Vers une extension de la loi sur l'euthanasie ? On devrait pouvoir tuer les bébés selon Distelmans27/11/2023 Dans la "Gazet van Antwerpen", ce 27 novembre 2023 : p. 11: “Een kind moet beseffen dat je van de dood niet kan terugkomen” (De wet op euthanasie voor minderjarigen wordt tien jaar. Met de wet is België nog steeds één van de enige landen waar fysiek terminaal zieke minderjarigen deels zelf kunnen beslissen over hun levenseinde. In tien jaar tijd maakten vijf minderjarigen gebruik van deze mogelijkheid. Volgens professor palliatieve geneeskunde Wim Distelmans is er nog steeds nood aan verbetering en aan een uitbreiding van de wet. … “In de eerste plaats zou ik de discriminaties willen weggewerkt zien die ik eerder al aangaf: euthanasie voor minderjarigen moet ook mogelijk zijn bij patiënten die ondraaglijk psychisch lijden of die ongeneeslijk ziek maar nog niet terminaal zijn. Daarnaast is er ook de vraag wat je als arts kan doen voor een pasgeboren baby die geen enkele kans heeft om uit te groeien tot een volwaardig mens en ernstig fysiek lijdt? In Nederland kan men het leven van een baby in ernstige gevallen beëindigen volgens wat men de Groningenprotocollen noemt. Artsen die in zulke gevallen het leven van een baby beëindigen, geven zich vrijwillig aan bij het parket maar worden niet vervolgd. Ook bij ons zouden we kunnen nadenken over dergelijke procedures.”) > Professor Wim Distelmans: “Dat minderjarigen terminaal moeten zijn voor euthanasie, is discriminatie” En Angleterre, les traitements qui maintenaient en vie Indi Gregory, un bébé de huit mois atteint d’une maladie mitochondriale, ont été interrompus ce week-end. Elle a cessé de respirer samedi soir, mais avait recommencé à respirer par la suite. Elle est finalement décédée ce lundi, à 1h45, heure locale. Le 10 novembre, au cours d’une ultime audience, la justice britannique avait rejeté la demande des parents, et confirmé que l’arrêt du traitement de la petite fille ne pourrait pas avoir lieu à domicile, contrairement au souhait de sa famille. Les magistrats considèrent que ce serait « trop dangereux » de le faire en dehors d’un lieu médicalisé « compte tenu des complications cliniques ». Son père a réagi : « Cela sonne comme un nouveau coup de poing dans la figure, et nous ne renoncerons pas à nous battre jusqu’au bout pour que notre fille ait une chance de vivre ». Le 11 novembre, « Indi a été transférée de l’hôpital en ambulance avec une escorte de sécurité » vers un « hospice ». « On lui enlèvera le respirateur et on lui mettra un masque à oxygène qu’elle pourra garder pendant une semaine » a expliqué le père de l’enfant. Il s’était dit « dévasté et en colère » que « le Royaume-Uni ait condamné à mort une petite fille encore en vie au lieu d’accepter l’offre de l’Italie de la soigner sans frais pour le Gouvernement britannique ». Andrea Williams, directrice générale du Christian Legal Centre qui soutient la famille, avait déclaré qu’ « il est très préoccupant qu’un enfant puisse être retenu contre la volonté de ses parents alors qu’ils disposent d’un traitement alternatif. Le transfert d’Indi en Italie n’entraîne aucun coût pour le contribuable ou le NHS. Qu’est-ce qui, au cœur de cette affaire, empêche le Queen’s Medical Centre d’autoriser le transfert d’Indi à Rome ? » Samedi, le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, avait indiqué que le pape François soutenait « la famille de la petite Indi Gregory (…) et pri(ait) pour eux et pour elle ». Source : Gènéthique La “justice” anglaise ordonne la mise à mort d’un enfant malgré les suppliques de ses parents10/11/2023 Lu sur "Le Salon Beige" :
La haute cour d’Angleterre a ordonné le retrait de l’assistance médicale à Indi Gregory, condamnant ainsi à mort cet enfant de 8 mois malgré les suppliques de ses parents et une offre du gouvernement italien et du Vatican de fournir des soins gratuits. La cour a jugé que la mort était dans “l’intérêt supérieur” de l’enfant, qui souffre d’une maladie mitochondriale rare. En réponse aux appels urgents de ses parents, le gouvernement italien a offert la citoyenneté à ce petit enfant et l’hôpital Bambino Gesù du Vatican a offert des soins. La cour a rejeté ces offres. Source Ce dimanche 2 avril, des centaines de personnes ont participé à la Marche pour la Vie à Bruxelles pour appeler à une meilleure protection de la vie humaine, en particulier celle des enfants à naître et des personnes en fin de vie. La marche, qui partait de la place Poelaert et y revenait, a une nouvelle fois été un symbole fort. Le cortège s'est déroulé dans le calme et la bonne humeur, encadré par un important dispositif de sécurité. Ainsi, une cinquantaine de contre-manifestants ont essayé de déranger le cortège, mais ceci a pu être évité grâce à l'intervention de la police. Les quatre intervenants, d'âge et d'horizons différents, n'ont laissé personne indifférent. Au-delà des débats politiques, religieux ou éthiques, ils ont rappelé l'importance de protéger la vie humaine, qu'elle soit déjà née ou en devenir. Notez bien la date du 21 avril 2024 dans vos agendas pour la 15e édition de la Marche pour la Vie ! Aujourd'hui, en vue des proposition de lois qui pourraient passer, il est important de promouvoir le respect de la vie humaine dès la conception et à redire notre opposition aux lois qui l'entravent. Photos @claralife
Une opinion du Frère René Stockman, spécialiste en soins psychiatriques et supérieur général de la congrégation des frères de la Charité.
