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En Californie, deux hommes viennent d’intenter un procès envers une clinique de fertilité. Ils voulaient un fils au moyen d’une GPA, mais la mère porteuse s’est retrouvée enceinte d’une fille. Elle a accouché en 2021. Les deux hommes, Albert et Anthony Saniger, se sont mariés en 2013. Ils « rêvaient d’avoir deux fils », pour lesquels ils avaient choisi des prénoms et déjà créé des comptes Gmail. Ils ont fait appel à la clinique HRC fertility qui cible spécifiquement un public homosexuel. En mai 2020, le processus a été lancé moyennant un coût de 300 000 dollars ; après plusieurs échecs, la mère porteuse est tombée enceinte en décembre 2020. Les Saniger accusent la clinique de « rupture de contrat, faute médicale, négligence, dissimulation frauduleuse », mais aussi de « violation de la loi sur la concurrence déloyale et du droit des consommateurs ». Ils demandent des dommages et intérêts, leurs projets devant désormais inclure un troisième enfant, qui représente un « impact financier vertigineux ». La clinique s’est défendue en déclarant : « Le couple souhaitait idéalement un petit garçon mais a eu la chance d’avoir une fille en bonne santé. Face à leur mécontentement, nous avons cherché à répondre à leurs préoccupations. Chaque enfant a une valeur et un potentiel illimité, quel que soit son sexe ». > Source : CBS, Los Angeles (6/07/2022) via Gènéthique.org LE MONDE - [La] clinique d’avortement surnommée la « Maison rose » était à l’initiative du procès perdu contre l’Etat du Mississippi, qui a donné à la Cour suprême l’occasion d’annuler l’arrêt Roe vs Wade garantissant le droit à l’IVG partout aux Etat-Unis. L’unique clinique pratiquant des interruptions de grossesse dans l’Etat du Mississippi, au cœur de la volte-face historique de la Cour suprême des Etats-Unis sur l’avortement, a fermé ses portes mercredi 6 juillet. L’établissement Jackson Women’s Health Organization, surnommé la « Maison rose » en raison de la couleur de ses murs, a réalisé ses dernières interventions avant l’entrée en vigueur, jeudi, d’une loi interdisant toutes les IVG dans cet Etat pauvre et conservateur du Sud. « C’est une journée très dure pour nous et pour la dernière clinique d’avortement du Mississippi », a tweeté le Pink House Fund, qui recueille des donations pour assurer le fonctionnement de l’institution. « C’est notre dernier jour à nous battre contre tout et à offrir des IVG là où personne d’autre ne pouvait ou ne voulait le faire. Nous sommes fiers du travail accompli », a-t-il ajouté. La clinique a, bien malgré elle, gagné une notoriété internationale en étant à l’initiative de la procédure judiciaire ayant débouché, le 24 juin, sur la décision de la Cour suprême d’enterrer son arrêt Roe vs Wade qui, depuis 1973, garantissait le droit des Américaines à avorter. > LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE Nous avons appris la disparition de Monseigneur Michel Schooyans, prêtre belge et entre-autre ancien membre, de l'Académie pontificale pour la vie, consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille, professeur émerite de l'Université Catholique de Louvain, écrivain de nombreux ouvrages à portée internationale et grand défenseur pour la vie. Il était un grand soutien des Jeunes pour la Vie et répondait toujours volontiers aux invitations de conférences que nous organisions, entre-autre à la journée pour la Vie du 1er avril 2000. Voici ci-dessous un extrait d'une de ses homélies, prononcée à Paris le 3 avril 2007 à l'occasion de la messe pour la Vie. Ce qui m’a toujours frappé dans ces débats, et déjà dans les publications antérieures à ces débats, c’est qu’on n’explique jamais en quoi consiste exactement un avortement. Le seul paramètre pris en compte c’est la réalité de la femme. Victime de la langue de bois, un pan entier du réel est passé sous silence : à savoir, la réalité de l’enfant. Et comme la réalité de cet être humain est occultée, volontairement ignorée, le législateur estime avoir les coudées franches pour légiférer au bénéfice supposé de la femme et d’elle seule. Tel est le paradoxe : en légalisant l’avortement, le législateur entérine la non-protection, la non-existence juridiques de l’enfant. Le langage lui-même est truqué : on interrompt ce que l’on présente comme un processus, à savoir la grossesse, alors que le manteau euphémique dissimule la suppression d’un individu humain réel, et en pleine croissance. La magie du langage intervient donc pour opérer une double mystification : occulter la présence d’un individu humain, et occulter en conséquence la nature homicide du geste qui le supprime. Nous sommes ici au coeur d’une attitude de mauvaise foi, car l’on demande au personnel biomédical de taire volontairement une réalité humaine vivante qui est, par ailleurs, l’objet même de ses recherches et éventuellement de ses soins. La non-reconnaissance de la réalité de l’enfant est la condition préalable pour que soit proclamé le « droit » de la femme à disposer librement de son corps. L’enfant est perçu comme un obstacle à l’affirmation de la liberté de sa mère ; dès lors, la mise à mort de l’enfant est présentée comme le prix de la liberté de la