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30/6/2016

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La victime principale de l'avortement n'est pas toujours celle qu'on croit...

12/6/2016

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1 sur 5 Les survivants

11/6/2016

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> Les Survivants - Signez le pacte
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Faut-il se battre pour la loi Veil ?

11/6/2016

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Sujet tabou s’il en est, l’avortement légalisé est une plaie béante au cœur de notre société ; un mal qui la ronge inexorablement. Quand un livre ose relancer la discussion sur un tel drame personnel et social, il faut saluer l’événement. Dans son alerte Adieu mademoiselle (Le Cerf, 2016, 225 pages, 19 euros) Eugénie Bastié, jeune et brillante journaliste, a l’immense mérite de poser son regard sur cette réalité et d’oser l’appeler par son nom. Son ouvrage est une critique en règle du « néoféminisme » et, à ce titre, récuse la volonté de faire de l’avortement un « droit fondamental ».
Pour dénoncer cette « fondamentalisation », elle a recours aux paroles par lesquelles Simone Veil exprimait l’esprit de la loi répondant à un « enjeu de santé publique »: « je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Et Eugénie Bastié de saluer cette « loi de concession au réel », cette « loi d’accompagnement et d’ajustement au regard du moindre mal qui l’oblige à s’en remettre à la sagesse des générations futures pour en conserver l’esprit » (p.138). Et de constater que, bien sûr, il n’en a rien été. Et pour cause! Comment penser qu’un « compromis » soit possible sur un tel sujet? La suppression d’une vie humaine innocente ne peut être tolérée comme un moindre mal. Soit c’est un mal intrinsèque, à proscrire absolument; soit ce n’est pas un mal et alors cet acte peut devenir un droit, conséquence de la libre disposition que la femme aurait de son corps.
Eugénie Bastié a certes bien saisi que la loi Veil a été l’objet d’un compromis politique, mais elle semble oublier que, par définition, un tel compromis s’inscrit dans un moment historique déterminé. Tout l’art de Giscard, Chirac et Veil a consisté à faire accepter un tel texte, très dans l’air post-68, à un Parlement encore réticent. D’où les soi-disant verrous que posaient les conditions restreignant l’accès à cet acte encore fortement culpabilisé à l’époque. Le vote enfin effectué, et réitéré en 1979, le véritable esprit du texte a pu se déployer selon sa logique; esprit issu du travail interdisciplinaire des loges maçonniques et formalisé par le conseiller de Simone Veil au Ministère de la Santé, le gynécologue et Grand Maître de la Grande Loge, Pierre Simon (dans son fameux livre De la vie avant toute chose, publié aux éditions Mazarine en 1979)
Lorsqu’Eugénie Bastié défend cette thèse du compromis alors qu’elle affirme que l’avortement est « toujours un échec et une tragédie », elle se bat pour la pérennisation de la loi Veil, telle qu’elle a été vue et donc votée en 1975 par ces députés opposés par « conviction » mais sachant cependant assumés leur « responsabilité » politique. « Il faut, écrit-elle, que nous arrivions à penser l’avortement comme un phénomène social, que nous déchaussions nos lunettes idéologiques, libérales ou conservatrices, pour en finir avec ce double aveuglement, pour enfin voir en face la réalité d’un acte violent, parfois inévitable mais jamais triomphant. » (p. 156) Ce geste rhétorique, digne de vieux politiciens habiles, de renvoyer dos à dos les deux camps ultras nous apparaît incongru sous la plume d’une jeune femme par ailleurs si clairvoyante et courageuse.
Il est évident qu’aujourd’hui le texte de la loi Veil pris au pied de la lettre représenterait une nette amélioration en comparaison de la situation actuelle et, à ce titre, devrait être défendu au Parlement. Mais de là à considérer que le réalisme politique ne peut nous conduire plus loin, il y a un abîme. Non, la loi Veil n’est pas sur la question de l’avortement l’horizon politique indépassable. Certes l’avortement a toujours existé et son interdiction légale ne signifierait pas la fin de la destruction d’enfants à naître. Certes, comme le montre le sociologue Luc Boltanski (dans la Condition fœtale, Gallimard, 2004), l’avortement est, dans de très nombreuses sociétés, à la fois interdit et toléré. Mais justement le politique n’est pas le sociologue. Il n’a pas à dire ce qui est mais ce qui doit être. Dire que l’avortement est parfois « inévitable », c’est comme dire que dans une société le vol est inévitable, le viol également etc. Comment le nier? les hommes ne sont pas tous parfaits. Et le dogme du péché originel dispose les catholiques à la lucidité sur la condition humaine déchue. Mais de là, que peut-on conclure? Certainement pas que le viol et le vol doivent être dépénalisés. On objectera que la loi Veil n’a pas été faite pour tuer des enfants à naître, car ils l’étaient déjà avant cette date, mais pour éviter que leurs mères meurent aussi. D’où la thèse du moindre mal et l’ébranlement qu’elle engendre chez le généreux mais naïf militant « pro-vie », intimidé par la complexité du réel social enfin mise sous ses yeux.
Tout avortement est toujours évitable; voilà ce d’où il faut repartir pour penser politiquement un tel problème. Aucune personne humaine  ne doit jamais être vue comme ne pouvant éviter de poser un acte mauvais. Il existe bien sûr de nombreux conditionnements obscurcissant la conscience et disposant à ce type d’acte; et ils doivent être pris en compte dans une évaluation morale et judiciaire de la responsabilité des personnes. Mais l’éventuelle non-imputabilité subjective ne peut jamais être le fondement d’une loi, par définition commune et objective, autorisant un tel acte, même sous conditions très restrictives. Car si tel est le cas, la loi toujours porteuse de normativité, même dans un système libéral permissif, continue d’exercer sa causalité sur les mentalités: l’avortement est rapidement vu et vécu comme légitime et donc comme banal. De plus, une telle loi est une négation du politique. Comme l’ont très clairement exprimé les évêques belges  lors du débat sur l’avortement dans leur pays: « L’Etat ne peut accorder à personne le droit ou la faculté de supprimer son prochain. Ce serait d’ailleurs rendre la vie sociale impossible. Un Etat qui agirait de la sorte renoncerait à cautionner l’égalité de tous les citoyens devant la loi. C’est lui-même qui mine alors le fondement premier d’un Etat de droit. Toute dépénalisation, fût-elle partielle, accorde impunément à des personnes particulières le droit de la vie et de mort sur autrui. » (Déclaration du 23 juin 1989).

​Thibaud Collin

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