"Le grand débat ce n'est pas le grand déballage et il n'est pas question de revenir sur des avancées dans notre droit, que ce soit l'IVG, la peine de mort, le mariage pour tous", a dit Benjamin Griveaux à l'issue du Conseil des ministres. Ces sujets "ne sont pas sur la table, ils appartiennent à nos valeurs communes. Il n'est pas question de défaire par un grand débat des avancées en droit qui ont été conquises de haute lutte ces 15 dernières années", a-t-il ajouté.
Dans une consultation en ligne lancée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese), la contribution la plus votée réclame l'abrogation du mariage pour tous, après la mobilisation de réseaux militants très marqués à droite. Benjamin Griveaux a précisé que ce grand débat, qui doit être lancé par Emmanuel Macron par une lettre aux Français et un déplacement mardi dans l'Eure, ne sera pas un exercice de "propagande gouvernementale". Les ministres qui y participeront seront dans "une attitude d'écoute et de dialogue", a-t-il ajouté.
Jugeant ce débat "indispensable", le Premier ministre Edouard Philippe a réexpliqué qu'il allait porter sur quatre thèmes: la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté (dont l'immigration), l'organisation de l'État et des services publics.
> Le Figaro
On ne tergiversera pas sur les valeurs.
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 8 janvier 2019
L’IVG, la peine de mort, le mariage pour tous, ne seront pas sur la table. #19hRuthElkrief pic.twitter.com/vrYxxhn7DV