Une journée de juin, Alix se présente joyeusement à l’hôpital. Son mari et ses trois enfants l’accompagnent pour la première échographie de sa grossesse. Premier choc : la gynécologue annonce à la famille que l’embryon présente des signes inquiétants. Jeudi 13 juillet, le diagnostic tombe. Trisomie 18 : aucun espoir de guérison. Philomène va avoir une espérance de vie courte, in ou ex utero. Deuxième choc : la gynécologue programme une interruption médicale de grossesse (IMG) pour le lundi suivant.
Pendant le week-end, le couple se retire à la campagne. Quoique catholiques pratiquants, ils se posent la question de l’avortement. Ils rencontrent un prêtre, de passage pendant un camp scout à proximité. Il les éclaire par une phrase, difficile à entendre sur le moment : « Peut-être que c’est une solution aujourd’hui, mais pensez à votre mort. » Les parents décident de poursuivre la grossesse : « En gardant l’enfant, nous avons posé un acte de foi, comme Marie qui n’avait aucune idée de ce qui allait se passer quand l’ange Gabriel lui a annoncé qu’elle allait enfanter. »
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