femme. Cette mort est d’abord une mort juridique voulue par le législateur, puis exécutée par du personnel médical. Cette situation est non seulement violente mais mensongère. Elle repose sur l’exaltation unilatérale d’un seul aspect de la réalité. Dans le binôme mère-enfant, la femme est discriminée positivement. Elle seule émerge comme sujet de droit -et quel « droit » ! L’enfant est tout au plus un objet, l’objet d’un processus, la grossesse ; l’objet d’un acte criminel, l’avortement. Comment pourrions-nous, Frères et Soeurs, ne pas réagir publiquement, et politiquement, face à cette nouvelle révolution culturelle ? L’occultation délibérée de la réalité, opérée par le langage, est validée, si l’on ose dire, par le législateur, qui n’a plus à reconnaître ni à défendre la réalité de l’enfant puisque celui-ci est volontairement escamoté. Ainsi, à partir d’un problème qui semble circonscrit, à savoir le lien vital liant l’enfant à celle qui le porte, tout le processus législatif des sociétés démocratiques est mis en question. Le droit n’a plus comme objet la justice ; il a comme objet la loi. Et, dans l’esprit de Kelsen, la loi est l’expression de la volonté de celui qui peut imposer sa loi. Les lois libéralisant l’avortement nous ont ainsi fourgué une conception purement positiviste du droit. Ce volontarisme juridique est confirmé et illustré par les projets parlementaires concernant, entre autres, l’eugénisme, l’expérimentation sur le vivant, l’euthanasie. Frères et Soeurs, Il y a des négationnistes qui nient Auschwitz. Il y a des négationnistes qui nient les racines chrétiennes de l’Europe. Il y a aussi des négationnistes qui nient les réalités naturelles les plus évidentes. Dans la foulée, il y a encore les négationnistes qui nient qu’une société qui avorte ses enfants est une société qui avorte son avenir. Nous remercions Monseigneur Schooyans pour sa vie et son oeuvre, et nous nous associons à la douleur de ses proches.
Selon un document fuité, une majorité des juges de la Cour Suprême des États-Unis auraient voté pour un avant-projet de décision annulant Roe v. Wade et Planned Parenthood of Southeastern Pennsylvania v. Casey, a rapporté le site Politico. Si le tribunal annule la décision Roe contre Wade, les États seraient en mesure de légiferer eux-même autour de l’avortement. Le verdict de la Cour Suprême devrait être rendu fin juin ou début juillet. Si Roe vs Wade serait annulé, on s'attend à ce que l'avortement soit alors interdit dans près de la moitié des États américains. Depuis que l’état du Mississipi a demandé son annulation, demande qui date de décembre déjà, treize autres états ont déjà adopté des lois qui interdiront automatiquement l'avortement si Roe est annulé cet été. Un certain nombre d'autres seraient susceptibles d'adopter ces mêmes lois rapidement. Le document fuité daterait de février, et l’on peut supposer qu’il a été modifié depuis. Il est très inhabituel qu’un document de la sorte ait fuité, vu l’importance du décret on peut se poser des questions sur la raison pour laquelle cette fuite ait eu lieu.
Selon la présidente de March For Life, le mouvement pro-vie le plus important des États-Unis, la fuite aurait pour but de corrompre le processus d’annulation et de réveiller ceux qui pensent que cela n’est pas possible. Depuis la fuite, en effet, bon nombre de manifestants pro-avortement se sont rassemblés à Washington D.C. et une grande partie des politiciens pro-avortement, dont le président Joe Biden et l’ex-candidat à la présidence Bernie Sanders, lancent des idées pour pouvoir annuler la décision de la Cour Suprême, si elle-même devait annuler Roe vs. Wade. La présidente de Susan B. Anthony List, une organisation nationale qui soutient les candidates pro-vie à des fonctions publiques, a déclaré que si le document fuité était la décision finale de la Cour Suprême, “nous applaudissons de tout cœur la décision. Le peuple américain a le droit d'agir par l'intermédiaire de ses élus pour débattre et promulguer des lois qui protègent les enfants à naître et soutiennent les femmes. Si Roe v. Wade est effectivement annulé, notre travail consistera à établir un consensus pour des législations et protections les plus solides possibles pour les enfants à naître et les femmes dans chaque État.” Téléchargez notre dernier périodique !
Cette année, la Marche pour la Vie pourra enfin de nouveau avoir lieu ! 20 ans avant le 24 avril l’euthanasie a été autorisé en Belgique. Ce triste anniversaire est l’occasion de rappeler nos convictions, notre volonté d’abolir cette loi et de pointer du doigt les dangers du texte législatif.
La Marche pour la Vie demande :
Participez à l’évenement Facebook - parlez-en autour de vous– invitez largement—venez ! |
Jeunes Pour la Vie
(JPV) est une ASBL dont l'objet social principal est la promotion et la défense de la vie humaine depuis sa conception jusqu'à la mort naturelle. N'hésitez pas à nous partager vos remarques, idées, ... soit via les commentaires aux articles soit via notre adresse mail: jvl-jpv@live.be
Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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November 2023
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