Le 10 novembre, au cours d’une ultime audience, la justice britannique avait rejeté la demande des parents, et confirmé que l’arrêt du traitement de la petite fille ne pourrait pas avoir lieu à domicile, contrairement au souhait de sa famille. Les magistrats considèrent que ce serait « trop dangereux » de le faire en dehors d’un lieu médicalisé « compte tenu des complications cliniques ». Son père a réagi :
« Cela sonne comme un nouveau coup de poing dans la figure, et nous ne renoncerons pas à nous battre jusqu’au bout pour que notre fille ait une chance de vivre ».
Le 11 novembre, « Indi a été transférée de l’hôpital en ambulance avec une escorte de sécurité » vers un « hospice ». « On lui enlèvera le respirateur et on lui mettra un masque à oxygène qu’elle pourra garder pendant une semaine » a expliqué le père de l’enfant. Il s’était dit « dévasté et en colère » que
« le Royaume-Uni ait condamné à mort une petite fille encore en vie au lieu d’accepter l’offre de l’Italie de la soigner sans frais pour le Gouvernement britannique ».
Andrea Williams, directrice générale du Christian Legal Centre qui soutient la famille, avait déclaré qu’
« il est très préoccupant qu’un enfant puisse être retenu contre la volonté de ses parents alors qu’ils disposent d’un traitement alternatif. Le transfert d’Indi en Italie n’entraîne aucun coût pour le contribuable ou le NHS. Qu’est-ce qui, au cœur de cette affaire, empêche le Queen’s Medical Centre d’autoriser le transfert d’Indi à Rome ? »
Samedi, le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, avait indiqué que le pape François soutenait « la famille de la petite Indi Gregory (…) et pri(ait) pour eux et pour elle ».
Source : Gènéthique