Le couple aurait pu cacher Anne dans un hôpital psychiatrique, comme cela se faisait. Il a aimé passionnément cet enfant, disparu en 1948, à l’âge de vingt ans. La Fondation Anne-de-Gaulle accueille depuis plus d’un demi-siècle des jeunes filles handicapées mentales sans ressources…
Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 24 mars 2019.
Ils se rencontrent en 1920 et c’est le coup de foudre. Ils se marient un an après, elle a 21 ans, il en a 31. Il l’appellera toute sa vie « ma petite femme chérie » et signera ses lettres par « ton pauvre mari ». Du couple de Gaulle, on ne connaît que Charles. On ne sait rien d’Yvonne, qui a pourtant épaulé son époux pendant 50 ans. Leur incroyable destin les a poussés à faire des choix courageux, aussi bien du point de vue de la résistance, que sur le plan familial. La naissance de leur fille trisomique, qu’ils ont toujours gardée auprès d’eux, a fini de souder ce tandem qui n’a jamais cessé de s’aimer. Elevée dans le grand confort, entourée de domestiques, elle suivra Charles de Gaulle partout, acceptant même les conditions les plus rudes. À travers des lettres, on sait aujourd’hui qu’elle est la seule à qui le Général, en apparence inflexible, confiait ses doutes et ses faiblesses. Elle ne l’a jamais autorisé à baisser les bras. Une fois la guerre finie, Yvonne a elle aussi mené un combat plus discret… mais dont l’héritage est aujourd’hui encore bien vivant. L’histoire a parfois été injuste avec Yvonne de Gaulle, qui a longtemps traîné son image de « tante Yvonne », petite bigote étriquée ne s’intéressant qu’au tricot. Mais le Général aurait-il pu passer sa vie auprès d’une femme sans caractère ni opinions bien tranchées ? Qui se cachait derrière celle qui a le mieux connu le libérateur de la France ?
Source : Fondation Anne-de-Gaulle Y aurait-il une pression pour pratiquer des euthanasies afin d'obtenir des dons d'organes ?26/3/2019 Le nombre de personnes euthanasiées sur lesquelles des tissus ou des organes sont prélevés, augmente aux Pays-Bas comme en Belgique. Malgré cela, des médecins considèrent que cette pratique n’est pas encore assez connue et veulent l’encourager pour répondre aux longues files d’attentes pour les transplantations (ex. 761 personnes sur la liste d’attente pour l’implantation d’une cornée).
L’enjeu est de taille : les personnes mourant par euthanasie représentent 4,4 % des décès aux Pays-Bas. Le patient qui connaît le moment de sa mort, peut envisager à temps de donner ou non ses organes et tissus. Il va sans dire que la mort planifiée facilite aussi l’organisation des prélèvements et transplantations. Aux Pays-Bas, l’euthanasie est pratiquée dans 80% des cas par le médecin traitant à domicile. Le patient peut avoir donné son accord pour qu’on lui prélève, une fois euthanasié, les tissus oculaires, la peau, les valves cardiaques, certaines veines, des tissus osseux ou des tendons. « Après le décès, le matériel corporel doit être congelé dans les 6 heures, dans une morgue, un hôpital ou un funérarium (…) Ce sont les membres de la Fondation néerlandaise pour la Transplantation (NTS) qui se chargent du procédé. » (VoirFlash Expert ICI) En revanche, le don d’organes après euthanasie (possible pour les reins, les poumons, le foie et le pancréas) requiert que l’euthanasie se passe à l’hôpital, pour qu’on puisse les prélever très rapidement après le décès. « Après 5 min sans battements de pouls, d’inconscience et d’absence de respiration, la mort est décrétée et le donneur est amené en salle d’opération pour qu’on prélève ses organes. » Cela s’est déjà passé pour 46 personnes aux Pays-Bas de 2012 à 2017, et pour 35 personnes en Belgique (depuis 2005). Et la pratique se répand : aux Pays-Bas, contre 1 personne en 2012, 13 patients euthanasiés ont été prélevés en 2017. Certains regrettent qu’on ne puisse pas donner son cœur suite à une euthanasie, car celui-ci ne bat plus. Dans un article paru simultanément dans Knack et dans le Journal du médecin, le Dr Marc Cosijns relate le cas d’une de ses patientes, qui lui a demandé d’être sédatée (plongée dans l’inconscience), exprimant aussi son souhait qu’on