Et si les parents refusent de se soumettre à ces séances ?
Ils seront possiblement déchus de leur autorité parentale. C’est-à-dire que leur bébé pourra leur être retiré, dès sa naissance, pour être confié à une autre famille. De toute façon, il faut bien comprendre que ces séances conditionnent l’accès aux droits sociaux, notamment les allocations familiales. Personne n’aurait donc intérêt à s’y soustraire.
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Et si, malgré tout cet accompagnement, les risques de maltraitance pour l’enfant semblent trop importants ?
Si ce risque semble grand, les femmes seront invitées – pas contraintes, mais bien invitées – à pratiquer une IVG. Je souhaiterais que l’IVG puisse être pratiquée jusqu’à la 24e semaine – au début du 7e mois.
C’est quand même très tard !
Cela a été pratiqué en Grande-Bretagne dans les années 1990. C’est donc faisable.
Et si les femmes refusent cette IVG ?
Dans ce cas, c’est le système du contrat de parentalité qui s’applique. Si l’on constate que les parents sont incapables de respecter leurs engagements contractuels, le bébé leur sera retiré dès sa naissance et confié à une autre famille. Je souhaite que nous mettions fin à cette sacralisation absurde du lien biologique. […]
Vous évoquez même un “redevance de procréation”, autrement dit un impôt que les couples devraient verser à chaque enfant…
Il s’agit d’appliquer la logique du principe “pollueur-payeur” et de dissuader les désirs de procréer les moins forts. Mais rien n’empêche de moduler cette redevance selon les revenus des familles. Les moins riches en seraient exemptes, comme elles le sont actuellement de l’impôt sur le revenu. Mais les “familles nombreuses versaillaises”, elles, financeraient le système. […]