![]() Comment ne pas rendre grâces pour tout ce que nous devons à Benoît XVI ? Il fut un des plus grands défenseurs de la vie, inconditionnellement, de la conception à la mort naturelle que nous avons connu ces dernières décennies. Merci pour cette inlassable lutte pour découvrir et partager la recherche de la Vérité ! Comment ne pas citer en ce jour ces principes non-négociables dont il nous parlait : En ce qui concerne l'Eglise catholique, l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire: - la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle; - la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable; - la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants. Ces principes ne sont pas des vérités de foi, même si ils reçoivent un éclairage et une confirmation supplémentaire de la foi; ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même et ils sont donc communs à toute l'humanité. L'action de l'Eglise en vue de leur promotion n'est donc pas à caractère confessionnel, mais elle vise toutes les personnes, sans distinction religieuse. Inversement, une telle action est d'autant plus nécessaire que ces principes sont niés ou mal compris, parce cela constitue une offense contre la vérité de la personne humaine, une blessure grave infligée à la justice elle-même. Chers amis, en vous exhortant à un témoignage crédible et cohérent de ces vérités fondamentales à travers votre action politique, et plus fondamentalement à travers votre engagement à vivre de manière authentique et cohérente votre vie, j'invoque sur vous et sur votre activité l'assistance continue de Dieu et en gage de celle-ci, je vous donne de tout coeur ma Bénédiction, ainsi qu'à tous ceux qui vous accompagnent. Benoît XVI, Salle des Bénédictions- Jeudi 30 mars 2006 > source : Belgicatho Noël! La naissance d'un enfant, la renaissance de l'espérance.
A l'image de ces jours sombres, qui s'allongent de jour en jour. Regagnons d'espérance et d'espoir en cette fin d'année. Que l'année nouvelle soit une année de regain de forces, de regain d'espoir, de conscientisation et une année de plus ou nous nous rapprochons de la victoire de la vie. Merci pour votre soutien continuel ! Les JPV ![]() Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a publié sur le site officiel du diocèse, samedi 26 novembre dernier, un communiqué réagissant au vote de l’Assemblée Nationale en faveur de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, le 24 novembre 2022. Source : Zenit.org Voici le texte du communiqué : Jeudi 24 novembre, les députés ont approuvé à une écrasante majorité (337 voix pour et 32 voix contre) une proposition de loi qui prévoit d’inscrire le prétendu « droit à l’avortement » dans la Constitution française. Si cette proposition de loi devait à présent être votée au Sénat dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale, elle serait alors soumise à l’approbation du peuple français par la voie d’un référendum, dont l’issue ne ferait malheureusement aucun doute. Aussi me paraît-il utile et nécessaire de rappeler, avec force, un certain nombre de réalités et de principes qui doivent ou qui devraient inspirer la réflexion et l’action, non seulement des chrétiens, mais de l’ensemble des citoyens, y compris des élus : -Loin de n’être qu’un amas informe de cellules, l’embryon, puis le fœtus, est un être humain à part entière, puisque dès la conception, l’ADN et les chromosomes qui le constituent font de lui un être humain parfaitement unique et irremplaçable et objectivement distinct du corps de la femme qui le porte. -Qu’on le veuille ou non, l’avortement consiste à supprimer un enfant à naître. C’est pourquoi la Constitution pastorale Gaudium et Spes du Concile Vatican II qualifie l’avortement de « crime abominable », tandis que saint Jean Paul II proclame dans l’encyclique Evangelium vitae que « l’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave, en tant que meurtre délibéré d’un être humain innocent. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite; elle est transmise par la Tradition de l’Eglise et enseignée par le Magistère ordinaire et universel. Aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite, parce que contraire à la Loi de Dieu, écrite dans le cœur de tout homme, discernable par la raison elle-même et proclamée par l’Eglise. » (n° 62). -Qu’il me soit également permis de souligner, à l’occasion de la « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes » du 25 novembre, que celles-ci sont bien souvent contraintes de recourir à l’IVG du fait des pressions qu’elles subissent de la part de leur entourage familial, professionnel ou autre, et que de nombreuses femmes ne se remettent que très difficilement des séquelles psychologiques d’un avortement. -Dès lors, rien ne justifie le fait d’inscrire l’avortement dans la Constitution pour en faire un droit fondamental ou absolu et quasiment sacré, si ce n’est la volonté, à peine dissimulée, d’autoriser, dès que les circonstances le permettront, l’avortement sans la moindre limitation de durée (c’est-à-dire jusqu’au terme de la grossesse…) et de supprimer la clause de conscience dont bénéficient depuis 1975 et le vote de la Loi Veil, les professions de santé (médecins et infirmières). -N’est-ce pas plutôt une véritable politique de prévention de l’avortement et d’accompagnement des femmes enceintes en difficulté qu’il conviendrait de considérer comme une priorité, afin de limiter, en France, le nombre dramatiquement élevé d’avortements (au moins 223.000 IVG déclarées en 2021, soit près d’un avortement pour trois naissances), pour contribuer à « mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie » (Evangelium vitae n° 95) ?