lui prélève ses organes alors qu’elle vit encore. Elle décèderait ensuite du fait du prélèvement. Un vœu que son médecin aimerait exaucer, regrettant que la loi l’en empêche... (Voir Bulletin de l’IEB : Des médecins canadiens demandent d’autoriser l’euthanasie "par" prélèvement des organes) Les auteurs émettent cependant quelques réserves à la généralisation du don d’organes et de tissus après l’euthanasie, comme la charge psychologique, pratique et administrative que cela ajoute au médecin qui pratique l’euthanasie. « Pratiquer correctement l’euthanasie demande déjà beaucoup au médecin », disent-ils. Ensuite, il n’y a que la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg dont les ressortissants sont autorisés à recevoir des organes prélevés après euthanasie. Enfin, les directives actuelles ne permettent (théoriquement) pas au soignant de parler du don d’organes avec le patient de sa propre initiative en cas d’euthanasie, du fait qu’il n’y ait pas de relation d’égal à égal entre le patient et le médecin, et que le choix du patient pourrait ne pas être totalement libre. Les auteurs suggèrent néanmoins que l’information soit donnée « de façon neutre » au patient sous la forme d’une brochure ou d’une campagne médiatique d’une instance indépendante, par exemple. D’autres proposent que ce soient les médecins-SCEN, spécialisés dans l’euthanasie, qui amènent le sujet. Le Dr Peter van Rijn a réagi à cet article en montrant son inquiétude face à cette vision utilitariste du futur : « l’euthanasie pour tout le monde, à l’hôpital, après quoi des ateliers de production peuvent absolument tout manipuler pour la réutilisation. Cela ne nous fait-il pas penser à une période antérieure bien connue ? » Sources : IEB (20/03/2019) Medisch Contact (27/02/2019) ; Artsenkrant (7/03/2019) Marlène Schiappa, qui cause des tâches ménagères dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ne fait pas des avortements forcés une cause à résoudre. Pourtant, l’affaire est tragique et France Info publie l’affaire d’une femme avortée de force dans les années 70 : Immédiatement, le docteur Serveaux prévient la police et porte plainte contre X. L’enquête est confiée à la police judiciaire de Saint-Denis, le chef-lieu de l’île. Les premiers résultats de l’enquête confirment des rumeurs qui circulent depuis un an dans la presse et les familles : l’avortement constaté par le docteur Serveaux n’est qu’un cas parmi des milliers estimés, qui ont eu lieu à “la clinique du docteur Moreau” à Saint-Benoît, depuis le début des années 1960. David Moreau est un influent notable de l’île, proche de Michel Debré, ancien Premier ministre de Charles de Gaulle, devenu leader de la droite réunionnaise. L’histoire de Murielle va déclencher une série de scandales dans la presse locale et nationale : elle va mettre au jour un système rôdé d’abus de la part des médecins envers les femmes réunionnaises les plus pauvres et un détournement massif de la Sécurité sociale. L’affaire est suivie par la presse locale, puis nationale – Le Monde, Le Nouvel Observateur – puis reste reléguée dans les archives de l’histoire. Elle fait l’objet d’un documentaire, Les 30 courageuses, une affaire oubliée, réalisé par Jarmila Buzková et diffusé jeudi 7 mars sur France O. […] Le 22 août 1970, le journal communiste Témoignages dénonce des “infanticides” dans la clinique Saint-Benoît et promet que le “scandale ne sera pas étouffé”. Le quotidien créé par l’ancien sénateur et député communiste Paul Vergès révèle que, pour la seule année 1969, 1 018 interventions en gynécologie ont eu lieu dans ce centre, dont 844 avortements. Certaines femmes sont venues pour avorter dans le secret, d’autres se sont fait avorter et stériliser sans leur consentement. “J’ai vu le docteur en lui disant que je souffrais du côté droit. Il ne m’a pas consulté et m’a dit de passer à la radio à Saint-Benoit, raconte en septembre 1970 “Madame G.R”, dans une lettre adressée au juge Duprat, qui instruit l’enquête. “On m’a dit que j’ai été opérée de l’appendicite alors qu’en réalité, c’était la ligature des trompes et on a tué certainement l’enfant que je