Le texte élaboré par les socialistes et les libéraux impose l’accord des parents. Les Verts proposent une troisième voie : entre le refus et l’approbation, les parents devraient pouvoir dire qu’ils ne s’opposent pas, vu le poids trop lourd que peut représenter l’acceptation de la mort de son enfant.
... mais POURQUOI, POURQUOI? Extrait d'un article sur lesoir.be Les partis sociaux-chrétiens ont déploré « le manque de rigueur du texte approuvé au Sénat ». A leurs yeux, trop de notions restent imprécises, à commencer par la faculté de discernement de l’enfant requise pour autoriser l’euthanasie. « Vous ne voulez pas améliorer un texte dont vous savez pertinemment qu’il n’apporte pas toutes les garanties juridiques », a lancé Christian Brotcorne (cdH). S’il se dit partisan de l’objectif poursuivi par le texte, Olivier Maingain (FDF) a lui aussi dénoncé le manque de sécurité juridique du dispositif. « Je ne comprends pas pourquoi certains s’accrochent à un texte aussi mal écrit », a-t-il dit, épinglant également le problème lié à la faculté de discernement. « L’euthanasie ne consiste pas à tuer une personne mais à la libérer de ses souffrances. Aucun médecin n’a envie de poser un tel acte », a rétorqué Karine Lalieux (PS). Le choix du critère de discernement répondait à l’impossibilité de fixer un âge précis.
Le texte élaboré par les socialistes et les libéraux impose l’accord des parents. Les Verts proposent une troisième voie : entre le refus et l’approbation, les parents devraient pouvoir dire qu’ils ne s’opposent pas, vu le poids trop lourd que peut représenter l’acceptation de la mort de son enfant.
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Alors que l’Académie Royale de médecine crée la surprise en apportant son soutien au projet, les évêques approfondissent les enjeux sous-jacents de la loi qui sera probablement votée la semaine prochaine - L’Académie royale de médecine vient d’apporter « un soutien global » surprenant à la proposition de loi discutée actuellement à la Chambre sur l’élargissement de l’euthanasie aux enfants et jeunes mineurs, elle qui avait pourtant exprimé des réserves importantes lors de l’adoption du texte principal en 2002 (lesoir.be). Mais les évêques belges se demandent pourquoi légiférer en une matière aussi délicate, quand on sait qu’aux Pays-Bas une pareille loi existe depuis 2006, mais n’a pratiquement jamais été appliquée. Cette question les a poussés à creuser les enjeux sous-jacents à cette initiative et à les partager largement : Ils en comptent 5 dont le premier est « l’interdiction de tuer », qui est à la base de notre société et le dernier, mais pas des moindres, celui de la spiritualité, les évêques rappelant que, dans la question de l’euthanasie, c’est tout le sens de la vie qui est en jeu. Voici ces cinq enjeux déclinés sur le site InfoCatho.be que nous résumons ci-dessous sous forme de mises en garde et d’interpellations : 1 - En ouvrant la porte à l’euthanasie des mineurs, on court le danger de « (...) l’étendre aux handicapés, aux personnes démentes, aux malades mentaux, et même à ceux qui sont fatigués de vivre (…) de changer le sens de la vie humaine et d’accorder la valeur d’humanité seulement à ceux qui sont capables de reconnaître la dignité de leur propre vie. On introduit donc le doute sur la valeur de certaines vies humaines ». 