L'avortement est dépénalisé depuis 1990. Cela fera donc 25 ans ce 3 avril 2015. En 2011, selon les derniers chiffres rendus publics, il y avait 19431 avortements.
Quand on connaît les séquelles que l'avortement provoque chez les femmes, on ne peut penser sans douleur à elles. Personne n'en reste indemne. L'autre côté de l'histoire est l'enfant qu'elles portent. "A chacun sa vie, chacun ses droits" est également valable pour l'enfant. Malheureusement, on n'en tient pas assez compte.
Cet enfant à droit à la vie. N'est-il pas un être humain comme les autres sauf que plus petit?
La Marche Pou la Vie le rappelle avec sa photo du jour. Constat scientifique : à 11 semaines les organes vitaux du petit être sont formés. On peut l'avorter jusqu'à 12 semaines. Et on veut rallonger le délai. Pourquoi ?
Qui demande l'expansion de la loi ? Tiens, les centres d'avortement ! Ou comment vouloir gagner davantage d'argent !
Mais tiennent-ils compte de la réalité, de la souffrance de ces femmes ? Il n'y a donc pas de quoi badiner avec le chiffre "une femme sur 5 avorte"...
Car, quand on regarde les chiffres de plus près, quelles sont les raisons invoquées ?
Pour 6751 des femmes la cause invoquée est une difficulté financière ou matérielle (critère C + B15 dans le rapport de la Commission d'Evaluation de la Loi Lallemand-Michielsen). 6751 femmes qu'il faut pouvoir aider pour qu'elles puissent mener leur grossesse à terme. Voilà le défi !
Le défi doit-il être oui ou non orientée vers le bien-être de la femme ? Concentrons-nous donc sur la cause du problème et non sur les personnes !
Presse du jour : l'avortement doit pouvoir être pratiqué au-delà de 12 semaines.
De Unie van Nederlandstalige abortus-centra, Luna, wil abortus uit het strafrecht. … 'De huidige abortuswet stelt dat abortus verboden is, tenzij aan een aantal voorwaarden is voldaan', zegt Carine Vrancken, de voorzitter van Luna. 'Abortus blijft dus binnen het strafrecht. Daardoor houd je het taboe en het stigma in stand. Ook reizen elk jaar 500 vrouwen uit België naar Nederland, omdat ze te laat hebben ontdekt dat ze ongewenst zwanger zijn. Wij exporteren dat probleem. Zo'n aanpak is niet meer van deze tijd!' … De jongste cijfers dateren uit 2011. Er waren toen 19.578 abortussen voor heel België. 'Je kunt gerust zeggen dat elke vrouw, tegen dat ze vijftig is, een kans van een op vijf heeft dat ze ooit ongewenst zwanger zal zijn en een abortus zal ondergaan', zegt Vrancken. 'Dat lijkt misschien veel, maar een vrouw is gemiddeld wel 35 jaar lang vruchtbaar! Het kan iedereen overkomen. Toch hebben we een van de laagste abortuscijfers in de wereld.'
L’avenir p. 7 : L’IVG hollandaise attire les jeunes Belges
Traverser la frontière hollandaise pour y pratiquer une interruption volontaire de grossesse, c’est de plus en plus courant. Pour certaines femmes, ce déplacement est nécessaire quand la grossesse dépasse les 12 semaines qui correspondent à la limite légale en Belgique. Aux Pays-Bas, la loi autorise de pratiquer une IVG jusqu’à 22 semaines. En Belgique, les centres pratiquant l’avortement en appellent à une extension du délai légal au-delà de 12 semaines. Cela permettrait ainsi d’éviter d’envoyer des jeunes femmes se faire opérer ailleurs. Et dans des conditions plus difficiles. D’autant plus que les coûts de l’opération sont à charge de la patiente: soit environ 400€. … Qui sont ces jeunes femmes qui souhaitent renoncer à leur enfant au-delà de trois mois de grossesse? La conseillère ne peut définir un profil type. «Ce sont des gens pour qui la situation familiale a évolué, qui sont confrontés à des violences conjugales. Ou bien une forme de déni suite à l’absence de règles. Quand on n’en veut vraiment pas, on peut se raconter des histoires. La réalité, ça peut aller jusqu’à 8 mois de grossesse…» Le 3 avril, la loi dépénalisant l’avortement en Belgique soufflera ses 25 bougies. Des représentants des différents centres pratiquant l’IVG remettront une série de propositions à la ministre de la Santé Maggie De Block.)
De Morgen p. 5: 'Tijd voor wetenschappelijke kijk op abortus'
Om de twee jaar moet een nationale commissie de abortuscijfers aan het parlement presenteren. Dat is zo bepaald door een wet uit 1990, het jaar dat abortus in ons land uit de illegaliteit werd gehaald. In oktober 2012 is het laatste rapport verschenen, een evaluatie van de cijfers uit 2010 en 2011. Ondanks herhaaldelijke oproepen in het Staatsblad lukt het niet om de commissie samen te stellen. Dat is een ingewikkelde klus: naast een minimumaantal artsen, hulpverleners en juristen moet ook het taal- en genderevenwicht gerespecteerd worden. Luna, de koepel van Nederlandstalige abortuscentra, vindt dat de abortuswetgeving 25 jaar na datum aan hernieuwing toe is. Inclusief de manier waarop de gegevens verzameld worden. … Voormalig commissievoorzitter Herman Nijs, specialist medisch recht aan de KU Leuven, treedt de abortuscentra bij. "Ik vind de vraag om een wetenschappelijke benadering terecht. Al ligt dat niet aan de commissie. De wetgever heeft haar zeer weinig bevoegdheden gegeven."