L'émouvant monument se dresse dans le domaine du foyer de Kkottoghnae, lieu d'accueil pour les handicapés, les alcooliques, les sans-abri, les personnes abandonnées par leurs familles, des enfants délaissés proposés à l'adoption, fondé dans les années 1970 par un prêtre.
A ce titre la prière de François a revêtu une signification plus grande encore, dans un pays où le rejet des handicapés est encore souvent la règle et où l'avortement, malgré d'importantes restrictions introduites en 1953, est autorisé pour éliminer les bébés souffrant de malformations graves.
Mais en Corée du Sud, l'avortement a été très largement autorisé de fait, les autorités ayant traqué pendant des décennies les familles nombreuses et fait la propagande pour le contrôle des naissances, au nom de la croissance économique. Ce n'est que depuis quelques années que le taux de natalité désastreux – l'un des plus bas du monde – a poussé le gouvernement à changer de discours, là encore pour des raisons économiques.
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