A Wevelgem où il habite, les villageois sont consternés car cela ne correspond en aucune façon à l'image qu'on avait de lui. Il était d'une charité exemplaire, père de famille serviable. En tant que diacre il aidait beaucoup sa paroisse avec une attention spéciale portée aux personnes agées qui n'arrivaient plus à se déplacer, faisant jusqu'à leurs courses pour leur rendre service.
Cet esprit de "charité est aussi ce qu'il invoque dans cette affaire "d'euthanasie active" comme il l'appelle lui-même, ou de "crime" selon les journalistes (la différence ?).
Car c'est de la pitié "mal placée", comme le spécifient les médias, qui l'a poussé à tuer les patients sans leur consentement. Comme quoi il y a encore un peu d'humanité dans les réactions: tuer les gens sans leur consentement n'est pas encore admis. Pourtant, n'est-ce pas ce que les politiciens veulent nous proposer ? Mais ici, ça choque. Heureusement.
Ce emeut surtout la population c'est le rôle de diacre et d'infirmier, car c'est avant tout un rôle de confiance. Normalement. Ben oui. C'est même un des problèmes de l'euthanasie que ce lien de confiance soignant-patient qui s'effrite.
Une affaire qui rendre la vue et la vie à la société ?
Je l'espère.