Je crains que l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective devienne une forme alternative de thérapie. Je n’ai pas l’habitude de suivre les assises, mais lors du récent procès d’euthanasie à Gand (qui a vu l’acquittement le 31 janvier des trois médecins accusés du meurtre de Tine Nys NdlR) il y avait pour moi deux raisons de le faire. D’abord en raison du sujet soulevé par ce procès : l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective, et la manière dont la société y fait face aujourd’hui. Ensuite parce que j’ai été mentionné comme quelqu’un qui se serait impliqué pour encourager la poursuite judiciaire des médecins. Certains espéraient même que j’en témoignerais sous serment. Cela ne m’aurait pas posé problème, car mon implication dans tout le procès fut nulle, et le soupçon n’a surgi que chez certains qui, à travers cette théorie de conspiration, pouvaient une fois de plus cracher leur venin sur l’Église. Quelqu’un a qualifié cette accusation d’aberrante, et c’est le seul mot correct que je peux utiliser ici. Je la considère également comme diffamatoire et calomnieuse. Ma principale préoccupation reste donc la question de l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective. Je crains que cette piste de l’euthanasie évolue et soit considérée à l’avenir comme une thérapie alternative dans les soins de santé mentale. Il me semble que nous sommes sur une pente glissante aux conséquences très dangereuses, notamment pour les plus faibles de notre société. Je considère que la médecine doit toujours viser la guérison, et que, si celle-ci n’est plus possible, sa tâche est de soulager la douleur et la souffrance - après tout, nous ne sommes pas non plus en faveur de l’acharnement thérapeutique. Ceci vaut pour la médecine somatique et psychiatrique. Une souffrance sans perspectives ? Pour en revenir au procès de Gand, il semble très préoccupant que l’un des médecins ait déclaré après l’acquittement qu’il avait besoin de plus de ressources et de personnes pour accompagner davantage de patients et faire évoluer l’idée de suicide qu’ils porteraient en une demande d’euthanasie. L’euthanasie se transformerait alors progressivement en un suicide médicalement assisté et une nouvelle forme de thérapie en soins psychiatriques. Le gouvernement et la société n’ont-ils pas, au contraire, l’obligation d’investir plus d’attention et de ressources dans la prise en charge des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychologiques, des familles brisées, des personnes seules, des adultes souffrant de graves problèmes psychologiques, plutôt que de faciliter le suicide sous forme d’euthanasie ? Espérons d’ailleurs qu’à long terme aucune considération économique ou de coûts n’intervienne dans le débat autour de l’euthanasie. Cela signerait la fin d’une société humaine. Notons également que, dans le cas d’une souffrance somatique, l’irréversibilité d’un trouble peut être objectivement établie par différents diagnostics. Il n’en est pas de même dans le cas d’une souffrance psychologique. Par définition en effet, la souffrance psychologique est souvent perçue par le patient comme étant sans perspective. Presque tous les patients psychiatriques graves pensent que leur situation est "insupportable" et "sans perspective". Les soignants le notent également : le "maintenant" peut sembler interminable pour une personne dans le besoin, mais cela ne signifie pas qu’il l’est "pour toujours". Lors de graves souffrances psychologiques, des évolutions positives, imprévisibles, peuvent soudainement se produire. En fonction de cela, on doit honnêtement conclure que les modèles de diagnostic existants ne contiennent pas de critères concluants qui permettraient d’évaluer objectivement la nécessité d’une euthanasie lors de souffrance psychologique. Au contraire donc, c’est alors que le patient ne voit plus de perspectives à sa souffrance psychiatrique que les psychiatres et les thérapeutes doivent essayer de provoquer un changement. De plus, de nombreux psychiatres - et pas seulement dans les milieux catholiques - indiquent