Les techniques de fécondation in vitro peuvent rendre possibles d'autres formes de manipulation biologique ou génétique des embryons humains telles que: les tentatives ou projets de fécondation entre gamètes humains et animaux, et de gestation d'embryons humains dans des utérus d'animaux; l'hypothèse ou le projet de construction d'utérus artificiels pour l'embryon humain. Ces procédés sont contraires à la dignité d'être humain qui appartient à l'embryon, et en même temps, ils lèsent le droit de toute personne à être conçue et à naître dans le mariage et du mariage [32]. Même les tentatives ou les hypothèses faites pour obtenir un être humain sans aucune connexion avec la sexualité, par « fission gémellaire », clonage, parthénogenèse, sont à considérer comme contraires à la morale, car elles sont en opposition avec la dignité tant de la procréation humaine que de l'union conjugale.
La congélation des embryons, même si elle est réalisée pour garantir une conservation de l'embryon en vie (« cryoconservation »), constitue une offense au respect dû aux êtres humains, car elle les expose à de graves risques de mort ou d'atteinte à leur intégrité physique; elle les prive au moins temporairement de l'accueil et de la gestation maternelle, et les place dans une situation susceptible d'offenses et de manipulations ultérieures.
Certaines tentatives d'intervention sur le patrimoine chromosomique ou génétique ne sont pas thérapeutiques, mais tendent à la production d'êtres humains sélectionnés selon le sexe ou d'autres qualités préétablies. Ces manipulations sont contraires à la dignité personnelle de l'être humain, à son intégrité et à son identité. Elles ne peuvent donc en aucune manière être justifiées par d'éventuelles conséquences bénéfiques pour l'humanité future [33]. Toute personne doit être respectée pour elle-même: en cela consiste la dignité et le droit de tout être humain depuis son origine.
> Texte de l'Instruction Donum Vitae sur le site du Saint-Siège