Elle a dit vouloir ouvrir le débat en suivant l’appel de Monseigneur Léonard. Un débat qui n’a jusqu’ici été ouvert, selon elle, qu'à ceux qui sont pour l'élargissement de l’euthanasie.
Et si les propositions de loi ont été longuement discutées en commission puis sur la scène politique, Anne-Chantal André-Dumont réplique que "ces propositions de loi n’étaient pas inscrites dans le programme quand nous avons voté la dernière fois".
Personnellement concernée par ce sujet, elle a expliqué que son frère avait "une malformation cardiaque très grave", et qu’il a fait l’objet d’un "traitement très lourd". "C’est très difficile, on en souffre", a-t-elle confié en précisant que l’euthanasie n’est "pas une réponse à sa souffrance". "Quand il était au plus bas, il demandait de l’aide, pas qu’on supprime sa souffrance".
Enfin, si elle reconnaît que l’élargissement de la loi n’impose pas l’euthanasie aux mineurs, elle estime qu’il s’agit d’une "proposition malsaine": "C’est au moment où on est mal qu’on a envie de choisir la mort et d’arrêter sa souffrance".
Pour elle, "c’est en accompagnant les personnes qui souffrent qu’on les aide le mieux".