que le traitement de patients suicidaires devient pratiquement impossible dès que la porte vers une aide au suicide s’entrouvre. Dans ce cadre, c’est l’importance de la fraternité humaine qui devrait être davantage soulignée. Selon Nietzsche , "celui qui a une raison de vivre peut supporter presque toutes les circonstances". Créer et restaurer la fraternité et donner à quelqu’un le sentiment sincère que, malgré une maladie mentale grave, nous tenons toujours à lui peut faire des merveilles. L’exemple de l’Oregon Osons-nous nous remettre en question en tant que soignants, et remettre en question la qualité de nos actions si nous proposons et/ou pratiquons l’euthanasie comme "traitement" ultime ? L’assistance que nous proposons n’est-elle pas insuffisante si elle ne parvient pas à combattre et à atténuer les conséquences de la maladie, à savoir le désespoir ? Et quel service est offert aux patients lorsque les soignants commencent à leur suggérer que l’euthanasie est une voie d’évasion possible ? Il s’agit d’une offre qui crée la demande et exclut ou masque d’autres perspectives. Ainsi, à cause de cela, le nombre de suicides a augmenté dans l’État américain de l’Oregon. L’histoire des soins psychiatriques a toujours été celle de la recherche créative de solutions qui permettent de libérer les gens de situations désespérées. Les pionniers ont cherché à donner des perspectives aux personnes, et tous les traitements qui ont été examinés étaient des tentatives, parfois avec un succès modéré, d’améliorer la situation de vie de ces personnes. Cette évolution est magnifiquement illustrée dans notre Musée Dr Guislain à Gand. Allons-nous maintenant briser cette tendance en installant et en formalisant l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective ? Pour de nombreux médecins et soignants en psychiatrie, le procès d’euthanasie aurait causé, outre une incertitude quant aux conséquences juridiques, des problèmes de conscience. Espérons que les soignants écoutent plus attentivement leur conscience et ne se laissent pas emporter par ce qu’une soi-disant majorité pense, une majorité qui réagit uniquement sur la base d’émotions et considère l’euthanasie comme une œuvre de miséricorde. La majorité ne décide pas de la vie ou de la mort. L’histoire devrait aussi nous l’apprendre. > Source : L’euthanasie devient progressivement un suicide médicalement assisté La petite fille était encore attachée à sa mère par le cordon ombilical. Cette dernière a succombé au séisme.
Dans les ruines d'un immeuble de Jandairis, une localité de Syrie durement touchée par le séisme de lundi 6 février, les secouristes ont découvert un bébé vivant, né sous les décombres et encore relié par le cordon ombilical à sa mère décédée. La petite fille est l'unique survivante d'une famille dont tous les autres membres sont morts dans l'effondrement de leur immeuble de quatre étages. «Dieu soit loué»Dans cette localité frontalière de la Turquie, les secouristes ont retiré ce lundi les corps de son père, Abdallah Mleihan, sa mère, Aafra, ses trois sœurs, son frère et sa tante. «Nous recherchions Abou Roudayna (surnom d'Abdallah) et sa famille, nous avons d'abord trouvé sa sœur, puis sa femme, puis Abou Roudayna, qui étaient serrés les uns contre les autres», raconte mardi 7 février à l'AFP un proche de la famille encore en état de choc, Khalil Sawadi. «Puis nous avons entendu un bruit alors qu'on creusait (...) nous avons déblayé et avons trouvé cette petite, Dieu soit loué», ajoute-t-il. Le bébé avait le cordon ombilical encore relié à sa mère. «Nous l'avons coupé et mon cousin a transporté le bébé à l'hôpital», poursuit Khalil Sawadi. Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on voit un homme brandir au milieu des décombres un bébé tout nu, couvert de poussière, le cordon ombilical encore pendant. Alors que la température avoisine zéro degré Celsius, un autre lui lance une couverture pour couvrir le nouveau-né. > Source : Séisme en Syrie : un bébé, né sous les décombres, retrouvé vivant |
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