"On me pose la question 'est-ce que tu aurais souhaité que l'on te débranche quand ça allait si mal après ton accident ?' Bien sûr que j'ai pensé à me suicider après mon accident mais je suis bien content que, 20 ans plus tard, on ne m'ait pas débranché."
"Si vous m'aviez demandé quand j'étais valide de signer un papier comme quoi il fallait me débrancher si j'étais dans un état aussi catastrophique, je l'aurais signé comme 92% des français le disent aujourd'hui."
Un passage que RTL n'a pas retenu parmi ceux qu'il cite sur son site Internet :
J'ai fait une petite cure de silence, une petite cure de plafond (ndlt : depuis 5 mois, Pozzo di Borgo est alité). Ca m'a remis les pendules à l'heure, notamment sur mes points noirs. Et j'espère repartir en fauteuil un peu plus sain(t) qu'avant : S-A-I-N et S-A-I-N-T."
L'interview complète : Philippe Pozzo di Borgo
"Simplement, vous êtes gentil de ne pas me débrancher aujourd'hui parce que je suis très bien où je suis. La mort m'est très familière, mais elle est très loin de moi. Je suis tellement bien en vie, tellement bien avec les autres."
D'autant que "dans les jours qui viennent" Philippe Pozzo di Borgo devrait "être complètement mobile". "Ils vont me prêter un fauteuil électrique et vous allez me voir défiler dans l'hôpital à toute vitesse", se réjouit-il.
"Il faut un peu de temps, voyez-vous. Il ne faut pas précipiter les choses. J'aimerais que les gens considèrent la question ou prennent le temps de considérer plutôt que d'aller dans l'excitation d'un sujet qui va durer le temps d'un journal télévisé, avant d'enterrer le truc, malheureusement, avec une loi définitive"