2 - En changeant la pratique médicale on court le danger de : « (…) passer du tout au rien (…) de s’orienter tout de suite vers l’euthanasie (…) d’oublier le rôle de la sédation, qui apaise la douleur, et l’importance des soins palliatifs, qui préparent sereinement à la mort (…) ». Et pour ce qui est de la mort et de la souffrance, l’euthanasie ouvre toute une série de questions : 3 - Pour la mort : « Comment la préparer et ne pas l’ignorer ? Avec qui en parler, quelles dispositions prendre, comment être entouré ? Comment éviter de faire de la mort un moment tabou ? Comment mourir dans la dignité, en respectant la valeur de la vie humaine ? » 4 - Pour la souffrance, sachant que 70% des Belges se disent favorables à une mort douce : « (…) quand celle-ci est malgré tout présente, chez le malade, comme chez les proches, ou parmi le personnel médical, comment peut-on l’assumer? Comment être préparés à l’affronter comme une épreuve qu’on peut partager et vivre ensemble? Comment nous soutenir mutuellement … ? » 5- Même interpellation au plan spirituel, le dernier enjeu: « (…) Comment l’expérience chrétienne nous aide-t-elle à affronter la mort et la souffrance? (…)Comment le mystère pascal inspire-t-il notre vie et éclaire-t-il toute vie humaine? Comment les institutions chrétiennes peuvent-elles proposer une attitude éthique par rapport à ces défis? ». En décembre dernier, dans une déclaration commune, Catholiques, protestants, anglicans juifs, musulmans, avaient mis le doigt sur ce risque de « banalisation de la pratique euthanasique », dénonçant son risque d’extension aux personnes fragiles, enfants ou personnes démentes, et réaffirmant sa contradiction totale avec les principes premiers de la morale et du code médical. (Aleteia) Le texte de loi sur l’élargissement de l’euthanasie aux enfants et jeunes mineurs risque d'être voté dès la semaine prochaine. sources: InfoCatho.be Il s'appelle Jacques Bompard et se lève en tant que parlementaire contre les modifications sur la loi, dite Veil, sur l'avortement. Il défend, avec douceur, mais fermeté les droits de l'enfant à naître. Une tribune qui vaut la peine d'être écoutée et partagée! Notez par ailleurs le taux d'absence des parlementaires! Où étaient-ils pendant qu'on débattait et votait le sort de millions d'enfants à naitre! Nous avons beaucoup parlé de Liberté ce soir. Or la liberté des uns s'arrête ou commence la liberté des autres. La liberté que vous évoquez est la liberté pour la mère de tuer son enfant et dans ce contexte-là, où est la liberté de l'enfant? L'avortement est la pire des solutions puisqu'il s'agit de supprimer les vies. La science est indéniable sur le sujet, le foetus n'est pas qu'un amas de cellules, c'est un être vivant. Faciliter encore l'accès à cet acte mortifère revient à la banaliser encore plus. Or banaliser, l'avortement l'est bien assez puisque chaque année plus de 220 000 enfants en sont victimes en France chaque année. 220 000 enfants! Notre rôle en tant que parlementaires devrait être la défense à tout prix des plus faibles, de ceux qui ne peuvent pas encore s'exprimer. Nous devons mettre toutes les conditions en oeuvre pour permettre l'arrivée de la vie. Or vous continuez à faire tout le contraire: le nombre dramatique d'avortements pratiqués chaque année prouve bien que les gardes-fous prévus intelligemment par la loi ne sont plus respectés. Et parce qu'ils ne sont plus respectés, vous voulez encore plus les éliminer pour qu'il n'y en ait plus de trace! Ce que vous voulez c'est mettre en place l'irresponsabilité généralisée. C'est le but de toutes vos lois mortifères, de toutes vos lois qui tendent à détruire notre civilisation. En supprimant cette notion de détresse, vous allez faire sauter cette dernière barrière qui protège la vie de cet enfant. Sur une simple décision, vous le demandez, vous le revendiquez, la femme pourra avorter comme elle prend un cachet d'aspirine. [huées] C'est que vous voulez, je vous ai écoutés. Je suis terrorisé par vos propos, c'est scandaleux, c'est dramatique! Au nom d'un prétendu principe d'égalité, le projet de loi exclut en plus le père de toute prise de décision. Or le père est aussi responsable de l'enfant. Et ça, ça vous embête manifestement beaucoup puisque vous le niez complètement.