portais”, décrit-elle. Quatre mois plus tard, “Madame D” raconte dans le même journal avoir été envoyée par son médecin traitant vers la clinique du docteur Moreau, sans en connaître les raisons. Sur place, on l’informe qu’elle est enceinte et on lui administre une piqûre. “On a fait avec moi comme avec un animal, ce qu’on a voulu, sans me consulter et sans consulter mon mari qui, depuis cette opération, est devenu grincheux et de mauvaise humeur”, écrit-elle avant d’indiquer qu’elle porte plainte pour avortement et stérilisation. “Après mon accouchement à la clinique de Saint-Benoît, on m’a ouvert le ventre. Je ne ferai plus d’enfants !” dénonce une autre femme de 24 ans au juge d’instruction. Auteure d’une enquête sur le sujet, publiée dans le livre Le ventre des femmes (ed. Albin Michel, 2017), la chercheuse Françoise Vergès raconte que certaines femmes enceintes venues consulter pour un mal bénin se réveillent à la clinique avec “leur enfant retiré”, les trompes ligaturées, les ovaires parfois enlevés. […] Illégaux et clandestins, les avortements sont parfois effectués au terme des grossesses sur des femmes enceintes de six, sept ou huit mois. “On trouve dans le dossier un témoignage sur un cas difficile où le fœtus dut être découpé et extrait morceau par morceau“, décrit l’ancien journaliste du Nouvel Observateur René Backmann dans son article du 30 novembre 1970, intitulé L’île du docteur Moreau. A chaque fois, le profil de ces femmes est le même : elles appartiennent aux classes les plus pauvres, sont pour la majorité noires ou malbaraises (originaires d’Inde) et, pour la plupart, déjà mères de plusieurs enfants. Source : Le Salon Beige Illustration par le dessinateur Hippolyte d'une chambre de la clinique de Saint-Benoît, à La Réunion, où ont été pratiqués des avortements et des stérilisations forcés dans les années 1960-1970. Travail réalisé dans le cadre du documentaire de Jarmila Buzkova, «Les 30 Courageuses de La Réunion : une affaire oubliée». — Les Films du cygne ©20minutes A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, France Ô diffuse jeudi 7 mars à 20h55, Les 30 courageuses de La Réunion, une affaire oubliée, un documentaire inédit dans lequel la réalisatrice Jarmila Buzkova mène une enquête sur la politique antinataliste pratiquée dans les années 1960 par l'État, sur l'île de La Réunion. Un film à voir également sur notre site franceinfo.fr. Dans les années 1960, la République française encourage l'avortement dans les Dom, alors qu'il est interdit en métropole. Des milliers d'avortements et de stérilisations sont pratiqués, sans consentement, par des médecins qui ont prétexté d'autres opérations, afin d'obtenir les remboursements de la sécurité sociale. Derrière ces actes illégaux et frauduleux se cache une véritable politique antinataliste, soutenue par les représentants de l'État français dans les Outre-mer. En 1971, trente victimes – des femmes généralement de milieu modeste – ont tenté courageusement d'obtenir justice, en portant l'affaire devant le tribunal. Ce film raconte comment des faits aussi graves ont pu se produire sans provoquer un réel scandale au niveau national. Comment l'Etat s'est empressé de classer cette affaire, et de ne jamais se préoccuper de ces femmes, dont les vies ont été changées à jamais. Source : FranceInfo Lire aussi dans 20 minutes :
L’affaire des avortements et des stérilisations forcés à La Réunion est un sujet « confidentiel ». Il est peu traité dans les médias et, à notre connaissance, absent des livres d’histoire. Comment en avez-vous entendu parler ? Et pourquoi avoir voulu en parler ? La première fois que j’en ai entendu parler, c’était il y a deux ans à peine, en janvier 2017, lors du Festival international de programmes audiovisuels (Fipa), à Biarritz. Lors d’une remise de prix, j’ai rencontré le producteur Alexandre Charlet, qui m’a proposé de travailler sur le sujet (voir encadré). J’ai tout de suite été intéressée. Et c’est en lisant Le Ventre des femmes : capitalisme, radicalisation, féminisme (Albin Michel) que j’ai eu envie de partir à la recherche des femmes qui avaient vécu ça. Dans son