous avec un autre médecin ce matin, puisqu'il était pressé. L'homme me dit que non, qu'il devait aller dans une maison de retraite pour déjeuner avec sa femme.
Je me suis informé de sa santé. Il m'a dit qu'elle était là depuis un certain temps et qu'elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer. Comme nous parlions, je lui ai demandé si elle serait contrariée s'il était en retard. Il a répondu qu'elle ne savait plus qui il était, qu'elle ne le reconnaissait plus depuis 5 ans.
J'étais surprise et lui ai demandé : ''Et vous y allez encore tous les matins, même si elle ne sait plus qui vous êtes?''
Il souriait en me tapotant la main et dit : ''Elle ne me reconnaît pas, mais moi, je sais encore qui elle est.''

J'ai dû retenir mes larmes quand il est parti, j'avais la chair de poule et je pensais, que c'était le genre d'amour
que je voulais dans ma vie. Le vrai amour, ni physique ni romantique ; le vrai amour est l'acceptation de tout ce qui est, a été, sera et ne sera plus.

Avec toutes les blagues et le plaisir que sont les e-mails, quelque fois il y en a un qui apparaît contenant un message important. Celui-ci, j'ai pensé le partager avec vous tous.
Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout, ils s'organisent du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. J'espère que vous partagerez ceci avec les gens qui se soucient des autres comme je l'ai fait.
La vie n'est pas d'échapper à la tempête, mais de danser sous la pluie.

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Anne-Dauphine Julliand: "contre l'euthanasie, la solidarité"

29/1/2014

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Euthanasie: ça passe sans amendements...

28/1/2014

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... et le texte devrait venir en séance plénière dans 15 jours!
La Libre: Le projet de loi sur l'euthanasie des mineurs est approuvé en Commission
La Commission de la Justice de la Chambre a approuvé mardi le projet de loi qui étend la loi de 2002 sur l'euthanasie aux mineurs. Opposants et partisans du texte ont longuement échangé leurs arguments, les premiers dénonçant l'insécurité juridique qui naîtra, selon eux, du dispositif. Le projet a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Une voix a toutefois fait défaut dans cette majorité de circonstance. La députée Marie-Christine Marghem (MR) a voté contre le texte. "Je me sens profondément interpellée", a-t-elle expliqué. La membre du MCC, l'une des composantes du MR, a montré du doigt certains points du dispositif, en particulier la capacité de discernement du mineur que doit attester un psychologue ou un pédopsychiatre.

Le cdH et le CD&V ont répété leur opposition au projet. La cheffe de groupe humaniste, Catherine Fonck, a regretté la façon dont le texte mélangeait des situations pourtant distinctes ou l'absence de la ministre de la Santé dans ce débat, alors que les professionnels de la santé devront le mettre en oeuvre. Et d'ajouter: "A titre personnel, je n'aurais pas légiféré". A l'instar d'Olivier Maingain (FDF), son collègue Christian Brotcorne a mis en garde la majorité contre le risque de conflits judiciaires qu'ouvrait ce texte.

Dans la majorité, Karine Lalieux (PS) a fait remarquer que ce projet de loi était le résultat d'attentes exprimées sur le terrain. "Aujourd'hui, il y a un problème de sécurité juridique", a-t-elle souligné. "Nous dépénalisons aujourd'hui quelque chose qui peut être pénalisé", a répondu la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom (Open Vld) à ceux qui mettent en cause la sécurité juridique du dispositif. A ses yeux, la sédation palliative et l'euthanasie doivent pouvoir coexister pour laisser le choix au patient de décider de sa fin de vie lorsque la souffrance est insupportable.

Le PS, le sp.a, le MR (sauf Mme Marghem), l'Open Vld, Ecolo-Groen et la N-VA ont voté en faveur du texte. Le cdH, le CD&V et le Vlaams Belang ont voté contre. Il n'y a pas eu d'abstention. Le texte devrait venir en séance plénière dans 15 jours.

Le Soir: Les opposants au texte ont dénoncé l’insécurité juridique qui naîtra, selon eux, du dispositif.
a Commission de la Justice de la Chambre a approuvé le projet de loi qui étend la loi de 2002 sur l’euthanasie aux mineurs. Le projet a reçu le soutien des socialistes, des libéraux, des écologistes et de la N-VA. Une voix a toutefois fait défaut dans cette majorité de circonstance. La députée Marie-Christine Marghem (MR) a voté contre le texte. «Je me sens profondément interpellée», a-t-elle expliqué. La membre du MCC, l’une des composantes du MR, a montré du doigt certains points du dispositif, en particulier la capacité de discernement du mineur que doit attester un psychologue ou un pédopsychiatre.

Maingain : «A titre personnel, je n’aurais pas légiféré» Le cdH et le CD&;V ont répété leur opposition au projet. La cheffe de groupe humaniste, Catherine Fonck, a regretté la façon dont le texte mélangeait des situations pourtant distinctes ou l’absence de la ministre de la Santé dans ce débat, alors que les professionnels de la santé devront le mettre en œuvre. Et d’ajouter: «A titre personnel, je n’aurais pas légiféré». A l’instar d’Olivier Maingain (FDF), son collègue Christian Brotcorne a mis en garde la majorité contre le risque de conflits judiciaires qu’ouvrait ce texte.

Lalieux  : « Il y avait un problème de sécurité juridique » Dans la majorité, Karine Lalieux (PS) a fait remarquer que ce projet de loi était le résultat d’attentes exprimées sur le terrain. «Aujourd’hui, il y a un problème de sécurité juridique», a-t-elle souligné. «Nous dépénalisons aujourd’hui quelque chose qui peut être pénalisé», a répondu la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom (Open Vld) à ceux qui mettent en cause la sécurité juridique du dispositif. A ses yeux, la sédation palliative et l’euthanasie doivent pouvoir coexister pour laisser le choix au patient de décider de sa fin de vie lorsque la souffrance est insupportable.

Le texte examiné en séance plénière dans 15 jours Le PS, le sp.a, le MR (sauf Mme Marghem), l’Open Vld, Ecolo-Groen et la N-VA ont voté en faveur du texte. Le cdH, le CD&V et le Vlaams Belang ont voté contre. Il n’y a pas eu d’abstention. Le texte devrait venir en séance plénière dans 15 jours.

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C'est jaune, c'est moche, ça va avec rien... mais ça sauve des vies!

28/1/2014

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... Les Dossards Jaunes: le retour ce 2 février!
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Jusqu'où serons-nous prêts à aller?

27/1/2014

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... et quelles conséquences cela aura-t-il sur notre liberté, sur notre capacité de vivre avec nos fragilités?
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27/1/2014

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Tu es en train de me dire que je n'étais pas une personne avant d'être né? N'importe quoi! :)
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