Si le tribunal annule la décision Roe contre Wade, les États seraient en mesure de légiferer eux-même autour de l’avortement. Le verdict de la Cour Suprême devrait être rendu fin juin ou début juillet.
Si Roe vs Wade serait annulé, on s'attend à ce que l'avortement soit alors interdit dans près de la moitié des États américains. Depuis que l’état du Mississipi a demandé son annulation, demande qui date de décembre déjà, treize autres états ont déjà adopté des lois qui interdiront automatiquement l'avortement si Roe est annulé cet été. Un certain nombre d'autres seraient susceptibles d'adopter ces mêmes lois rapidement.
Selon la présidente de March For Life, le mouvement pro-vie le plus important des États-Unis, la fuite aurait pour but de corrompre le processus d’annulation et de réveiller ceux qui pensent que cela n’est pas possible.
Depuis la fuite, en effet, bon nombre de manifestants pro-avortement se sont rassemblés à Washington D.C. et une grande partie des politiciens pro-avortement, dont le président Joe Biden et l’ex-candidat à la présidence Bernie Sanders, lancent des idées pour pouvoir annuler la décision de la Cour Suprême, si elle-même devait annuler Roe vs. Wade.
La présidente de Susan B. Anthony List, une organisation nationale qui soutient les candidates pro-vie à des fonctions publiques, a déclaré que si le document fuité était la décision finale de la Cour Suprême, “nous applaudissons de tout cœur la décision. Le peuple américain a le droit d'agir par l'intermédiaire de ses élus pour débattre et promulguer des lois qui protègent les enfants à naître et soutiennent les femmes. Si Roe v. Wade est effectivement annulé, notre travail consistera à établir un consensus pour des législations et protections les plus solides possibles pour les enfants à naître et les femmes dans chaque État.”