ouvrage, Françoise Vergès revient sur l’affaire de façon très factuelle, administrative. Moi, j’ai voulu recueillir des témoignages, être plus dans les sentiments tout en essayant, car je suis documentariste, de comprendre le contexte sociologique. Le masque a été enlevé. Le véritable cœur des partisans de l’avortement ou avorteurs a été révélé.8/3/2019 Un lecteur nous traduit ce texte d’Andrew Wommack, évangéliste pro-vie américain, Président d’Andrew Woomack Ministries : Pendant des décennies, les avorteurs (abortionists) ont caché leurs véritables sentiments en prétendant défendre les “droits des femmes”. Pour ceux d’entre vous qui savent ce que la Bible enseigne à ce sujet, nous savions qu’il ne s’agissait pas de droits des femmes ; il s’agissait simplement de femmes qui plaçaient leur confort personnel au dessus de la vie de leur propre enfant. Mais la semaine dernière, le Sénateur Ben Sasse du Nebraska a présenté un projet de loi pour protéger la vie de tout enfant survivant à un avortement, le projet de protection des bébés survivants à l’avortement (Born-Alive Abortion Survivors Protection Act). Ce projet aurait obligé le personnel médical à prendre des mesures pour protéger la vie de tout enfant ayant survécu à une tentative d’avortement. En d’autres termes, cela protègerait un bébé en parfait santé sorti du ventre de la mère contre un abandon jusqu’à la mort. Laisser un enfant mourir n’est rien d’autre qu’un infanticide ; en aucune façon on ne peut considérer cela comme une femme exerçant le contrôle de son corps. Mais, de façon incroyable, tous les démocrates au Sénat en dehors de trois ont voté contre ce projet de loi qui, avec 53 votes contre 44 n’a pu rassembler les 60 votes requis. Il faut donner crédit aux trois démocrates (Joe Manchin de West Virginie, Bob Casey de Pennsylvanie, et Doug Jones d’Alabama) qui ont voté pour protéger les vies de ces enfants nouveau-nés. Trois Républicains n’étaient pas présents pour le vote, Lisa Murkowski d’Alaska, Tim Scott de Caroline du Sud et Kevin Cramer du Dakota du nord. Selon les sondages, 70 à 80 percent des américains sont contre les avortements tardifs. De nombreux états ont passé des lois restreignant l’avortement mais ces lois ont été bloquées par nos tribunaux contrôlés par des libéraux. Mais comment un être humain, qu’il soit libéral ou conservateur, chrétien ou pas, peut défendre que l’on laisse un enfant en parfaite santé mourir après sa naissance ! C’est un meurtre, et toute personne votant contre la protection de la vie d’un enfant est un complice de meurtre. Ces gens doivent être tenus pour responsables. Six des candidats démocrates pour la présidentielle de 2020 ont voté de façon stupéfiante pour tuer ces enfants : Kamala Harris de Californie, Cory Booker du New Jersey, Elizabeth Warren du Massachusetts, Kirsten Gillibrand de New York, Amy Klobuchar du Minnesota, et Bernie Sanders du Vermont. Le diable a surjoué son jeu (a exagéré dans son attaque). Maintenant, c’est clair pour le grand public. L’avortement est un meurtre pour le confort de la mère. C’est simple et clair. Quelqu’un peut dire « mais dans le cas d’un viol ou d’un inceste ? » Moins de 1% des avortements correspondent à ce genre de situation. Et même dans ce cas, l’enfant innocent ne devrait pas être assassiné pour ce que quelqu’un d’autre a fait. L’avortement est un meurtre. Cela l’a toujours été, quelque soient les façons dont on a essayé de le déguiser. Mais maintenant, la vraie intention de ces personnes est dévoilée. Elles se sont exposées elles-mêmes. EIles ne veulent pas un bébé et sont prêtes à tuer pour atteindre ce but. Nous invitons tous ceux qui ont un sénateur démocrate à prendre contact avec lui et à protester contre cela dans les termes les plus forts possible. Et lors de la prochaine élection, il vous incombera de faire perdre ces complices d’assassinat. Ce n’est pas une déclaration politique. C’est une question morale. Nous ne pouvons accepter que le meurtre soit publiquement soutenu par nos représentants. Si cela ne vous remue pas et ne vous motive pas à agir, alors que faudra-t-il ? Y-a-t’il un droit plus fondamental