(Ici aussi, tout pourrait être mis en gras, ndlr) A lire également: "Moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas passer mon chemin"
Quelques citations à propos de la Manif Pour tous, mais qui peuvent être applicables pour tous les combats éthiques en général: [...] Pour de nombreux chrétiens, ce fut l’occasion de mettre en œuvre la dernière consigne de Jésus : « Vous serez mes témoins. » Parmi les témoignages, j’en retiens trois : la pétition de 700 000 signataires « oubliée » par le Conseil Economique Social et Environnemental, les foules innombrables qui ont envahi les rues de Paris et les places de nos villes de Province en 2013, puis l’émergence forte, respectueuse et silencieuse des veilleurs. Chez les « Anti-Mariage pour Tous », on observe toutefois désormais deux groupes qui s’opposent : les « Jusqu’au-boutistes », capables d’organiser une manifestation nommée « jour de colère » avec l’envie d’en découdre, et les « A-quoi-bonistes » qui considèrent que la grande bataille du mariage étant perdue, il faut passer à autre chose, comme si le vote de la loi invalidait désormais tout débat. Il s’agit là, à mon avis, de chemins étrangers à ce que nous indique l’Evangile. Le Seigneur ne nous demande pas une obligation de résultats… Nous n’avons pas été envoyés pour gagner, mais pour témoigner car, au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos victoires mais sur l’amour, et selon un seul critère, essentiel, celui de notre attitude vis-à-vis des plus petits. Faut-il continuer à prier, parler, agir et à se manifester ? « Oui », et ce au nom même de l’Evangile du jugement dernier que l’on pourrait prolonger ainsi : « J’ai été privé d’un de mes parents dès ma naissance, et vous ne vous êtes pas manifestés ! » [...] Au fond, ces mesures consacreraient le droit de l’adulte sur le droit de l’enfant, le droit du plus fort sur celui du plus faible… déjà terriblement mis à mal par la loi sur l’avortement, qui se présentait comme une loi d’exception pour répondre à des situations de détresse, et que nous voyons dériver à vive allure depuis quelques décennies. Faudra-t-il supporter une nouvelle fois l’injustice revêtue des habits de la loi ? Chacun d’entre nous peut, aujourd’hui, reconnaître son existence comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, quels qu’aient été les frasques ou les accidents de la vie de nos ancêtres, de nos parents... Qu’en sera-t-il demain ? Que dirons-nous aux enfants qui nous demanderont comment nous avons laissé faire cela ? Heureusement, une parole traverse les siècles et les cultures, c’est celle de la conscience, inscrite dans le cœur et l’esprit des hommes. La Parole de Dieu l’éclaire et la rappelle. Il faut remercier tous les veilleurs : ils ne s’endorment pas et nous aident à rester vigilants. Pour les enfants sans naissance, sans parents, sans voix, pour les personnes sans âge, sans avenir, pour les sans-papiers, sans-pays, sans-domicile-fixe… Et pour tous les « sans » qui sont nos prochains d’aujourd’hui, la parabole du Bon Samaritain m’interpelle : moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas « passer mon chemin » ! Belga
- Recordaantal wilsverklaringen euthanasie in 2013 (In België zijn vorig jaar 20.414 wilsverklaringen voor euthanasie geregistreerd. Dat is een record en een stijging van 60 procent in vergelijking met de 12.728 registraties van 2012. Dat blijkt uit gegevens van de federale overheidsdienst (FOD) Volksgezondheid, waarover Sudpresse donderdag bericht. De sterke stijging van het aantal registraties heeft zonder twijfel te maken met het debat over de uitbreiding van euthanasie naar minderjarigen en een betere aanvaarding van euthanasie als manier om het levenseinde te verzachten, luidt het.) - Belgische bisschoppen: "Uitbreiding euthanasiewet riskeert de zin van het menselijk leven te veranderen" (De Belgische bisschoppenconferentie heeft woensdag op een bijeenkomst in Grimbergen haar grote bezwaren geuit tegenover de uitbreiding van euthanasie naar minderjarigen. Dat blijkt uit een persbericht van de bisschoppenconferentie. Door de uitbreiding "riskeren we de zin van het menselijke leven te veranderen." De Belgische bisschoppen vrezen dat de samenleving met de uitbreiding van euthanasie naar minderjarigen op een hellend vlak belandt, waarbij "we het risico lopen euthanasie uit te breiden tot mensen met een handicap, dementerenden, mentaal zieken en zelfs