… Il est réellement consternant de prétendre inscrire dans la Constitution, qui devrait protéger absolument le droit à la vie, le droit de tuer un être humain. Cela est d’autant plus indigne que les députés s’apprêtaient à débattre sur l’interdiction des corridas, au nom de la « souffrance » animale. C’est bien à juste titre que Benoît XVI écrivait : « Quand une société s’oriente vers le refus et la suppression de la vie, elle finit par ne plus trouver les motivations et les énergies nécessaires pour œuvrer au service du vrai bien de l’homme. Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil de la vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent. L’accueil de la vie trempe les énergies morales et nous rend capables de nous aider mutuellement » (Caritas in veritate n° 28). On pourrait même avancer que la violence infligée à l’embryon humain a un lien avec les autres formes de violence qui se multiplient dans notre société. Alors que nous entrons dans le temps de l’Avent, j’invite par conséquent l’ensemble des fidèles à se joindre aux veillées de prière pour la Vie qui sont organisées dans notre diocèse… et à méditer ce message particulièrement édifiant d’un ancien évêque auxiliaire de New-York (Mgr Austin Vaughan) qui écrivait en 1991: « Lorsque Dieu a envoyé son Fils dans le monde, Il n’est pas apparu brusquement au sommet d’une montagne. Sa vie a débuté dans le sein de la Vierge Marie. Pendant neuf mois, le centre de l’univers entier, la personne la plus importante et le bien le plus important ont été un bébé à naître dans le sein de Marie. Dieu a fait cela pour nous enseigner le prix qu’Il attache à chaque vie humaine dès son commencement ». + Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, le 25 novembre 2022 Veillée pour la Vie :
17h30 : Bref enseignement sur la vie humaine, inviolable et sacrée. Exposition du Très Saint Sacrement. 18h : Chapelet médité, prière pour la vie et bénédiction du Très Saint Sacrement programme spécial pour jeunes garçons et jeunes filles : Messe à 10h aux Minimes jusqu'à Notre-Dame de la Justice avec repas (pour lequel on est prié de s'inscrire). Chapelet, enseignements prévus au programme. Fin vers 20h15. Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Jean-Paul II Evangelium Vitae n° 95 & 100 Grâce au site des Veillées Pour la Vie, une grande aide vous est donnée ! N'hésitez donc plus à en parler au prêtre de votre paroisse afin que, dans votre paroisse aussi, l'on prie avec l'Eglise universelle, à la veille de l'Avent, pour la vie humaine.
![]() Transféré via Le Salon Beige, À bientôt 80 ans, le chanteur Serge Lama a déjà fait ses adieux à la scène et au public. Toute sa vie, il l'a vécu dans la douleur, depuis un accident de voiture à l'âge de 22 ans. Dans son portrait Audrey Crespo-Mara le questionne sur la loi sur la fin de vie qui doit évoluer en France. La réponse de l'artiste est sans appel. L'interview de «Sept à huit» commence par le rire légendaire du chanteur alors même qu'il décrit la souffrance physique permanente qu'il ressent. «Ma jambe gauche c'est comme si je ne l'avais pas, jusqu'aux genoux je ne sens rien de tout. C'est ma jambe droite qui tient tout mon corps depuis l'âge de 22 ans, depuis mon accident» raconte-t-il. Il en est le seul survivant. Son premier amour, Liliane Benelli qui est alors la pianiste de Barbara n'a pas cette chance : «on était amoureux l'un de l'autre comme des dingues. J'ai hurlé son nom toute la nuit». Un corps briséLa vie continue, mais les médecins ne sont pas optimistes et lui conseillent de renoncer à la scène. Il leur répond alors : «moi non seulement je recommencerai à marcher, mais vous verrez mon nom sur le fronton de L'Olympia». Il a tenu parole avec les tubes Je suis malade, Les P'tites Femmes De Pigalle ou encore D'aventures en aventures. C'est avec ce corps brisé qu'il monte sur scène car «sur scène on ne souffre pas, on retrouve sa souffrance après». Une explication au nombre considérable de concerts qui ponctuent sa carrière. Pourtant, il renonce à une tournée d'adieux : «Je pense qu'un homme de 80 ans c'est ridicule, ça n'a rien y faire sur scène. J'ai renoncé car je ne le peux plus et que je ne le veux plus». Il réserve son dernier duo à son épouse Luana Santonino-Lama «mon denier amour et mon seul amour qui est bâti sur des fondations solides même si on a 35 ans d'écart». Et quand Audrey Crespo-Mara le questionne sur le projet de loi sur la fin de vie en France, c'est encore pour sa femme que Serge Lama a une pensée : «je crois qu'il y a une force supérieure et cette force a besoin que nous les humains, nous allions jusqu'au bout de ce qui, pour moi, est déjà un calvaire depuis l'âge de 22 ans. Donc, je pense qu'il faut que je vive ce calvaire jusqu'au bout et que je l'assume». Même si les douleurs deviennent insupportables il restera «parce que je suis chrétien» commence-t-il par argumenter, puis parce que c'est son «devoir vis-à-vis de Lu» de se battre «jusqu'au bout, jusqu'à la dernière goutte de ma vie». Source : TvMag-LeFigaro.fr
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Chaque seconde, ce sont près de 1,5 avortements qui sont pratiqués dans le monde, soit 43,8 millions chaque année.
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September 2022
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