que le droit à la vie ? Y a-t-il quelqu’un de plus sans défense qu’un nouveau-né qui a besoin de votre aide pour l’aider? Êtes-vous disposé à défendre une société qui assassine des enfants nouveau-nés ? C’est impossible qu’une personne avec un cœur tolère cela. Nous poursuivons et intensifions nos efforts pour lutter contre ce mal pur dans notre société et nous vous invitons à nous rejoindre. Nous n’avons pas la voix la plus forte en Amérique, mais nous n’allons pas laisser notre voix passer inaperçue. Victor Hugo a dit “Ne pas être écouté n’est pas un motif pour rester silencieux.”Dietrich Bonhoeffer a dit alors qu’il s’opposait à Hitler au cours de WWII, “Le silence face au mal est aussi le mal. Dieu ne nous tiendra pas pour innocent. Ne pas parler est parler. Ne pas agir est agir.” Nous contactons nos amis au gouvernement pour voir ce que nous pouvons faire face à cette situation et nous vous informerons. Mais il est plus que temps de s’opposer à cet esprit de l’anti-Christ. Nous prions pour que vous vous joigniez à nous dans ce combat. Source : Le Salon Beige Antoine Bueno est chargé de mission au Sénat pour le groupe centriste (Union centriste, UC-UDF, UDI-UC) et il a participé comme plume politique à la campagne de François Bayrou pour la présidentielle de 2007. Il publie un livre dans lequel il propose d‘instaurer un “Permis de procréer” (c’est le titre du livre). Bienvenue en Chine ! Et il explique dans l’Obs : Le dispositif s’inspirerait des entretiens préalables que les parents candidats à l’adoption d’un enfant passent. A chaque nouvelle grossesse, les parents rencontreraient un assistant social chargé de vérifier que le lieu d’accueil de l’enfant à naître et les ressources du foyer sont propices. Ils consulteraient également, au moins deux fois, un psychologue. A l’issue de ces rencontres, un “contrat de parentalité”, avec des droits et des obligations, serait alors proposé aux parents en fonction de ces entretiens. Mais je ne veux pas laisser tout le pouvoir aux psy – je sais à quels excès cette concentration des pouvoirs pourrait conduire. Je propose donc qu’un “conseil de procréation territorial” soit mis sur pied, afin de vérifier que tout refus d’accorder un “contrat de parentalité” est fondé.
Et si les parents refusent de se soumettre à ces séances ? Ils seront possiblement déchus de leur autorité parentale. C’est-à-dire que leur bébé pourra leur être retiré, dès sa naissance, pour être confié à une autre famille. De toute façon, il faut bien comprendre que ces séances conditionnent l’accès aux droits sociaux, notamment les allocations familiales. Personne n’aurait donc intérêt à s’y soustraire. […] Et si, malgré tout cet accompagnement, les risques de maltraitance pour l’enfant semblent trop importants ? Si ce risque semble grand, les femmes seront invitées – pas contraintes, mais bien invitées – à pratiquer une IVG. Je souhaiterais que l’IVG puisse être pratiquée jusqu’à la 24e semaine – au début du 7e mois. C’est quand même très tard ! Cela a été pratiqué en Grande-Bretagne dans les années 1990. C’est donc faisable. Et si les femmes refusent cette IVG ? Dans ce cas, c’est le système du contrat de parentalité qui s’applique. Si l’on constate que les parents sont incapables de respecter leurs engagements contractuels, le bébé leur sera retiré dès sa naissance et confié à une autre famille. Je souhaite que nous mettions fin à cette sacralisation absurde du lien biologique. […] Vous évoquez même un “redevance de procréation”, autrement dit un impôt que les couples devraient verser à chaque enfant… Il s’agit d’appliquer la logique du principe “pollueur-payeur” et de dissuader les désirs de procréer les moins forts. Mais rien n’empêche de moduler cette redevance selon les revenus des familles. Les moins riches en seraient exemptes, comme elles le sont actuellement de l’impôt sur le revenu. Mais les “familles nombreuses versaillaises”, elles, financeraient le système. […] |
Jeunes Pour la Vie
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Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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