tot mensen die levensmoe zijn". Ze herinneren ook aan "het verbod te doden, dat de basis vormt van onze samenleving". … Tot slot wil de bisschoppenconferentie enkele pertinente vragen stellen, onder meer omtrent lijden en de dood. "We moeten te allen prijze elke vorm van pijn bestrijden en het lijden maximaal verminderen. Maar als het lijden ondanks alles aanwezig is, zowel bij de zieke als bij de nabestaanden of bij het medisch personeel, hoe kan het dan bewust gedragen worden?" En nog, "hoe vermijden we van de dood een taboemoment te maken? Hoe waardig sterven mét respect voor de waarde van het menselijke leven?") La Libre Belgique - p. 8: L’Eglise redoute les dérives de l’euthanasie (Alors que la Chambre abordait l’extension de l’euthanasie aux mineurs, les évêques de Belgique, réunis à Grimbergen, approfondissaient la problématique de la fin de vie avec des experts en matière médicale, juridique, éthique et pastorale. Au terme d’une journée de réflexion intense, ils n’ont pas caché qu’ils “se sentent fortement interpellés par la proposition de loi discutée à la Chambre”. Et se demandent toujours “pourquoi légiférer en une matière aussi délicate, quand on sait qu’aux Pays-Bas une pareille loi existe depuis 2006, mais n’a pratiquement jamais dû être appliquée”. “A partir de là”, explique à “La Libre” leur porte-parole, le P. Tommy Scholtes, s“ils ont creusé les enjeux sous-jacents et veulent les faire partager”. Pour la Conférence épiscopale le premier enjeu est, ni plus, ni moins, l’interdiction de tuer à la base de la société. “En ouvrant la porte à l’euthanasie des mineurs, on court le danger de vouloir l’étendre aux handicapés, aux personnes démentes, aux malades mentaux, et même à ceux qui sont fatigués de vivre. On risque de changer le sens de la vie et d’accorder la valeur d’humanité qu’à ceux qui sont capables de reconnaître la dignité de leur propre vie. Cela introduit le doute sur la valeur de certaines vies humaines”, disent les évêques. - p. 52 : Débat : Le droit à l’avortement doit-il être remis en cause ? (Tommy Scholtès, Porte-parole de la Conférence épiscopale belge : « Le principe de l’Eglise catholique en Belgique est de ne pas faire de politique, mais d’exprimer une opinion morale à propos de débats qui se déroulent dans la société. La Conférence épiscopale belge a toujours dit qu’elle n’était pas favorable à l’avortement, mais, soyons réalistes, il nous semble peu imaginable que le débat soit reposé en Belgique. … La Conférence épiscopale ne s’est pas résignée. Elle parle, mais les partis politiques n’entendent pas notre écho, que ce soit sur l’avortement ou sur les autres questions éthiques. Ainsi, l’ensemble des responsables religieux viennent de lancer un appel sur l’euthanasie, et on doit bien constater qu’il a eu très peu de retentissement. Mais on ne peut pas nous reprocher de n’avoir pas exprimé très clairement notre opinion sur ces questions. .. Sur de tels sujets, tous les évêques sont strictement sur la même ligne, celle d’être fidèle à la vie, que ce soit dans la naissance, dans l’adoption, dans la fin de vie. Mais le premier objectif n’est pas d’aller manifester dans la rue, avec parfois des déviances et des récupérations qui font peur à certains. ») Le Soir: - p. 10 : Le Pape s’associe (Le pape François s’est associé mercredi dans un tweet aux catholiques américains qui participent mercredi à « la Marche nationale pour la vie » organisée à Washington contre l’avortement. « Je m’unis par mes prières à la Marche pour la vie à Washington. Puisse Dieu nous aider à respecter toute forme de vie », écrit le Pape dans un tweet. Il s’associait ainsi à la 41e « Marche pour la vie » qui rappelle la décision par laquelle la Cour suprême avait libéralisé l’avortement.) Amnesty voudrait que l'on signe une pétition en faveur des droits sexuels et reproductifs des femmes dans le monde, au nombre desquels l'avortement est clairement mentionné. Espérons que ces prises de position très explicites dissuaderont nos clercs et leurs équipes de pastorale d'ouvrir les églises aux initiatives d'Amnesty, notamment celles qui contribuent au financement de cet organisme par la vente de bougies par exemple...
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Jeunes Pour la Vie
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Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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